ATTENTION ! UN CÂBLE PEUT EN CACHER UN AUTRE
Tous les jours
nous sommes confrontés à des clients qui se trouvent,
après essai, à modifier leur choix initial.
Il faut comprendre que les adaptations entre appareils, qu’ils
soient ou non de la même marque, jouent un rôle primordial
dans le résultat que vous pouvez en obtenir.
Dans la plupart
des cas et en utilisant les câbles fournis vous obtiendrez des
résultats acceptables. Avec de bons câbles vous pourrez
aller bien au-delà.
Malheureusement, il n’est pas facile de reconnaître un bon
câble à son seul aspect. Nous pouvons même dire que
plus l’aspect est racoleur, avec des « caches
misères » en métal ou plastique chromé, plus
on est en droit de se méfier. Si le constructeur a usé de
ces artifices c’est souvent pour masquer la pauvreté des
conducteurs, des isolants ou pour compenser un manque d’arguments.
Si vous êtes très exigeants, vous vous apercevrez vite
qu’en peaufinant les liaisons vous pouvez transformer votre image
sonore ou la restitution de la matière des instruments d’une
manière incroyable.
Le grand conseil que nous vous donnons et qui vaut de l’or, c’est
d’oublier tous les préjugés que vous avez pu entendre
ou lire ça et là. Vos appareils ne sont ceux de personne.
Tous les essais doivent être tentés et vous devez ne vous
en tenir qu’aux résultats.
Deux exemples peuvent illustrer notre démarche.
Nous avons très récemment parlé de notre conviction
sur la suprématie de la liaison YUV sur l’Hdmi pour des
raisons de fragilité des signaux (l’HDMI en possède
plusieurs synchronisés) en raison d’une bande passante
élevée et d’une compression du signal. Si nous restons
convaincus de nos dires, il s’avère que sur certains appareils
où sans doute la conversion analogique a été “bâclée”,
les résultats en HDMI procurent une meilleure image que l’YUV
! Ainsi, si vous disposez de plusieurs possibilités de liaison
(RVB, YUV ou HDMI), essayez les toutes, car au-delà des spécifications
les résultats seront déterminés par la conception
des différents circuits et leur adaptation.
Pour le deuxième exemple nous allons encore en faire grincer
des dents. En hi-fi la liaison symétrique est devenue incontournable
et beaucoup d’entre vous ont fait des sacrifices afin d’y
accéder. Après le bi-câblage, c’est le deuxième
argument utilisé par le marketing pour renouveler le parc des
éléments audio.
Savez-vous que dans la plupart des cas les circuits de désymétrisation
et de symétrisation sont rajoutés en entrée et
en sortie alors que le signal est traité en asymétrique
tout au long de la chaîne d’amplification. La seule configuration
réellement symétrique que vous pouvez utiliser est celle
de deux amplis “bridgés”.
La liaison symétrique permet surtout d’éviter des
ronflements lorsque l’on relie deux appareils très éloignés
dont le potentiel de terre est différent.
Nous ne voulons pas, par cette démonstration, dénigrer
dans sa globalité la liaison symétrique mais simplement
la désacraliser afin que vous abordiez d’une manière
objective et pour votre plus grand bonheur le choix que vous ferez de
votre liaison. Il n’est pas absurde et incohérent que vous
obteniez de meilleurs résultats en utilisant la liaison asymétrique
plutôt que la symétrique.
Ce qui est important, c’est que vous essayiez les deux en toute
objectivité. Nous avons trop été confrontés
à des clients qui après avoir fait le choix d’un
câble en asymétrique ont été déçus
du passage en symétrique.
Nous le répétons, cela dépend beaucoup de la conception
des circuits de chacun des appareils. Essayez donc différents
câbles, nous sommes là pour vous aider. Pour les possesseurs
de THOT en liaison XLR/XLR, nous proposons une petite modification et
l’adjonction de fiches argent pour 66 €
Jean-Claude Tornior
Octobre 2006
LE BONHEUR EST TOUJOURS DANS LE PRÊT
Pour tous ceux qui
auront fait le choix de raccourcir leurs vacances afin de se consacrer
en célibataires ou pas à leur passion audio-vidéo,
nous nous relayons tout l’été afin de pouvoir vous
prêter des câbles.
Le prêt même s’il semble contraignant est le meilleur
moyen de tirer parti de vos valeureux éléments. Tous les
jours nous sommes confrontés à des clients qui se trouvent,
après essai, à modifier leur choix initial. Il faut comprendre
que les adaptations entre appareils, qu’ils soient ou non de la
même marque, jouent un rôle primordial dans le résultat
que vous pouvez en obtenir.
Heureusement, dans la plupart des cas et en utilisant de bons câbles
vous obtiendrez des résultats corrects. Mais si vous êtes
très exigeants, vous vous apercevrez vite qu’en peaufinant
les liaisons vous pouvez “booster” vos résultats
d’une manière significative.
Le grand conseil que nous vous donnons et qui vaut de l’or, c’est
d’oublier tous les préjugés que vous avez pu entendre
ou lire ça et là. Tous les essais doivent être tentés
et vous devez ne vous en tenir qu’aux résultats.
Deux exemples peuvent illustrer notre démarche. Nous avons
très récemment parlé de notre conviction sur la
suprématie de la liaison YUV sur l’HDMI pour des raisons
de fragilité du signal en raison d’une bande passante
élevée et d’une compression du signal. Si nous
restons convaincus de nos dires, il s’avère que sur
certains appareils où sans doute la conversion analogique a
été “bâclée”, les
résultats en HDMI procurent une meilleure image que l’YUV
! Ainsi, si vous disposez de plusieurs possibilités de liaison
(RVB, YUV ou HDMI), essayez les toutes, car au-delà des
spécifications les résultats seront
déterminés par la conception des différents
circuits et leur adaptation.
Pour le deuxième exemple nous allons encore en faire grincer
des dents. En hi-fi la liaison symétrique est devenue incontournable
et beaucoup d’entre vous ont fait des sacrifices afin d’y
accéder. Après le bi-câblage, c’est le deuxième
argument utilisé par le marketing pour renouveler le parc des
éléments audio.
Savez-vous que dans la plupart des cas les circuits de désymétrisation
et de symétrisation sont rajoutés en entrée et
en sortie alors que le signal est traité en asymétrique
tout au long de la chaîne d’amplification. La seule configuration
réellement symétrique que vous pouvez utiliser est celle
de deux amplis “bridgés”. La liaison symétrique
permet surtout d’éviter des ronflements lorsque l’on
relie deux appareils très éloignés dont le potentiel
de terre est différent.
Nous ne voulons pas, par cette démonstration, dénigrer
la liaison symétrique mais simplement la désacraliser
afin que vous abordiez d’une manière objective et pour
votre plus grand bonheur le choix que vous ferez de votre liaison. Il
n’est pas absurde et incohérent que vous obteniez de meilleurs
résultats en utilisant la liaison asymétrique plutôt
que la symétrique.
Ce qui est important, c’est que vous essayiez les deux en toute
objectivité. Nous avons trop été confrontés
à des clients qui après avoir fait le choix d’un
câble en asymétrique ont été déçus
du passage en symétrique.
Nous le répétons, cela dépend beaucoup de la conception
des circuits de chacun des appareils. Essayez donc les deux, nous sommes
là pour vous aider.
Jean-Claude Tornior
Septembre 2006
CET ÉTÉ LE SON DE L’AIR EST FRAIS
Tout d’abord
une bonne nouvelle pour ceux d’entre vous qui profiteront de la
période estivale pour “améliorer” leur chaîne
de reproduction sonore : Nous resterons ouvert tout l’été.
Nos horaires risquent d’être un peu perturbés en
raison de la logistique nécessaire pour les expéditions,
mais avec un peu de patience vous pourrez venir nous emprunter tous
les câbles, conseils et accessoires nécessaires à vos essais.
Malgré mes résolutions de m’y abstenir, je suis
retourné me balader sur différents forums d’Internet
en tapant quelques mots clés susceptibles de m’intéresser.
Ca ne s’est pas arrangé avec le temps !
On trouve d’honnêtes amateurs embarrassés qui posent
de naïves questions et de soi-disant professionnels à peine
plus compétents, voir des amateurs éclairés et
parfois même des importateurs qui leurs répondent selon
leurs pulsions ou leurs intérêts. C’est un règlement
de compte en règle d’autant plus pernicieux que les partiales
vérités assénées avec aplomb égratignent
souvent, voir descendent en flamme des marques ou des personnes incapables
de se défendre puisqu’elles ne savent même pas ce
que l’on dit d’elles. C’est anonyme, c’est facile,
c’est Internet : pur venin.
Pour ceux qui nous connaissent bien et que ça amuserait, vous
pouvez taper “tornior ou hi-fi câbles” et vous constaterez
que l’on n’est pas épargné et que parfois
on en prend “pour notre grade”.
Bien que l’on puisse reprendre à notre compte la citation
“dites du bien, dites du mal mais parlez de nous”, certaines
critiques sont dures à avaler. Surtout quand elles sont formulées
en contradiction avec notre philosophie.
Bien-sur nous ne sommes que des humains susceptibles à tout moment
d’une défaillance mais nous essayons toujours d’être
au service et à l’écoute de nos clients. Ce qui
n’est malheureusement plus à la mode dans les services
ou les “Nouvelles Technologies”.
Mais le “pompon” doit être attribué à
un forum intégriste de hi-fi “à
l’anglaise” dans lequel le webmaster, indigné
qu’un de ses “paroissiens” ait osé une
infidélité à la marque, se joue “la grande
scène du II” en déclamant d’un ton
péremptoire “Je vois, vous avez cédé au
charme du câble X mais vous vous en lasserez car sa
sonorité est due à sa forte capacité
(condensateur) et vous vous apercevrez à la longue que le
câble N... (de sa marque) possède beaucoup plus de
subtiles qualités”.
Ce coup de bluff peut marcher si l’amateur n’est pas trop
compétent, quant aux subtiles qualités du câble
N... On peut attendre longtemps avant qu’elles ne se manifestent.
Quant à la forte capacité du câble X il est fort
probable que le webmaster en question n’a jamais entendu parler
de capacité que dans les revues de hi-fi. Mais il a du, en l’utilisant,
s’apercevoir que la formule marquait les esprits.
Donc nous serons ouverts tout l’été et nous vous
conseillons d’en profiter afin d’essayer plusieurs câbles.
Vous serez étonnés des différences que vous obtiendrez
avec vos éléments. Profitez-en c’est gratuit au
magasin et nous vous demandons 10 Euros pour d’éventuels
frais de port en province (avec un chèque de caution bien-sur)
A bientôt pour les devoirs de vacances et bonnes vacances pour
les autres.
Jean-Claude Tornior
Juillet 2006
Après bien
des hésitations nous avons décidé de proposer un
câble “Super TransYUV” qui devrait être mis
à disposition alors que j’écris ces quelques lignes.
Nos hésitations pourquoi? Tout simplement parce que son
prédécesseur en haut de gamme le “Super
TransS-VHS” n’a pas eu le succès qu’il
méritait. D’après notre analyse pour plusieurs
raisons. Tout d’abord son prix trop élevé
justifié par l’utilisation du mumétal et du Kapton
que, entre parenthèse, nous sommes les seuls à ce jour
à utiliser pour le blindage des câbles. Et enfin une
clientèle home-cinéma haut de gamme peu informée
des avantages du câblage et préférant tout investir
dans une course au matériel le plus sophistiqué au
détriment des câbles.
Une autre raison de notre hésitation est due à notre
réflexion sur l’évolution à venir des
liaisons vidéo à haute définition. Le grand risque
est que les constructeurs, pour des raisons d’économie, ne
proposent plus qu’une liaison numérique: DVI, HDMI ou une
autre à venir. En effet, pour des raisons de qualité, la
numérisation des signaux pour certaines applications est
incontournable: l’enregistrement et le stockage ainsi que la
transmission câblée ou hertzienne. Dans ces applications
le signal concerné est vulnérable et le comptage
numérique permet une relative insensibilité aux
interférences ou parasites. Cette numérisation
n’est absolument pas incompatible avec une transmission des
signaux vidéo haute définition en analogique. Elle serait
même souhaitable si elle ne présentait pas un
surcoût par l’obligation de convertisseurs
intégrés.
Un signal analogique (comme l’ont expérimenté les
audiophiles en hi-fi haut de gamme où prédomine ce type
de liaison) vidéo composantes YUV ou RVB permet une transmission
de qualité non-compressée en utilisant moins de signaux
et par-là même des fréquences moins élevées
moins exigeantes pour les performances des câbles et procurant
généralement une image de meilleure qualité. De
plus ce type de liaison permet sans difficulté des liaisons de
grandes distances.
Les signaux d’interface DVI ou HDMI contiennent différentes
données numériques hautes fréquences qui vont se
combiner pour former l’image. Ces différents signaux doivent
pour cela être parfaitement synchronisés en niveau et en
phase. C’est ce qui fait la fragilité de ce type de signal
et explique certains échecs obtenus sur certaines longueurs de
câbles.
Donc, nous avons décidé de prendre le risque en espérant
que les constructeurs continueront à équiper leurs appareils
de sorties composantes YUV.
Pour éviter une des objections sus-citée nous avons
essayé que son prix ne dépasse pas une fois et demi celui
du “TransYUV”. Notre astuce pour cela a été
de ne plus colorer les gaines externes des différents
conducteurs, ce qui nous a permis une économie substantielle et
la réalisation de notre objectif. Cela nous imposera simplement
un travail supplémentaire de repérage lors du montage.
Il faut dire que conjointement le prix du cuivre et de l’argent
n’en finissent pas de flamber et il nous faut jongler sur des
quantités plus importantes pour ne pas augmenter nos tarifs.
Dans la foulée nous avons décidé d’aligner
le Super TransS-VHS à un prix qu’il aurait avec des conducteurs
non colorés, ce qui sera modifié pour les prochaines fabrications.
Jean-Claude Tornior
Juin 2006
LE VENGEUR MASQUE EST DE RETOUR
Tout
d’abord nous voulons remercier nos fidèles lecteurs pour
la crédibilité qu’ils nous accordent. Suite
à nos commentaires du mois dernier nous avons reçu
d’innombrables appels téléphoniques concernant le
rhodium et ses spécificités. Je ne pensais pas
qu’indirectement je serais replongé dans la chimie : mon
premier métier. Autre excès des amateurs de hi-fi, les
petites annonces se sont remplies d’offres de connecteurs rhodium
d’occasion.
Ainsi, notre article qui n’avait d’autre vocation que de
justifier notre position par rapport aux connecteurs en Rhodium et
notre entêtement à ne pas vouloir l’utiliser a
été entendu comme un réquisitoire contre cette
tendance. Nous sommes désolés pour ceux qui ont
établi leur stratégie marketing sur cet argument.
La quête de la perfection sonore est un “Graal” pour
lequel les amateurs sont capables d’investir au-delà de
toute raison. C’est ce qu’ont compris d’habiles vendeurs
qui manipulent les amateurs au sujet des composants des câbles
à l’aide de noms complètement inventés qui
ne sont que des appellations commerciales de matériaux pas vraiment
nouveaux. Nous pourrions citer de nombreux exemples qui contribueraient
à nous créer de nouveaux ennemis. Il faut souvent savoir
raconter de belles histoires pour convaincre les amateurs que l’on
apporte quelque chose de nouveau. Un solide argument technique, même
s’il est “pipoté”, rend crédible la
nouveauté et le prix qui l’accompagne.
Si nous sommes aussi des commerçants, nous essayons de l’être
différemment. Nous sommes une équipe de passionnés
qui a choisi la voie d’une certaine intégrité. Nous
ne pratiquons pas “la langue de bois” même si cela
va parfois contre notre intérêt. Nous essayons toujours
d’aider nos clients par des conseils même si cela dépasse
notre activité.
Professionnels aujourd’hui, mais amateurs dans l’âme,
nous sommes souvent surpris par le manque de rationalisme dont font
preuve certains passionnés pour faire évoluer leur chaîne
vers le nirvana sonore.
Aujourd’hui on parle beaucoup de la contribution des câbles
secteur à une meilleure reproduction sonore. Cet effet de mode
conduit à des excès où l’on voit certains
amateurs se diriger vers l’achat d’un câble secteur
haut de gamme alors qu’ils utilisent encore les câbles de
liaison d’origine. Pour nous c’est quelque part absurde
et nous n’envisageons même pas que l’on puisse faire
le choix d’un câble secteur avant d’avoir complètement
réglé les câbles principaux (HP et Modulation) de
sa chaîne.
Sans présumer d’un éventuel achat de câbles
chez nous, nous conseillons fortement à tous les
passionnés de lire notre rubrique “Pourquoi et comment
optimiser vos câbles” dont le lien se trouve sur la page de
garde de notre site. Ces quelques conseils sont le fruit de nombreuses
années d’expérience qui vous feront gagner du temps
et de l’argent en rationalisant la mise au point des
câblages de votre chaîne. Et si vous ne vous en sortez pas
nous restons disponibles au téléphone pour vous aider.
Début mai nous devrions pouvoir disposer du SUPER TransYUV tout
téflon, blindé mumétal qui devrait fournir la meilleure
transmission possible pour la TVHD.
Jean-Claude Tornior
Mai 2006
ON VA ENCORE SE FAIRE MAL VOIR
Nous allons sans
doute continuer à nous faire de nombreux “amis” parmi
certains “professionnels” de notre profession, mais il nous
semble très important d’informer nos amis amateurs, pour
qui la quête de la perfection n’a pas de prix, que si la
valeur de certains câbles peut être motivée par l’utilisation
de matières ou de méthodes de fabrication pour obtenir
les meilleures performances, il n’est pas vrai qu’un câble
onéreux soit obligatoirement bon.
Le prix est souvent un grand coup de bluff pour “classer”
la marque et lui faire un grand coup de “pub” à
moindre frais. Certains câbles atteignent des prix
qu’aucune fabrication, même réalisée à
la main en France par des ouvriers qualifiés en payant toutes
les charges sociales et étudiés par des ingénieurs
français de haut niveau, ne peut justifier un tel prix.
D’autant plus que les câbles dont nous parlons ne
mentionnent pas leur origine, mais elles ont un petit goût de
“potage pékinois”.
Souvent, pour justifier ce prix, il est fait appel à des matériaux
précieux issus de la pure bijouterie, comme si les bijoutiers
étaient les acousticiens de demain en prônant des câbles
en diamants enchâssés dans du platine.
Heureusement pour les pauvres audiophiles, tous les matériaux
précieux n’ont pas les performances de leur prix. Hormis
l’argent qui n’est que légèrement moins
résistant que le cuivre mais qui présente une
électronégativité légèrement
supérieure, la plupart des matériaux précieux
utilisés dans la hi-fi sont beaucoup plus médiocres.
Une petite parenthèse pour “rigoler” un peu : j’ai
vu récemment qu’un distributeur, sans doute ne sachant
plus comment outrepasser les qualités de cuivre OFC et OCC, argumentait
sur l’utilisation de “cuivre médical” Je n’aimerais
pas me faire opérer par lui.
Pour remettre un peu de rigueur dans toutes ces élucubrations et
nous conforter dans nos positions un peu rétrogrades, nous
sommes allés faire un tour sur les informations de la
Faculté Technologique de Chimie, que nous félicitons en
passant pour la clarté des informations, pour vérifier
qu’avec le progrès nos connaissances étaient
toujours d’actualité.
Eh bien, ce sont toujours l’argent et le cuivre qui détiennent
la meilleure place et de loin :
Résistivité : Ag=1,59, Cu=1,67, Au=2,35, Rh=4,51, Pd=10,8
µohm/cm.
Electronégativité : Cu=1,9, Ag=1,93, Pd=2,2 Rh=2,28, Au=2,4
Dissipation thermique : Ag=429, Cu=401, Au=317, Rh=150, Pd=71,8 W m-1
K-1.
Pour les non initiés à la chimie Ag=argent, Au=or, Cu=cuivre,
Pd=Palladium et Rh=rhodium.
Nous pouvons en conclure que les matériaux précieux
utilisés en bijouterie et en chirurgie (c’est sans doute
le savant raccourci utilisé par notre petit génie du
marketing), se caractérisent par leur
inaltérabilité et ne servent qu’à conserver
“un look bijoux” à vos onéreuses connexions.
Ce qui est dommage c’est que ce soit au préjudice des
performances.
Encore un point pour que vous deveniez de vrais érudits. On parle
à tort d’oxydation pour l’argent et le cuivre, ce
qui est faux. L’argent se combine avec le soufre (et non pas le
souffle) de l’air pour former un sulfate d’argent (noir)
et le cuivre se combine aux composés carboniques sous forme de
carbonate de cuivre (vert)
Jean-Claude Tornior
Mars 2006
SOMMES-NOUS INTÈGRES OU RINGARDS ?
Nous
remercions tout d’abord les professionnels et amateurs exigeants
qui nous ont apporté leur soutien, suite à nos
réserves exprimées à l’égard de la
liaison HDMI et concernant ses performances observées
comparées à du RVB ou de l’YUV. Ce standard a
été introduit un peu rapidement et subit une
évolution constante dont les consommateurs font les frais : nous
en sommes aujourd’hui à la version 1,2 qui va encore sans
doute évoluer jusqu’à égaler
l’analogique (qui ne peut pas être compressé)
Une confusion est souvent entretenue entre le DVI et l’HDMI du
fait d’une certaine compatibilité entre les deux standards.
Il est important de rétablir les limites de chacun d’eux.
Le DVI est un standard de connecteur qui ne concerne que la transmission
de l’image. Selon de légères variantes de brochage
il peut transmettre la vidéo numérique seule en simple
ou en double “Link” ou la vidéo numérique
et le RVB avec deux synchros en analogique.
L’HDMI est un type de connexion qui transmet à la fois
et dans un seul sens la vidéo numérique et l’audio
analogique et numérique. C’est un peu le remplaçant
numérique de notre péritélévision. Or si
l’utilisation de la péritel était libre, l’utilisation
de la connexion HDMI que ce soit sur un appareil ou pour la réalisation
d’un câble, est assujetti à une licence à “Silicon Image”.
Pour le moment, nous essayons de convaincre nos clients de préférer
une liaison analogique en RVB ou YUV pour l’obtention de la meilleur
qualité d’image et la réalisation sans perte de
câbles de grande longueur. Pour répondre à une question
qui nous est souvent posée : nous n’avons pas de modification
prévues à court terme dans notre gamme de câbles
hi-fi.
Nos développements en cours nous confortent dans la bonne optimisation
de notre gamme actuelle. Les variations que nous opérons nous
ramènent aux “réglages” établis pour
tous les modèles significatifs de notre gamme.
Ne croyez pas que cette attitude un peu “ringarde” et qui
peut être interprétée pour de la suffisance nous
satisfait. Le marché des câbles est prolifique par l’introduction
de nouvelles marques et de nouveaux modèles qui charment les
audiophiles et relèguent rapidement les gammes établies
au second rang. Ne pas générer de nouveautés est
synonyme de risque.
Pourtant, et nous resterons peut-être en cela une exception, nous
nous refuserons toujours à de fausses innovations. La
manipulation du son pour créer des esthétiques sonores
différentes selon les modèles afin de séduire le
plus grand nombre ne nous intéresse pas car nous désirons
avant tout conserver notre réputation de sérieux sur un
marché très sujet à controverse. Depuis notre
création nous avons œuvré dans l’objectif de
nous constituer des moyens d’investigation crédibles afin
d’évaluer l’apport des câbles par rapport au
signal original et de ne jamais nous écarter d’une absolue
intégrité sonore. Les seules concessions que nous avons
acceptées sont celles liées aux coûts pour les
modèles plus abordables et à une correction harmonieuse
vers la douceur pour certains autres modèles spécifiques
(ISIS II et HORUS).
Jean-Claude Tornior
Février 2006
MARKETING OU PROGRES ?
Les nouvelles technologies
vont bon train et nous livrent accès à des possibilités
exceptionnelles mais nous tendent aussi certains pièges qu’il
n’est pas évident de déceler.
Le format
de transmission vidéo DVI, qui se trouve aujourd’hui
récupéré par les écrans PC, a du son
semi-échec grand public à sa complexité
d’utilisation pour un projet trop ambitieux qui prétendait
transmettre simultanément les formats numérique et
analogique.
L’HDMI, sur lequel nous avions à un moment imprudemment
émis des réserves, ce que nous avons lourdement
payé commercialement, est aujourd’hui
généralement contesté par les grands
professionnels pour les installations de haut niveau. Il faut dire
qu’il a bénéficié un temps d’une
confusion bien entretenue entre la haute définition et le
numérique. La définition tient aux performances de
l’écran (nombre de pixels), éventuellement à
sa vitesse de rafraîchissement pour les mouvements rapides et
à la quantité d’informations qui lui sont transmis.
Justement, en ce qui concerne cette quantité
d’information, l’analogique RVB (RGB en anglais) pour une
même fréquence de transmission est à peu
près cent fois plus riche que son équivalent
numérique. En hi-fi nous côtoyons cette évidence
tous les jours.
Le numérique
nous a apporté des progrès considérables dans la
transmission hertzienne et dans l’enregistrement ou le principe
de la numérisation permettait de s’affranchir des parasites
d’enveloppe et des déphasages. Bien que des procédés
analogiques basés sur la modulation de fréquence auraient
pu réaliser le même exploit mais à un coût
supérieur.
En ce qui
concerne la transmission filaire (particulièrement la hi-fi) le
numérique est toujours resté en dessous des performances
de l’analogique par son appétit en fréquences et la
complexité des réalisations de circuits numériques
où les références de masse sont très
volatiles.
Ce qui est intéressant,
en prenant du recul, c’est de constater que ces différents
formats ne sont que l’émergence d’une sorte de guerre
froide que se livrent les différents continents afin d’affirmer
leur suprématie technologique.
L’Europe
avait commencé en normalisant et imposant la connexion péritélévision.
Ce format a été ignoré par tous les autres continents,
les téléviseurs américains ne comportant qu’une
simple antenne. Ce sont les japonais qui ont ensuite imposé le
S-Vidéo : format “codé”, robuste, polyvalent
et permettant des connexions aisées. La définition du
S-Vidéo peut être équivalente aux YUV ou RGB.
Les européens ont riposté en essayant d’imposer
un RVB avec une seule synchro tel que le permettait la péritel.
Ce sont les américains
qui ont imposé le YUV car ils voulaient combler leur retard sans
utiliser les formats créés par les autres pays. Ce format
a atteint sa maturité et permet un excellent rendu d’image
et une bonne compatibilité entre appareils. Ces petites querelles
de standard ont été le cauchemar des utilisateurs car
les terminaux satellites ou câble (européens) étaient
en RVB péritel, le DVD en S-Vidéo ou YUV et le téléviseur
en péritel dont une seule en RVB !
Aujourd’hui l’HDMI ne doit être
considéré que comme un successeur potentiel de la
péritel qui vous obligera à changer progressivement tous
vos appareils mais à la différence de celle-ci il
n’est pas aller-retour, ce qui risque de compliquer vos
connexions d’enregistrement.
A l’épreuve, les liaisons analogiques ont encore un bel
avenir.
Jean-Claude Tornior
Janvier 2006
MAXITRANS,
7 ANS DÉJÀ
C’est en effet
en octobre 1998 que nous parlions pour la première fois du câble
MAXITRANS. Nous étions loin de penser que ce câble aurait
un tel succès et une telle longévité.
Ce qui est étrange,
c’est que la naissance du Maxitrans est à rapprocher, bien
modestement, toutes proportions gardées, de celle du téflon
PTFE découvert accidentellement par Dupont de Nemours en 1938
lors des recherches sur le Fréon.
En effet
le développement de ce câble pour haut-parleurs
n’était pas programmé. A l’époque nous
avions plutôt prévu une orientation de notre
activité vers l’étendue d’un choix de
câbles que nous revendions et une possibilité de
prêt sous caution qui permettrait aux audiophiles de faire
“le bon choix”. Nous avions aussi décidé de
rester revendeur et de ne pas fabriquer. Pourtant nous nous
étions déjà laissés “infiltrer”
par un fabricant de conducteurs en argent qui après avoir
renoncé à nous fournir ses câbles (ils ne
répondaient pas à nos exigences) nous proposa des
conducteurs de base monobrins argent isolés téflon. Le
vers était dans le fruit.
Nous avons donc
commencé à “bricoler” des câbles pour
notre propre utilisation. Leur finition était bien rustique car
nous les assemblions à la main. Nous acceptions aussi de les
fournir à certains de nos clients privilégiés.
C’était un peu un “violon d’Ingres” en
parallèle de notre activité de revente des câbles
d’autres marques.
Un beau jour, un
autre fournisseur de fils nous a livré une référence
que nous avions commandé par erreur. Petit client, petite commande,
l’erreur était pour nos frais.
Quelque
temps après et toujours en audiophile insatisfait, il me vint
l’idée d’essayer ce fil (plus important que celui
que l’on utilisait habituellement) sur mes haut-parleurs. Les
qualités de l’isolation PTFE nous avaient
déjà séduit sur les câbles de modulation,
alors... L’écoute fut mitigée. Des qualités
d’analyse et de précision mais un équilibre
porté vers le haut qui rendait l’écoute fatigante.
Soirée difficile que celle ou l’on attend une
révélation et où l’on découvre la
médiocrité. Après plusieurs heures
d’écoute et l’attente d’un miracle qui ne
venait pas et prit d’une sourde rage, je me met à tresser
trois des brins entre eux pour en faire un conducteur et je rebranche
le système... Stupéfaction, le résultat est hors
du commun. Les superlatifs seraient pauvre devant l’enchantement
de cette écoute qui se termina à 8 heures du matin et
consista à explorer la bonne moitié de ma
discothèque. L’ébauche du MAXITRANS était
née. Depuis nous avons abouti le produit au niveau de la
qualité de cuivre, des toronnages, du serrage des brins, de la
pigmentation du PTFE ainsi que l’abandon du tressage pour une
“organisation plus musicale” des conducteurs. En
contrepartie nous n’avons jamais réussi à faire
mieux au niveau de l’agencement des conducteurs principaux,
malgré des essais en tous sens.
Ainsi, lors des
essais préliminaires du prototype qui devait devenir le SUPER
MAXITRANS, nous sommes partis des mêmes conducteurs et de la même
qualité de cuivre recuit.
Aujourd’hui, 7 ans après le MAXITRANS est plus que jamais
d’actualité comme une référence en
câble de haut-parleurs. Il nous est très flatteur de
constater que beaucoup d’anciens possesseurs, après
quelques infidélités, y reviennent ou passent au SUPER
MAXITRANS qui possède les mêmes qualités de base et
beaucoup plus.
Jean-Claude Tornior
Novembre 2005
PASSION
ET SERVICE
Nous
revoilà pour nos brèves de comptoir audiophiles! Tout
d’abord nous tenons à vous faire remarquer nos nouveaux
horaires d’ouverture qui vous permettront de nous joindre
dès 10h du matin jusqu’à 19h et ce sans
interruption puisque nos collaborateurs se sont organisés pour
se relayer pendant l’heure du déjeuner.
Nous avons
aussi porté notre effort sur le conseil et l’achat en
ligne qui vous permettront des achats plus judicieux. Nos conseillers
ont bien-sur “l’esprit HI-FI Câbles” et ne vous
forceront pas la main pour l’achat. D’ailleurs ils ne sont
pas “à la commission”. Vous remarquerez aussi que
nous avons placé sur notre site deux nouvelles rubriques qui
peuvent être lues directement ou bien imprimées en PDF. Il
suffit pour cela de cliquer sur le PDF à la droite du titre. Une
pour la méthode de choisir ses câbles le plus
judicieusement possible et l’autre pour réaliser
simplement et efficacement sa mise en phase secteur.
Dans notre
nouvelle introduction nous égratignons un peu le marché
du câble qui sert de “vache à lait” à
certains “petits malins” qui proposent des modèles
techniquement sans intérêt, avec un habillage “haute
couture” à un prix au delà de la raison (pour un
câble). Mais il parait que ça marche car ils ont appris
dans les “hautes écoles de commerce” que l’on
ne compare pas des produits de prix trop différents. Alors
à un certain niveau où il n’y a plus de comparaison
possible, on trouve toujours quelqu’un, qui pour se rassurer,
achètera ce qu’il y a de plus cher.
C’est un
peu comme la géniale idée commerciale de placer un boîtier
“électronique” sur le câble moins pour de réelle
raisons techniques mais plutôt afin de l’identifier non
comme un simple accessoire mais comme un composant à part entière
avec bien-sur un tarif correspondant. Ces boîtiers ont aujourd’hui
quasiment disparu.
Certains, en observant
notre politique commerciale doivent penser que l’on est un peu
fou en se tirant incessamment des “balles dans le pied”.
Nous commercialisons des câbles et de la connectique et nous sommes
contre le bi-câblage, contre les importants connecteurs et contre
les câbles hors de prix !
Nous
espérons qu’il n’en est rien et que nos
fidèles clients auront compris que nous avons pris le parti de
jouer une certaine honnêteté et que nous prions chaque
jour pour que cet investissement hasardeux soit le bon.
Nous sommes une
équipe de passionnés dont l’expérience nous
a permis de créer des modèles de référence
pour la reproduction du son et de la vidéo. Des modèles
comme le MAXITRANS puis le SUPER MAXITRANS ont établi de nouvelles
références pour la reproduction du son tant pour leur
polyvalence et leur universalité que pour leur restitution homogène
d’une grande dynamique à toutes les fréquences.
Il en est de même pour nos autres gammes dont les câbles
de modulation dont le NEITH et le THOT font référence
mais aussi sans oublier les SATIS II et NOUT dont les rapports qualité prix sont sans pareil.
Alors
n’hésitez pas à nous consulter pour un conseil ou
un prêt. Déjà plus de 9 000 clients nous ont fait
confiance et sont pour beaucoup restés fidèles.
Jean-Claude Tornior
Octobre 2005
DUR,
DUR LE CÂBLE
Je me suis
payé une bonne partie de rire en lisant certains
publi-rédactionnels paru au cours du mois de juin... A vrai dire
c’est faux. J’aurais aimé en rire mais
j’étais plutôt atterré par
l’évolution prise par certaines marques de câbles
qui pour justifier le prix très élevé de leurs
fabrications n’hésitent pas à prendre tout
simplement les audiophiles pour des c...
Ce qui est très
dangereux, c’est que certains de ces arguments seront pris au
sérieux par certains et qu’à moyen terme cette situation
risque de créer un discrédit pour tous les câbles
de haut niveau.
Ce qui
restait quand même drôle c’est que les deux
publi-rédactionnels auxquels je fais référence,
s’affrontaient à quelques pages l’un de
l’autre, l’un justifiant l’utilisation du placage
argent pour une conductivité améliorée de 10% et
l’autre ayant mis en évidence, on ne dit pas comment, une
différence de phase dans un même conducteur causée
par l’utilisation du même placage argent (smile).
Heureusement que ce dernier n’a pas intégré les
équations prenant en compte “l’effet de peau”
qui se combine en plus au placage argent (re-smile).
Pour ceux qui ont
su décoder les publi-rédactionnels auxquels je fais allusion,
il peut être amusant de relever d’autres “brillantes
envolées techniques” qui ne manquent pas.
En tant
qu’audiophile et pour autant que ces deux marques ont
bénéficié de critiques plus qu’honorables,
je resterais circonspect devant cet inutile déchaînement
artistico-technique.
Si
à un certain moment nous avons pu nous sentir attaqués
par “l’effet de manche marketing” du plaqué
argent isolé téflon. Nous nous sentons flattés
d’être aussi des “techniciens
éclairés” en ayant toujours considéré
le plaqué argent comme nécessité pour recevoir le
frittage PTFE à 350° sans autre utilité. En ce qui
concerne le déphasage causé par le placage argent
isolé téflon, il doit sans doute agir au delà de 4
Giga hertz pour lequel il est utilisé dans les bus de
transmission (re-re-smile).
Mais redevenons
sérieux. L’introduction de nos nouveaux câbles secteur
s’est réalisée avec succès. En effet ces
câbles, SIMPLEPOWER et PUREPOWER représentent un rapport
qualité prix excellent, voir imbattable. Le POWERTRANS PLUS reste
aujourd’hui une référence incontournable des câbles
secteur avec une restitution toute en dynamique.
Le THOT et le NEITH
se partagent les suffrages des audiophiles, le THOT affirmant nettement
sa supériorité en asymétrique (devrais-je dire
pseudo-symétrique comme cela vient d’être à la mode).
Le SUPER MAXITRANS
continue à s’installer dans les plus prestigieuses installations
et le MAXITRANS reste, toutes proportions gardées un excellent
rapport qualité prix.
Mais notre plus
grande fierté reste de pouvoir fournir des câbles isolés
intégralement en téflon à un prix raisonnable qui
permet de pouvoir “transfigurer” n’importe quelle
chaîne hi-fi ou home-cinéma.
En modulation :
SATIS II ou NOUT ; en câble haut-parleur : SIMPLETRANS ; et en
câble secteur: SIMPLEPOWER. Sans oublier les câbles vidéo
ou numériques.
Jean-Claude Tornior
Juillet 2005
APRÈS
LE SALON
Tout
d’abord, notre catalogue est disponible au
téléchargement ou à l’impression sur:
http://www.hificables.fr/catalog.pdf
Pour ceux qui ne
disposeraient pas d’Internet, nous pouvons vous l’expédier
contre une enveloppe plein format oblitérée à votre
adresse.
Depuis bien longtemps nous n’avions pas effectué de démonstrations
publiques de nos câbles. Les contraintes du développement
et de la fabrication ainsi que la permanence à la boutique nous
avaient laissé nous reposer sur les facilités d’essai
que nous proposons.
Nous avons profité du dernier Salon HI-FI et Home Cinéma
du Sofitel pour réaliser une démonstration. L’objectif
était de mettre en évidence la seule action des liaisons.
Pour cela, nous avons utilisé des éléments hi-fi
de plus de 10 ans d’assez bonne qualité que nous possédions
et dont nous avons complètement remanié le câblage
interne avec des conducteurs de notre conception isolés PTFE.
Nous avons bien-sur utilisé nos câbles de liaison en modulation
et haut-parleurs ainsi que nos câbles secteur. Nous avons aussi,
ce qui est nouveau, utilisé une barrette secteur Schuko câblée
en POWERTRANS PLUS.
La salle était
trop petite pour pouvoir apprécier pleinement la dynamique restituée.
Mais ce qui était exceptionnel, c’est que les auditeurs
placés au premier rang, le nez sur les enceintes, ne souffraient
d’aucune agressivité malgré le niveau sonore soutenu.
Et toujours, malgré les faibles dimensions de la pièce,
nous avions un grave puissant et charpenté.
Cette démonstration
nous a permis de démontrer une fois de plus l’importance
des seuls câbles dans la restitution sonore.
Bien souvent, les amateurs changent plus facilement leurs appareils
sans tenir compte des câbles qui les entourent. Ils pourraient
souvent pour un moindre coût utiliser de bons câbles et
révéler enfin leurs éléments hi-fi plutôt
que de s’en débarrasser.
A ce propos, soyez
attentifs au marché de l’occasion pour les amplificateurs
hi-fi de prestige. Beaucoup d’amateurs ont revendu, peut-être
à tort, leurs amplis pour passer à l’ampli AV et
reviennent en arrière. Il est fort probable que l’on va
assister à l’effondrement du H-C haut de gamme avec ampli
AV au profit du pure hi-fi. Les systèmes grand public “tout
en un” à écran plasma se généralisant.
Dans le
même esprit, en vidéo soyez attentif, lors de
l’achat, à ce que votre élément dispose
d’une connexion analogique : RVB avec 2 synchro si possible
(définition informatique). L’engouement pour les liaisons
numériques (DVI et HDMI) va sûrement trouver ses limites
comme en hi-fi en imposant des transmissions de fréquences
beaucoup plus élevées dans des câbles non
performants. Il est aussi probable qu’une simple conversion
analogique / numérique soit moins perturbée qu’une
multi transformation numérique / numérique pour
correspondre au matriçage propre de l’écran :
même en haute définition.
Jean-Claude Tornior
Juin 2005
CABLES
SECTEUR OPTIMISES
Si la conception
des câbles de transmission, modulation, haut-parleurs, vidéo
et numérique, est un art difficile qui allie technique pure et
une sorte de “cuisine” tirée d’expérience
et d’écoute, la conception des câbles secteur reste
pour beaucoup un mystère d’où émanent les
théories les plus fantaisistes.
A propos des premiers,
il est intéressant de noter les arguments développés
depuis des années par les différentes marques pour justifier
la suprématie de leurs réalisations: Time Delay Comp.:
Monster et PC-Monitor; Cuivre OCC: PC-Monitor; Boîtiers compensateurs:
MIT; Puissance accrue en Joules: MIT; fil de Litz: Audioquest; carbone:
Van den Hul; conducteurs plats: Flat Line et Tara Labs. Beaucoup d’entre
eux ont été aujourd’hui oubliés.
Pour les câbles
secteur, ce qui est difficile, c’est qu’il n’y a rien
à dire ou presque. Ceux qui sont vraiment incompétents
se bornent à reprendre les mêmes arguments que pour leurs
câbles haut-parleurs quand ils ne reprennent pas les mêmes
câbles en ayant soin de leurs refaire un “look”.
En effet,
en théorie si les câbles de modulation doivent transporter
l’intégralité des signaux en fréquence, il
en est l’inverse pour les câbles secteur qui doivent se
limiter à favoriser le 50 Hz du secteur aux dépends des
autres fréquences qui ne peuvent être que des pollutions.
Il y a aussi un autre phénomène qui concerne la
résonance de l’inductance constituée par
l’enroulement primaire du transformateur d’alimentation
avec la capacité constituée par les deux câbles
d’alimentation. C’est ce dernier phénomène
qui est la cause aujourd’hui du rejet quasi unanime des filtres
secteurs utilisant des éléments capacitifs.
Ce qui vient compliquer
considérablement la situation c’est la terre. Généralement
utilisée pour pouvoir accepter de fortes intensités les
fiches tripolaires se sont généralisées pour alimenter
les éléments alors que leur nécessité n’était
pas absolue de par la présence de transformateurs d’alimentation.
Casse-tête
pour les constructeurs : que faire de cette terre? Les plus hardis ont
osé ne pas l’utiliser et les autres l’ont relié...
Il est facile de critiquer mais par cet état de fait c’est
nous qui avons aujourd’hui le problème pour la réalisation
de nos câbles secteur. Comment faire pour minimiser les perturbations
causées par les liaisons de terre entre appareils? Nous avons
donc eu l’idée, ne pouvant supprimer le conducteur de terre,
de l’optimiser à la manière d’un câble
de transmission de données.
Les deux
modèles que nous introduisons comportent des conducteurs actifs
constitués de gros brins et une transmission de terre
optimisée indépendante du blindage proprement dit qui est
réalisé lui par un film d’aluminium relié
à une extrémité du câble sans fonction
conductrice.
PUREPOWER : 112
€ en 1 m
SIMPLEPOWER : 76 € en 1 m
Dans tous
les cas isolation intégrale PTFE et conducteurs en cuivre
argenté recuit. Ces deux câbles complètent la gamme
en dessous du POWERTRANS PLUS par une moins grande intransigeance et
une utilisation plus souple donc plus aisée du fait du
remplacement du conducteur monobrin ovale par des multibrins
constitués de gros brins.
Jean-Claude Tornior
Mai 2005
ESSAYEZ-NOUS !
L’importance
des câbles de liaison pour la reproduction du son ou l’image
est d’une importance capitale afin de tirer le meilleur parti
de vos précieux éléments.
Nous vivons au
quotidien l’étonnement de clients qui à la veille
de changer un ampli ou un projecteur nous consultent, essayent de nouveaux
câbles et retrouvent un nouveau plaisir avec leur système.
Les câbles
sont un peu à l’audio-vidéo ce qu’étaient,
il y a de nombreuses années, les pneumatiques à l’automobile.
Il y avait les pneus à “flancs blancs” qui “en
jetaient” mais ne tenaient pas la route et les premiers pneus
à carcasse radiale, sobres d’aspect, mais qui transformaient
l’automobile sur laquelle ils étaient montés.
De la même
manière, il n’est pas possible de discerner à l’aspect
les qualités d’un bon câble. Le cosmétique
marketing est passé par là et les constructeurs ont compris
qu’il était plus astucieux d’investir sur l’esthétique
du câble que sur ses éléments nobles constitutifs.
Pour mémoire,
il nous est arrivé de devoir modifier un imposant câble
numérique d’une marque américaine de renom dont
l’aspect cossu laissait entrevoir une somptueuse tresse en argent
d’au moins huit millimètres de diamètre qui s’est
avérée n’être que du tissus, la vrai tresse
se trouvant bien en dessous et minuscule.
De plus
certaines exigences techniques, telles que la taille des conducteurs,
la rigidité requise, voir encore la faible taille de
l’assemblage lui-même pour maintenir un temps de
propagation de groupe cohérent, vont à l’encontre
d’une démarche commerciale.
A tout ça vient s’ajouter une politique de hauts prix,
menée par certains, très insidieuse puisqu’elle est
souvent établie sans justifications techniques mais à une
seule fin marketing pour une clientèle très
influencée par cette “valeur” qui ne peut être
que justifiée! La “durée de vie” de ce type
de câbles est assez courte et les marques qui pratiquent cette
politique en sont amenés à changer
régulièrement leurs modèles pour ne pas être
victimes des nombreuses reventes à bas prix.
Si vous êtes
un mordu de la hi-fi ou de la vidéo et que vous n’êtes
pas immensément riche, vous devez rester très vigilants.
Le câble est un élément essentiel qui permettra,
si toutes les conditions sont requises, de faire fonctionner vos éléments
au “top”.
Nous avons
aujourd’hui acquis une solide réputation basée sur
notre service et le prêt de câbles sous caution. Nous avons
aussi développé une ligne de câbles en
téflon PTFE qui est devenue une référence en terme
de performances.
N’achetez
jamais un câble sans pouvoir en disposer à l’essai
au moins une semaine et surtout pouvoir le comparer à d’autres.
Méfiez-vous de votre enthousiasme car les audiophiles et les
vidéastes ont une passion déraisonnée qui les rend
très vulnérables et les amène à considérer
tout changement comme bénéfique, surtout s’il a
été onéreux.
Pour nous emprunter
: plusieurs manières:
Vous pouvez passer
sur place avec un chéquier ou une CB. Nous conserverons en caution
le montant de votre emprunt pendant la durée du prêt d’une
semaine. Si vous êtes en province ou dans la CEE, vous pouvez
effectuer le prêt par courrier ou par téléphone.
Il ne vous en coûtera que 10 Euros de frais d’envoi supplémentaires.
Jean-Claude Tornior
Mars 2005
GOUROU, MALGRE MOI !
La réalisation d’un câble de liaison semble à
priori très simple si l’on s’en tient aux manuels
d’électricité. Il suffit d’utiliser
principalement un matériau conducteur que l’on allonge
pour relier les deux points que l’on veut mettre au même
potentiel. Les seuls critères exigés sont la section qui
devra supporter l’intensité maximum, l’isolation en
fonction des pointes de tension maximum, et peut-être la
capacité entre conducteurs ainsi que la similitude des parcours
afin d’annuler les éventuelles réceptions radio. Ce
concept fonctionne très raisonnablement sur la plupart de
l’électronique moderne, voir même sur des appareils
de mesure. Ces derniers ayant trouvé une forme de
“parade” en utilisant un mode de fonctionnement
différentiel qui tend à compenser les éventuels
défauts des conducteurs.
A ma
connaissance l’audio haute-fidélité et la
vidéo, dans une moindre mesure, sont les seules techniques qui
aient prouvé les importantes différences que l’on
pouvait desceller entre les câbles de liaison.
La grande question
que l’on est en mesure de se poser et à laquelle je n’ai
pas de réponse : est-ce le mécanisme particulier de nos
sens qui nous permet de déceler ce que les appareils de mesure
ne “voient” pas ? Sans doute, car notre système d’audition
est très particulier et très loin de la perfection d’un
B&K. A partir d’un capteur médiocre (notre oreille)
qui met en jeu trois résonateurs ayant des fonctions précises
pour notre “survie” (directivité, communication orale
et reconnaissance des lieux), c’est un “programme cérébral”,
qui tel un ordinateur fournit à notre cerveau les informations
corrigées.
Cette théorie,
que je me suis forgé au cours des années, m’a fait
gagner beaucoup de temps. Tout d’abord dans la conception des
enceintes, puis aujourd’hui pour celle des câbles. Ainsi,
si une bonne enceinte ne peut pas avoir de mauvaises mesures, ce n’est
pas parce qu’elle aura de bonnes mesures qu’elle sera bonne.
Il en est de même pour les câbles, bien que l’on ne
puisse vraiment parler de mesures puisqu’elles sont toujours excellentes.
Mais la
similitude se situe dans la complexité des résonances que
l’on ne peut vraiment supprimer mais simplement masquer. A
l’instar d’une cavité d’enceinte, un
câble se comporte un peu comme un tuyau acoustique dans lequel
les électrons ont une circulation anarchique qui rebondit de
bord en bord en créant des résonances. Ainsi, on peut
utiliser certains raccourcis simplistes pour comprendre les similitudes
entre les deux techniques. La qualité du conducteur correspond
au matériau amortissant de l’enceinte (plus il est pur,
plus il mettra en évidence les résonances) : manque de
musicalité des cuivres OCC. La constitution physique et
l’agencement des brins conducteurs correspond aux chicanes de
l’enceinte qui empêchent les ondes stationnaires. La
qualité de l’isolant et sa tenue mécanique joue par
effet de mémoire comme les parois de l’enceinte qui en
vibrant sous des modes propres se trouvent à atténuer au
favoriser certaines fréquences.
Ainsi, le bon câble
ou la bonne enceinte seront capables de tout transmettre sans rien retenir
ni rien favoriser... Au regard de notre oreille !!!
Jean-Claude TORNIOR
Février 2005
LA TRANSPARENCE NE S'ENTEND PAS !
Je suis un constructeur heureux. Dans son dernier dossier
“câbles” du magazine Haute-Fidélité,
Laurent Thorin nous fait, à propos de l’ensemble THOT et
SUPER MAXITRANS, peut-être sans le savoir les plus beaux
éloges dont un concepteur de câbles puisse rêver. A
propos de l’écoute il parle d’équilibre. Pour
l’image il la qualifie de réaliste. Pour la dynamique il
trouve qu’elle confère à la musique son
intensité dramatique. Et pour les timbres les qualificatifs sont
: transparence, ouverture et finesse.
Même ses
réserves quant à l’image où il dit qu’elle
est vaste et qu’on peut faire mieux nous comblent de joie.
Pour moi un câble
doit transmettre les données (ici la musique) avec la plus grande
intégrité possible. Il doit respecter les ambiances et
la prise de son telle que l’ingénieur l’a réalisé.
J’ai
eu une position privilégiée pendant des années
où je devais évaluer les meilleures prises de son pour un
mensuel de musique. Pour cette évaluation, il était
indispensable d’utiliser une chaîne de reproduction
à la transparence exemplaire afin de “voir” le son
tel qu’il a été capté : type de microphones,
mixage, distance des micros et qualité de mastering.
Tous les câbles
à effets étaient à proscrire car ils masquaient
par différents artifices les qualités intrinsèques
de la prise de son : image trop large ou trop profonde, aigus surfaits
“montant aux enceintes” lors des « fortés »,
agressivité ou écrasement de la dynamique.
Pour les amateurs de musiques de tous genres, beaucoup ont
remarqué qu’il était difficile de trouver le
câble qui soit à la fois capable de reproduire la large
image et la profondeur d’un enregistrement “BIS” et
la présence, à la hauteur des micros, d’une cymbale
d’un trio de jazz.
Il est vrai que
le nombre de musiciens et aussi le type de musique impose deux styles
de prise de son. Et c’est là que l’on voit les vraies
qualités d’un câble par son absence de couleur propre
qui laisse transparaître la matière sonore telle qu’elle
a été captée.
Pour nous “HI-FI Câbles”, un câble ne doit pas
s’entendre. Il doit laisser circuler la musique avec
simplicité et naturel. Il doit pouvoir faire se lever un voile
qui existe entre la musique et vous.
Ne vous étonnez
pas de manquer d’enthousiasme à la première écoute.
C’est seulement lors d’un éventuel retour en arrière
qu’une frustration risque de se produire.
Plusieurs de nos
clients nous ont fait la remarque pleine d’humour qu’il
était plus facile de ne pas acheter un MAXITRANS que de s’en
séparer après avoir un peu vécu avec.
C’est pour
cette raison que nous avons organisé la méthode du prêt
sous caution. Comme disait une publicité : “Si vous essayez...
Vous êtes cuits”. Mais blague à part, le prêt
sous caution des produits de notre gamme peut souvent vous faire économiser
du temps et de l’argent. Il est quotidien pour nous de prêter
des câbles à de nouveaux clients insatisfaits et prêts
à changer des maillons de leur chaîne et qui se retrouvent
à redécouvrir tous leurs disques.
Jean-Claude Tornior
Janvier 2005
ISSUS DE LA FORMULE 1 !
Je vous assure que je n’avais pas bu. Si mes explications du mois
dernier sur les câbles secteur sont restées
incompréhensibles pour certains, c’est que le sujet
était difficile à développer et que par manque de
place je suis obligé d’utiliser de nombreux raccourcis qui
ne simplifient pas la compréhension.
Ce
qu’il fallait retenir, c’est que les câbles secteurs
sont grandement améliorés quand on supprime leur masse
côté appareils, ce que nous constructeurs ne pouvons faire.
Ces
derniers temps nous avions poussé nos développements vers
une recherche absolue des performances avec le SUPER MAXITRANS et le
THOT qui sont devenus les “Formules 1” de la hi-fi en
raflant pleins de “Grands prix” auprès des plus
prestigieuses “oreilles” de la profession. Mais cette
recherche absolue a un prix qui peut paraître parfois
disproportionné à l’utilisateur.
Alors à l’instar des fabricants automobiles, nous avons
essayé de développer des produits plus abordables en essayant
de conserver le maximum des qualités que nous avons obtenu avec
nos “câbles de course”.
Après avoir bien intégré différents
phénomènes déterminant les qualités
essentielles de transmission des signaux et définitivement
enterré de nombreuses “idées reçues”
mercantiles, nous nous sommes attelés à l’exercice
de style le plus difficile : essayer de conserver le maximum de
qualité en diminuant le coût.
Le premier
objectif était pour nous de concevoir un câble HP
isolé PTFE à moins de 15 € Grâce à une
configuration coaxiale, qui diminue le nombre
d’opérations, nous avons réussi à concevoir
le SIMPLETRANS proposé à 14 € le m Il conserve une
structure conductrice confortable et surtout l’isolation PTFE.
C’est un grand câble à petit prix.
Nous voulions aussi
introduire un câble de modulation à isolation magnétique
intégrale basse fréquence à un prix moyen. Le KHNOUM
est venu combler nos espérances. Il conserve les conducteurs
en étoile et reçoit un blindage une couche en ruban Permalloy.
Enfin, nous avons définitivement abandonné le câble
de modulation Transnap dont l’intérêt de constitution
avec les inconvénients liés à son absence de blindage
ne pouvait se comparer aux qualités obtenues sur les configurations
conventionnelles. Il est remplacé par un modèle qui devrait
devenir un “must”, car sans aucun doute le meilleur rapport
qualité prix du marché, le NOUT : 1 m (140 €), 0,75m
(118,50 €), 0,5m (97 €)
Ce NOUT,
pour un prix “accessible” est vraiment remarquable. Pour
ceux d’entre vous qui possédez une chaîne d’un
prix moyen mais avec un potentiel musical digne
d’intérêt, l’essai d’un ensemble NOUT et
SIMPLETRANS à un prix “raisonnable” risque de leurs
révéler des ambitions audiophiles : NOUT entre lecteur CD
et ampli et SIMPLETRANS de l’ampli aux enceintes.
Tous ces câbles doivent bien-sur être essayés.
Nous favorisons
une formule de prêts sous caution qui vous permettra de tester
gracieusement nos câbles sur votre chaîne avant achat.
Jean-Claude Tornior
Décembre 2004
NOUT, KHNOUM ET SIMPLETRANS !
Tout d’abord une petite mise au point concernant l’action
des câbles secteur que je vais essayer la plus simple et la plus
courte possible afin de laisser un peu de place pour les nouveautés.
Cette mise au point
ne concerne pas l’action directe mais plutôt une conséquence
secondaire que nous avons observée et qui perturbe les audiophiles
dans leur appréciation des qualités intrinsèques
de ces mêmes câbles.
Pour une
bonne compréhension, il est important de rappeler que la
transmission des signaux d’un appareil à l’autre est
réalisée par un câble (modulation ou vidéo)
qui transporte à la fois le signal et une
référence zéro appelée masse et c’est
la différence de tension entre ces deux points qui sera le
signal utile. C’est pour cette raison qu’il comporte au
moins deux conducteurs. Une autre fonction induite de ce conducteur de
masse est d’équilibrer le potentiel zéro des deux
appareils au prix de légers courants de fuite. La structure de
ce conducteur est au moins aussi importante, si ce n’est plus que
celle du conducteur principal. Chez HI-FI Câbles nous portons une
attention particulière à ce conducteur injustement
méprisé.
Or selon
la construction des appareils, les conducteurs de terre provenant de
l’alimentation secteur sont souvent mis en contact avec la masse
de l’appareil. Plusieurs scénarios peuvent se produire
selon la qualité de la terre ou son absence de
l’installation électrique. Dans tous ces cas les
conducteurs de terre en provenance des appareils formeront une boucle
en parallèle au conducteur de masse du câble de liaison
via la barrette d’alimentation et ses connecteurs de terre. Or
nous savons que la sonorité d’une liaison audio demande un
“réglage” parfait de tous les conducteurs du
câble de modulation. Si ce câble est bien
“réglé” à sa conception,
l’introduction de cette boucle supplémentaire ne peut
apporter que désagréments sous forme
d’agressivité ou d’empattement du grave.
Après avoir bien intégré différents
phénomènes déterminant les qualités
essentielles de transmission des signaux et définitivement
enterré de nombreuses “idées reçues”
mercantiles, nous nous sommes attelés à l’exercice
de style le plus difficile : essayer de conserver le maximum de
qualité en diminuant le prix.
Le premier objectif
était pour nous de concevoir un câble HP isolé PTFE
à moins de 15 € Grâce à une configuration coaxiale,
nous avons réussi à concevoir le SIMPLETRANS qui est proposé à 14 € le m
Nous voulions aussi
introduire un câble de modulation premier prix à isolation
magnétique intégrale basse fréquence.. Le KHNOUM
est venu combler nos espérances.
Enfin, nous avons
définitivement abandonné le Transnap dont l’intérêt
de constitution ne pouvait se comparer aux qualités obtenues
sur les configurations conventionnelles. Il est remplacé par
un modèle qui devrait devenir un “must”, car sans
aucun doute le meilleur rapport qualité prix du marché,
le NOUT : 1 m (140 €), 0,75m (118,50 €), 0,5m (97 €)
Tous ces câbles peuvent être bien-sur essayés.
Jean-Claude Tornior
Novembre 2004
EN ATTENDANT LA CANICULE !
Coincé entre mon climatiseur et une menthe à l’eau,
je m’étais préparé à profiter de la
chaleur de l’été afin d’extirper de mon cerveau
surchauffé quelques idées géniales (laissez-moi
y croire) pour approcher d’encore plus près notre idéal
audiophile.
Mais,
malgré tous les pronostics catastrophe, la chaleur n’est
pas venue. Alors je me suis décidé à sortir.
C’était le soir, la lumière irisait l’horizon
et dégageait des senteurs de terre humide. La nature
était bruyante car, après que le chant des cigales
s'était tut, les grillons avaient pris le relais et
créaient un fond sonore qui aurait pu paraître
assourdissant s’il n’avait été "porté"
par une chaude brise. Je me suis laissé entraîner à
penser: comment pourrait-on reproduire cette ambiance par nos
procédés de reproduction actuels et surtout que donnerait
un tel signal sonore, presque aléatoire, en 5.1 voir
compressé en MP3.
Nous vivons sous
l’hégémonie de la vidéo et du home cinéma
qui a pour un temps relégué le son de qualité au
titre d’accessoire. Accessoire de luxe, mais accessoire tout de
même, car l’image au bout de quelques minutes fait oublier
le son en accaparant en totalité l’attention. Ce qui est
plus grave, c’est que l’imagination est ainsi mise en repos
au profit d’images suggérées. L’aura dont
bénéficient certains acteurs n’est-elle pas due
à la sublimation de leur image par les films dans lesquels on
nous les impose.
Beaucoup d’entre vous ont résolu de remplacer leur système
stéréo par un système polyvalent audio vidéo
et sont désabusés au point de ne plus écouter de
CD. En effet, si ce n’est pas impossible, il est très difficile
d’obtenir une qualité équivalente avec cinq amplis
dans un coffret qu’avec deux amplis, voir deux mono.
La musique pure
au même titre que la lecture est un loisir qui exacerbe l’imagination
et combat le stress. Sa qualité de reproduction est un peu comme
une bonne syntaxe qui permet une lecture aisée. Ce qu’il
est le plus difficile à obtenir, c’est un naturel qui permette
de reproduire toute la dynamique sans fatigue d’écoute.
Les
câbles, au même titre que les pneus d’une voiture de
course, sont essentiels pour le résultat musical final. Ils sont
les principaux générateurs de “bruits
fantômes”provoqués par les “conflits”
conducteurs / isolant. C’est pour cette raison que nous utilisons
comme isolant essentiellement du PTFE en contact direct avec les
conducteurs. D’un coût élevé et d’un
façonnage délicat, il permet d’éliminer les
charges électrostatiques et par-là même
l’effet de mémoire ainsi que les déphasages
à hautes fréquences qui altèrent une bonne
propagation de groupe. Notre système de distribution direct nous
permet de le commercialiser à un prix accessible.
Ainsi, notre fond sonore de grillons a toutes les chances d’être
plus authentique dans sa subtile discrétion avec des liaisons
isolées PTFE qu’avec tout autre isolant.
Si vous en doutez
encore, pour vous convaincre nous utilisons un système de prêts
sous caution qui vous permet d’essayer gratuitement les câbles
sur votre chaîne avant de les acheter.
Jean-Claude TORNIOR
Octobre 2004
L'ECRAN MAGNETIQUE : CA MARCHE !
Après les énormes qualités apportées par
l’utilisation d’écrans magnétiques en alliage
de fer et nickel sur les câbles hi-fi tel HORUS, NEITH, THOT,
SOBEK ou encore SUPER MAXITRANS, nous avons voulu essayer ce type de
blindage sur les câbles de transmission d’images vidéo.
Il est
utile d’expliquer que nous vivons dans un environnement
magnétique terrestre constant et orienté sud-nord. Ce
champ subit des perturbations par tous les appareils qui transforment
l’intensité électrique en force selon la loi
d’Ampère et notre environnement moderne en est
saturé. Pour vous convaincre, vous n’avez
qu’à “balader” une boussole près de vos
câblages ou des fils secteur. Si le champ magnétique
terrestre est constant et orienté, la plupart des perturbations
qui l’affectent sont alternatives et de fréquences
diverses. Or, si un blindage conducteur classique,
généralement en cuivre tressé ou en feuille
d’aluminium, peut faire écran à des perturbations
magnétiques hautes fréquences, il sera inefficace pour
les champs basse fréquence ou non alternatif tel le
magnétisme terrestre. L’utilisation de plusieurs couches
d’un alliage Permalloy de nickel et de fer comme blindage permet
de créer une zone immunisée dans laquelle les courants
pourront circuler sans être affectés par les
phénomènes magnétiques.
Nous hésitions
jusque là à cette introduction pour des raisons d’économie
de marché : les amateurs vidéo, victimes de grandes longueurs,
ne semblant pas être sensibles à la qualité intrinsèque
des câbles et préfèrent mettre le prix sur des appareils
haut de gamme. Or le blindage magnétique coûte cher et
c’est sans doute une des raisons qui fait que personne n’a
encore essayé de nous copier, hormis ceux qui n’hésitent
pas à marquer antimagnétique pour un simple blindage.
Pour mémoire,
rappelez-vous certains dossiers home-cinéma dans lesquels des
composants à des prix d’exception étaient raccordés
par des câbles en simple PVC (cossus et plaqués or)
Alors, et tout
de même pour nos clients privilégiés qui croient
en nos développements, nous avons décidé de lancer
un SUPER TransS-VHS qui reprend la structure 2 x 75 ohms du TransS-VHS
et se voit doté en plus d’un blindage magnétique
et anti-gamma.
Pour avoir utilisé ce câble pour nos besoins personnels,
nous pouvons dire que les résultats sont exceptionnels tant pour
le rendu des couleurs que pour la netteté et le bruit de l’image.
Pour le moment,
suite à ce lancement confidentiel, plusieurs de nos clients ont
opté pour le SUPER TransS-VHS avec une grande satisfaction. Dans
l’avenir, nous étendrons sûrement ce type de blindage
à nos lignes YUV et RVB.
Le seul
“hic” reste le prix justifié par le blindage: pour 1
m = 94 € et 39 € le mètre supplémentaire. Mais
au dire de nos clients et du résultat qu’ils ont obtenu,
ce prix est largement justifié.
Comme tous nos câbles vous pouvez faire l’essai sous caution
dans des longueurs standard.
Jean-Claude Tornior
Juillet 2004
DANGER ! N'ESSAYEZ PAS LE THOT !
Le virus THOT est en train de se propager parmi les audiophiles. Rassurez-vous,
il ne s’agit pas d’un nouveau “bug” affectant
les chaînes haute fidélité mais d’un nouveau
câble de modulation qui une fois essayé entre deux éléments
devient impossible à remplacer.
Introduit à l’occasion de notre 10ème anniversaire
(ce n’est d’ailleurs que pur hasard), notre câble
de modulation THOT recueille un grand succès auprès des
mélomanes et sans support publicitaire se crée une réputation
exceptionnelle rien que par le bouche à oreille.
Remplacer n’importe quel câble par un THOT revient à
obtenir la même différence que lorsque vous remplacez un
câble de haut-parleurs par un MAXITRANS ou encore mieux par un
SUPER MAXITRANS : la matière sonore est plus dense, la dynamique
semble supérieure et les sons se détachent parfaitement
des graves aux aigus.
Ce
n’est pas étonnant car la configuration du THOT
s’inspire de la disposition “Double Star” des
conducteurs du MAXITRANS. Cette configuration procure une plus grande
dynamique objective et un recul significatif du bruit de fond. Toutes
ces qualités donnent l’impression que les enceintes sont
devenues plus grosses et plus puissantes et fonctionnent avec
facilité. Ainsi, l’on écoute souvent avec un
plaisir accru en mettant le niveau au potentiomètre
légèrement moins fort. Ce qui est aussi exceptionnel et
propre à cette configuration, c’est que les détails
rapportés ne le sont pas par un surlignage
“audiophile” de l’aigu mais au prix d’une
aération qui détache les sons les uns des autres et
apporte ainsi une plus grande impression de matière,
homogène à toutes les fréquences.
Cette sensation objective de dynamique est en grande partie due
à une propagation de groupe cohérente et une absence de
bruit de fond rémanent qui “creuse les silences”
entre les notes.
Comme vous
pouvez le déduire, le THOT donnera ses meilleurs
résultats associé au SUPER MAXITRANS. Ce sont
d’ailleurs les possesseurs de SUPER MAXITRANS qui se sont
précipités pour l’essayer en premier. Le THOT est
un câble d’une grande polyvalence et qui devrait
s’adapter dans la majorité des cas.
Toutefois, nous
rappelons qu’essayer un câble isolé PTFE sur une
chaîne dont les autres câbles ne le sont pas c’est
comme essayer des pneus sur une 106 pour les acheter pour une Ferrari.
A ce sujet nous
vous répétons d’utiliser le prêt sous caution.
Ce service, que certains considèrent à tort comme une
faveur, nous permet une position saine par rapport à nos clients.
Vous essayez sur votre chaîne pendant une semaine et vous n’achetez
que si vous êtes satisfaits.
Certains
d’entre vous essayent de nous faire plaisir en nous achetant sans
essayer « on vous fait confiance » Ce n’est
malheureusement pas ce qui nous touche le plus en comparaison des mails
enthousiastes d’audiophiles comblés, véritables
“lettres d’amour” de passionnés auxquels nous
avons permis d’approcher un peu plus leur vérité.
Jean-Claude TORNIOR
Juin 2004
ANNIVERSAIRE : 10 ANS DEJA !
Il y a maintenant dix ans que j’ai démarré HI-FI
Câbles. Ce commencement n’était en
réalité que l’aboutissement d’une longue
carrière que j’ai consacrée à la
reproduction d’un son de qualité.
Je dois
sans doute à une sensibilité exceptionnelle à la
restitution des sons d’avoir réussi à faire de mon
hobby mon métier. Prédestiné par mes parents
à une sombre carrière dans la physique/chimie, j’ai
étudié en autodidacte l’électricité
et l’électronique et plus particulièrement ce qui
pouvait me servir dans ma quête du son.
La passion peut
soulever des montagnes. Mais pour moi elle m’avait permis de rencontrer
celui qu’inconsciemment j’avais choisi alors comme "maître",
et pour lequel je voue encore une admiration et une reconnaissance sans
borne : Joseph Léon, le “génie” d’Elipson.
Ma passion devait être communicative car il prit même le
risque de m’engager.
Je vécus,
pendant dix ans, avec Elipson la partie la plus importante de ma vie,
pour plusieurs raisons. D’une part Léon était un
visionnaire du son. Ses réalisations, souvent à la limite
du réalisable en proto, étaient pour la plupart irréalisables
en série mais elles tenaient du génie. Les plus grands
progrès, repris ou non de nos jours, ont souvent vu le jour chez
Elipson : réflecteurs correcteurs de phase, charge symétrique,
résonateur, mise en phase des HP, etc. D’autre part, et
grâce à sa technicité, Elipson voyait graviter autour
de ses réalisations toute l’intelligentsia du son avec
laquelle il entretenait des relations très enrichissantes : preneurs
de son, techniciens de la “radio”, acousticiens médicaux,
musiciens, chanteurs, etc. Cela nous permettait d’être profondément
enracinés dans une réalité sonore que peu de concepteurs
ont la chance de connaître aujourd’hui.
Léon quittant Elipson, je décidais de continuer ma
quête du son à mon compte et ce fut l’aventure
Phonophone : L’installation d’un laboratoire de recherche
et le développement d’une gamme d’enceintes
utilisant des technologies nouvelles. Puis ce fut
l’électronique avec ampli et préampli et enfin le
lecteur de CD en 1985 qui eut le privilège d’être le
premier construit en France.
Après l’aventure Phonophone qui dut sa fin à l’action
conjuguée de la malchance, de la distribution et de mon propre
découragement, on me proposa de diriger SonMag.
Je ne savais pas
vraiment écrire, mais possédais toujours mes oreilles
et surtout disposais d’une connaissance incomparable des techniques
du son acquises en concevant des amplis et des enceintes. Ceci me permit
aussi, grâce aux bancs d’essai que je réalisais,
une parfaite appréciation des différents matériels
du marché et par-là même de me débarrasser
complètement des préjugés d’image de marque
de marketing et de publicité.
Je ne parlerai
que très peu de mon passage peu glorieux dans une grande entreprise
nippone dont je n’ai retenu que des réflexes de management
qui me servent pour la bonne santé de HI-FI Câbles.
La somme
de mes compétences me fit choisir par la revue
“Répertoire” pour animer une rubrique hi-fi et
évaluer les qualités des prises de son de la production
discographique. Ceci me permit d’ajouter à mon actif une
bonne “vision globale” des sources sonores
éditées car je disposais chaque mois à
l’écoute d’environ 70 des meilleurs CD de musique
classique sortis dans le mois. C’est aussi à cette
époque que par hasard je rencontrais les
“câbles”.
Au
début de HI-FI Câbles, motivé par le désir
d’aider les audiophiles désemparés par
l’inadéquation de l’offre, je ne voulais
qu’offrir la plus grande variété de câbles et
surtout permettre la possibilité d’essai gratuit. Puis le
temps a fait son oeuvre et, avec une équipe de
passionnés, nous a amené à concevoir les
câbles qui n’existaient pas sur le marché en
utilisant nos compétences électronique et
électroacoustique, et surtout le fabuleux laboratoire
d’essai que représentent nos emprunteurs.
Peut-être
les oreilles, façonnées par le temps et l’expérience,
sont-elles le meilleur des instruments de mesure.
J-C Tornior
Mai 2004
VOUS AVEZ DIT DERANGEANT ?
La passion peut mener à tous les excès, surtout pour les
passionnés d’image et de son. Quand on vit sa passion intensément
au travers des informations de la presse et des revendeurs, il est souvent
difficile de synchroniser les deux afin d’obtenir un bénéfice
personnel dont on puisse faire profiter son installation.
Je me faisais cette
réflexion à propos des nouvelles propositions de transmission
de données DVI et HDMI. Leur nouveauté nous laisse supposer
qu’elles ont été créées dans un but
qualitatif. Or pour l’HDMI nous n’avons pas encore d’expérience
mais pour le DVI, qui ne peut dépasser une longueur de 5 mètres,
on n’est pas loin de penser qu’il ne s’agit que d’une
simplicité pour les constructeurs qui visent à cours terme
une inter-réactivité entre l’écran plasma
et le tuner séparé permise par la double conduction de
ce système. Notre côté pratique nous incite toujours
à nous méfier du codage numérique, gourmand en
fréquence, qui ne s’allège qu’au prix de sévères
compressions et dont la transmission à fréquences élevées
pose des problèmes d’atténuation et de déphasage.
Peut-être rétrogrades pour une fois nous restons très
attachés aux S-Vidéo, YUV et RVB analogiques.
Lors
d’un palmarès d’installations Home-Cinéma
hors du commun rapporté par un magazine très
sérieux, nous avons été étonnés par
le contraste entre le coût prohibitif des matériels et la
légèreté des câblages. Les malheureux
utilisateurs ne doivent même pas se douter qu’ils
n’utilisent pas leur installation au meilleur de ses
possibilités, ou peut-être ne sont-ils que des «
Fashion Victims » rassurés de posséder “ce
qui se fait de mieux” : Encore un manque d’information.
Pour revenir à l’information, nous voulons saluer les forums de discussion qui
permettent aux passionnés de se transmettre leurs expériences,
leurs coups de cœur et leurs critiques. Ce qui est une bénédiction
dans ce climat de désinformation. Pour y avoir un peu flâné,
je voudrais toutefois attirer l’attention des surfeurs sur deux
pièges liés à ce système. Certains professionnels,
peu scrupuleux, ont découvert l’impact gratuit de ce moyen
de communication et sous couvert d’anonymat dénigrent,
complimentent ou orientent les conversations selon leurs intérêts
propres. L’autre danger plus désintéressé,
mais pernicieux, est l’audiophile passionné qui procède
à des essais d’une manière anarchique, obtient des
résultats qui le satisfont, on ne sait comment, et, sans faire
la part des choses, pour se rassurer qu’il détient “la
bonne parole”, essaye de convaincre le plus de monde à ses idées.
Nous avons travaillé récemment sur la vidéo en
y rapportant nos procédés de blindage qui font la réussite
incontestée des NEITH et SUPER MAXITRANS.
Nous avons
commencé par le SUPER TRANSS-VHS, en isolation intégrale
PTFE, qui se voit doté d’un triple blindage :
radiofréquence, magnétique basse fréquence et
gamma. Pourquoi le standard S-VHS? Parce que ce format est le plus
économique et celui qui supporte les plus grandes distances.
Comme l’apport de ces blindages est très onéreux,
cela nous permet quand même de proposer un câble
vidéo à près de 500 lignes de définition et
sans bruit de fond à un prix “acceptable”. Notre
réserve, découlant de la spécificité des
clients vidéo telle que nous avons pu la constater dans le
palmarès cité précédemment, est
motivée par l’utilisation de grandes longueurs et une
sensibilisation très moyenne sur l’importance de la
qualité des câbles en vidéo. Si, selon nos
espérances, nous arrivons à justifier la
différence de prix par un apport qualitatif réel sur la
qualité de l’image, nous pourrons mettre à
l’étude des modèles YUV et RVB utilisant le
même triple blindage.
Jean-Claude Tornior
Avril 2004
NON, JE NE VOUS AI PAS ABANDONNES !
Le Larzac, la dernière fois, c’était pour rire.
La fuite n’a jamais été une victoire. Alors peut-être
devrai-je faire réaliser mes câbles en Chine comme les
autres en capitalisant sur la mondialisation pour surfer en vainqueur
sur la main d’œuvre à bon marché. C’est
complètement dans l’air du temps et la délocalisation
a remplacé dans les salons mondains le licenciement pour cause
de rentabilité.
Hier à la télé, parce que je regarde quand
même la télé, on parlait justement de cette
délocalisation qui permettait de créer de la richesse
sans créer d’emploi mais qui surtout représentait
un immense danger qui consistait à offrir notre
expérience et notre savoir-faire à ces
“sous-traitants” qui pourront s’en servir à
leur propre compte.
Mais
ça ne nous concerne tellement peu. Je souris même en
imaginant la tête que pourrait faire le fabriquant chinois quand
il faudrait que je lui explique que les câbles ont un sens de
fonctionnement dont on ne sait toujours pas l’origine mais qui
demande certaines précautions lors de l’assemblage. Je
pense qu’il me prendrait enfin vraiment pour un illuminé,
genre de professeur Nimbus du câble quand je lui parlerai de la
nécessité d’un échantillon avant marquage
afin de déterminer le sens de celui-ci et par-là
même le sens d’utilisation.
Notre
grand privilège est que les Asiatiques n’ont pas les
mêmes exigences acoustiques que nous. Est-ce du à leur
morphologie ou à leur culture, le débat est ouvert depuis
déjà bien longtemps avec d’éminents
spécialistes qui ont développé des théories
parallèles voir contradictoires.
Les quelques réussites
commerciales dans ce domaine ont été le fruit de collaboration
entre des Américains ou des Européens qui ont fait produire
en Asie. Et cela ne concernait que de l’électronique et
quelques haut-parleurs.
Pour les
câbles, la seule interférence que nous subissons se situe
en trois points importants pour le grand public : l’apparence,
les arguments de vente et le packaging. Le prix reste relativement
élevé en rapport des performances car il est
générateur de marge et cautionne une qualité
soi-disant supérieure. Ce sont les câbles que vous trouvez
dans de somptueux blisters et qui sont généralement
marqués OFC, OCC, 50ohms, isolés téflon, etc. Ce
sont d’ailleurs les câbles les plus “dangereux”
car ils ont des prétentions acoustiques
désordonnées. J’entends par-là qu’ils
ont une telle rage de prouver qu’ils apportent quelque chose
qu’ils en font généralement trop et sont
insupportables et sans raffinement.
A l’opposé tous les produits HI-FI Câbles créés par notre équipe
sont fabriqués en France dans une usine répondant aux
plus hautes exigences aéronautique et militaire. Le façonnage
du téflon PTFE est une spécialité de cette usine
et tous les câbles HI-FI Câbles sont réalisés
avec une isolation intégrale PTFE. Cela veut dire que les conducteurs
sont directement gainés par du PTFE ce qui est délicat
et onéreux et permet seulement une exemplaire tenue mécanique
et une absence d’effet de mémoire et de bruit de fond...
Entre autre.
Nos plus récents développements nous ont permis de
réaliser pour la première fois des câbles de
transmission entièrement isolés des perturbations
magnétiques ce qui a été un progrès
colossal dans la qualité de transmission des signaux complexes.
Il faut rappeler qu’un blindage conducteur en cuivre ou aluminium
est inefficace contre les forces magnétiques basses fréquences
qui perturbent le signal.
Pourtant depuis
quelques temps certains câbles traditionnels blindés cuivre
sont devenus miraculeusement aussi anti-magnétiques ! Sur la
pub du moins...
Jean-Claude Tornior
Mars 2004
JE VAIS ALLER FAIRE MES CABLES DANS LE LARZAC !
Je crois que je vais aller m’inscrire à la Confrérie
Paysanne et militer pour la non-mondialisation ou plutôt rejoindre
Jean-Pierre Coffe pour la recherche du goût pour ne pas dire du
bon goût. L’immoralité du commerce moderne dans lequel
l’argent appelle l’argent sans respect du simple plaisir
me laisse sans son. La chasse aux consommateurs se fait à l’aide
de publicités tapageuses, de leurres artificiels, de mensonges
commerciaux et de somptueux lieux de vente. Dans l’ordre des priorités
le design et le marketing des produits sont beaucoup plus important
que leurs qualités intrinsèques. Les produits sont d’ailleurs
régulièrement remplacés afin de devancer un éventuel
“bouche à oreille” assassin.
La
concurrence est cruelle et ne fait pas de quartier. Ainsi, après
notre introduction des câbles isolés téflon on a vu
apparaître l’argument “isolé
téflon” dans les publicités de câbles
même basiques. Dans le meilleur des cas ce n’était
que la fiche qui possédait un peu de téflon. On a
même vu une marque pas trop sérieuse indiquer isolé
téflon pour sa fibre optique. Dans son empressement le chef de
produit avait du mal se faire comprendre par les fabricants chinois qui
avaient rajouté “isolé téflon” sur
tous les câbles, même ceux qui ne possédaient pas
d’isolation. Se retrouvant débordé par les faux
téflon, et compte tenu que l’appellation téflon est
devenue une marque déposée générique de
Dupont de Nemours étendue commercialement à des
dérivés qui n’en possèdent pas les
qualités, nous avons alors précisé PTFE, ce qui
limitait l’utilisation au
polytétrafluoréthylène. Nous pensions alors
dissuader les malfaçons. Nous étions très
naïfs et n’avions pas estimé à sa juste valeur
jusqu’où pouvait aller la malhonnêteté
commerciale. Mais peut-être n’est-il pas
considéré être malhonnête que de profiter des
carences de la législation actuelle et notre
honnêteté commerciale n’est-elle qu’un baroud
d’honneur d’une génération passée. Il
nous faudrait en effet, pour faire respecter l'appellation isolation
PTFE, engager une procédure coûteuse et dont l’issue
serait hasardeuse. En effet pourquoi PTFE ne voudrait-il pas dire
“Peux Tout Faire Excellent”.
Si tous les consommateurs
ne lisent pas nos publicités, nous sommes flattés d’avoir
une audience exceptionnelle de la part de nos collègues vendeurs
de câbles. Pour ceux qui manquent d’imagination nous sommes
devenus une source intarissable d’arguments commerciaux inédits.
Ces argumentations ne sont la plupart du temps devenus que de pieux
mensonges qui ne se retrouvent en rien dans la réalisation des
câbles. Nous avions pensé un temps dresser une liste des
fidèles de notre “fan club” avec la liste des arguments
repris. Cela aurait pu être cocasse avec en plus un descriptif
de ce qui aurait du y être et qui n’existait pas. Mais cela
nous aurait entraîné dans une polémique sans intérêt.
Il nous a semblé plus judicieux de continuer à mettre
toute notre énergie dans la recherche et le développement
de nos produits en égratignant légèrement et d’une
manière impersonnelle ceux qui reprennent nos arguments sans
trop les comprendre.
Dernièrement
notre “fan club” s’est enrichi d’un recrutement
de choix qui nous a un peu étonné et surtout déçu.
Mais les temps doivent être durs et la conquête des nouveaux
clients n’a pas de prix. Alors pourquoi ne pas inventer de nouvelles
mesures avec des chiffres impressionnants lancés à la
sauvette et surtout sans référence. Pourtant les dB ne
sont-ils pas une valeur de rapport différentiel ?.. Cela me rappelle
une fumeuse histoire de “joules” qui en son temps avait
beaucoup impressionné puis fait rire les audiophiles.
Jean-Claude Tornior
Février 2004
LA METHODE HI-FI CABLES !
Ce matin j’ai reçu un e-mail qui me renvoyait sur une page
d’un site en anglais où un certain Mr G... D....S...
réglait son compte d’une manière péremptoire
à tous les fabricants de câbles qu’il qualifiait
« d’Exotic » (sauf lui-même), sous la forme de
“réponses à ce que vous voulez savoir presque sans
l’avoir demandé”. Ce qui était cocasse et
rompait avec le ton de “monsieur je sais tout”, c’est
que pour terminer la démonstration ce monsieur aboutissait
à une simple implication de la capacité du câble
dans le résultat musical. C’était un peu
décevant et ce monsieur que l’on découvre
fabriquant aussi du câble, voyez-vous, ne doit pas avoir une
grande culture dans la reproduction sonore pour oser ressortir une
théorie que tous les chercheurs sérieux ont
abandonné.
Dans le
même esprit, il y a maintenant quelques années, je
m’étais fait agresser sur un forum par un monsieur fan
d’une marque d’enceintes Do... ou peut-être
même importateur et qui avait submergé le forum de la
bonne parole de son gourou qui expliquait en substance que les
câbles avaient de l’importance sur les mauvaises enceintes
et pas sur les bonnes (les siennes bien-sur) Il terminait son
exposé par une flopée d’équations auxquelles
il n’était pas possible de résister, il ne manquait
que le bon de commande.
Il est vrai que la technique des câbles est un peu déroutante
par rapport aux éléments traditionnels de l’électricité.
Nous-mêmes sommes un peu désemparés pour vous convaincre
de notre honnêteté et de notre sérieux technique,
voir de notre grande compétence issue d’une longue expérience.
Il faut l’avouer, à part vous prêter les câbles
afin que vous jugiez sur vos propres éléments, nous manquons
d’arguments et nous nous refusons à en inventer. Nous sommes
même un peu réticents à divulguer certaines de nos
particularités.
Ce
n’est pas que nous craignions la copie, car de ce
côté là nous avons pris quelques précautions
dont les plus efficaces sont un prix de vente raisonnable avec de
faibles frais de distribution. Mais nous craignons surtout
l’utilisation publicitaire abusive du principe de nos
onéreux moyens de fabrication. Je m’explique. Pour
atteindre certaines qualités que vous avez pu constater sur nos
câbles, nous avons recourt à des techniques
sophistiquées, donc chères, tant pour le traitement des
conducteurs, la manière de fritter le téflon PTFE ou
encore la manière de blinder l’ensemble. Souvent la
méthode est plus onéreuse que la matière et ce
n’est pas facile à valoriser.
Récemment nous avons eu à modifier un câble C....
sur lequel était marqué téflon PTFE. Mon
technicien était scandalisé. Le diélectrique
fondait à la chaleur du fer ce qui démontrait qu’il
n’était pas en PTFE. Que faire dans ces cas là ?
Attaquer pour publicité mensongère! Pour ne parler que du
PTFE, il suffit à un constructeur peu scrupuleux de mettre une
couche de ruban “plombier” même pas fritté
par-dessus les isolants polyéthylène ou encore utiliser
une fiche isolée téflon pour pouvoir utiliser
l’appellation sur son câble entier dont les performances ne
seront en rien améliorées. Heureusement, beaucoup de nos
clients sont devenus nos meilleurs ambassadeurs et nous
récupérons les audiophiles les plus intransigeants avec
une fidélité dont nous sommes fiers et que nous ferons
tout pour conserver.
Ah, surtout, n’oubliez
pas de lire Haute Fidélité de novembre dans lequel Laurent
Thorin est très élogieux sur le Super Maxitrans et il
sait de quoi il parle car il vit avec depuis de longs mois.
Jean-Claude Tornior
Décembre 2003
PATIENCE ET LONGUEUR DE TEMPS !
L’importance des câbles de transmission de données
n’est aujourd’hui plus à démontrer. Cette
prise de conscience générale outrepasse même
parfois la raison. Certains, qui autrefois n’utilisaient que du
“Sindex” pour relier leurs haut-parleurs à
l’ampli, se lancent aujourd’hui dans de fortes
dépenses pour acquérir le nec plus ultra (justifié
par un prix aussi nec plus ultra) en câble sans parfois essayer
de faire la part des avantages qu’ils vont en retirer.
Nous ne le répéterons
jamais assez : même un câble de prix indécent doit
s’essayer. Surtout il ne faut jamais admettre que c’est
en raison de sa valeur qu’on ne peut pas vous le prêter.
Si vous admettez cela vous êtes prêt à faire un bon
pigeon.
Il y a aussi l’achat impulsif du câble parce qu’il
est “à la mode”. C’est un peu le cas des
câbles secteur en ce moment. Tout se vend et parfois des produits
à la limite du placebo. Souvent même les victimes sont
consentantes en ne pratiquant dans le meilleur des cas que des essais
non rationnels afin de se donner bonne conscience.
A notre humble
avis, et si votre ambition est de faire progresser votre chaîne
et non pas d’engraisser les vendeurs de matériel, il est
des règles de base logiques avec lesquelles il ne faut pas transiger
si l’on ne veut pas s’engager sur de mauvaises pistes de
compensation dont il sera très onéreux de ressortir.
Que ce soit en
audio ou en vidéo le câble essentiel est toujours celui
qui transmet le signal ! C’est par lui qu’il faut toujours
commencer la mise au point.
Un vieux
“truc” très utile est de toujours partir des
câbles “basics” livrés avec les appareils qui
ne sont ni bon ni mauvais mais qui n’ont pas assez de
caractère pour vous induire en erreur comme les entrées
de gamme au design somptueux OFC ou OCC. Donc partez de ces
câbles d’origine pour tester les différents
modèles.
En audio
c’est un peu plus complexe car il y a deux types de câbles
: modulation et haut-parleurs. L’expérience nous a
démontré que le câble HP est celui qu’il faut
choisir en premier. Nous ferons la même suggestion que
précédemment en suggérant de faire le choix du
câble HP en utilisant des câbles de modulation basics.
Ensuite seulement en laissant les câbles HP en place vous pourrez
peaufiner le choix des câbles de modulation. A ce moment
là peut-être serez vous même tenté de revenir
sur le choix du câble HP.
Le choix du câble secteur vient en dernier et ne doit être
affiné que sur une chaîne déjà équilibrée
afin d’améliorer encore les performances. Si ce n’était
le cas le “bon” câble secteur risquerait de mettre
encore plus en évidence certains défauts.
Vous avez compris
que pour faire ces essais il faut disposer de différents câbles
de différents types simultanément. Pour ceux que nous
distribuons, pas de problème et rien ne vous empêche d’emprunter
les autres à différents endroits car les marques les plus
onéreuses pratiquent un redoutable protectionnisme de leur distribution
par des contrats d’exclusivité.
Jean-Claude Tornior
Novembre 2003
TRANS-AES
EBU 2 BLINDE "LFEMI" !
Les incomparables avantages que nous ont procuré notre blindage
LFEMI (pollution électromagnétique basse fréquence)
nous incitent à pousser cette innovation exclusive de HI-FI Câbles
sur tous nos produits hauts de gamme.
Ainsi
notre câble numérique TransAES/EBU 110 ohms qui
connaissait déjà un grand succès se voit
aujourd’hui complété d’un grand frère
le TransAES/EBU 2 blindé anti-magnétique. A l’occasion
de ce développement, ce câble a été entièrement
revu au niveau des conducteurs et de leur tressage afin d’obtenir
ce qu’il se fait de mieux en transmission numérique symétrique.
Nous profitons
de cette occasion pour effectuer un petit rappel technique sur la liaison
AES / EBU 110 ohms et ses avantages sur la liaison coaxiale 75 ohms.
Une liaison numérique AES / EBU s’apparente dans sa constitution
à une liaison analogique symétrique. Cependant, comme
elle doit acheminer des signaux carrés dont les fréquences
fondamentales sont de plusieurs MHz et les harmoniques dépassent
le GHz elle doit répondre à une impédance de transmission
accordée à 110 ohms. Nous en profitons pour répondre
à une tendance lancée par des petits malins du marketing
qui ont répandu l’idée que la liaison analogique
devait-être de 50 ohms : dans la liaison analogique audio on se
moque de l’impédance des câbles les impédances
d’entrée et de sortie dépassant généralement
10 000 ohms. Les câbles de 50 ohms coaxiaux sont utilisés
en transmission numérique professionnelle pour des signaux encore
plus élevés que l’audio numérique.
Donc, dans
notre câble AES / EBU qui se termine par des fiches XLR, nous
avons 3 conducteurs dont la masse-blindage. Les deux conducteurs actifs
sont nommés + ou - ou encore chaud et froid. Leur potentiel
relatif varie en opposition de phase l’un de l’autre et la
somme des deux correspond au signal. Leurs tensions sont
généralement symétriques par rapport au conducteur
de masse mais sans que ce soit une obligation, ce conducteur de masse
n’étant à aucun moment pris comme
“référence” à la différence de
la liaison asymétrique. C’est dans cette différence
que se trouve tout l’avantage. Les courants
d’équilibrage de masse, qui circulent d’un appareil
à l’autre par les conducteurs de masse des câbles,
occasionnent des tensions parasites qui, dans le cas d’une
liaison asymétrique 75 ohms viennent se superposer en
décalant ainsi la tension de référence. Dans
l’AES / EBU cela ne se produit pas car la conduction de masse
peut fluctuer sans que cela intervienne sur
l’intégrité des signaux transmis par les deux
conducteurs indépendants. Comme le “Jitter” est
principalement produit par ce déréférencement du
signal à 50 ou 100 Hz, les liaisons AES / EBU sont
généralement dépourvues d’effet
“Jitter”. Si vous possédez des appareils munis de
ces connecteurs n’hésitez pas, c’est la meilleure
liaison audio-numérique. Le TransAES/EBU 2 sera disponible en
prêt et à l’achat dès fin septembre.
Jean-Claude Tornior
Octobre 2003
LE SECTEUR : EUREKA... BLE !
De ne prendre que de courtes vacances nous a permis de travailler (un
peu plus) sur un sujet qui nous tient à cœur: Le câble
secteur.
En bons cuisiniers que nous sommes, nous l’avons passé
à toutes les sauces pour essayer de comprendre ce qui en lui
peut modifier, en défiant les théories scolaires, la
qualité du son ou de l’image.
Tout
d’abord un peu de “phyloaudiophilie”. Le câble
secteur est constitué de deux parties actives principales : les
conducteurs d’alimentation en tension (phase et neutre) et la
terre. Dans leur utilisation pratique les premiers ne sont jamais en
contact avec le circuit, ils se contentent d’exciter le primaire
du transformateur d’alimentation qui par flux magnétique
va créer les tensions d’utilisation requises dans les
enroulements secondaires. Le transformateur isole donc le circuit et
par-là même l’appareil lui-même du potentiel
secteur ce qui devrait permettre ainsi de se passer de la
sécurité d’une terre. Il est utile de rappeler que
la terre est une sécurité essentielle sur les appareils
ménagers dont les moteurs et autres résistances
chauffantes sont directement alimentés par le secteur ce qui les
rend potentiellement dangereux dans le cas d’une
défaillance d’isolement de l’un de ces composants.
Dans les appareils hi-fi vidéo, qui sont prévus pour
fonctionner en “chaîne”, l’utilisation
d’un transformateur d’alimentation isolant est obligatoire
pour permettre à ces différents maillons
d’être reliés entre-eux et de créer un
potentiel référence de masse au prix de légers
courants dans les câbles de liaison.
Le
rôle du conducteur de terre est plus diffus et sournois. Il est
initialement prévu, pour des raisons de sécurité,
afin de protéger l’utilisateur d’éventuelles
fuites secteur sur le coffret ou les boutons : ce qui est fort
improbable compte tenu de la présence du transformateur.
Où les choses se compliquent, c’est qu’il
n’existe pas d’harmonie dans la manière dont les
constructeurs connectent cette terre à l’intérieur
de l’appareil. Cela peut aller de la liaison directe à la
masse du circuit, relié lui-même au coffret
jusqu’à sa non-utilisation, non connecté à
l’intérieur de l’appareil.
Nous avons ainsi,
en utilisation audio, essayé de déterminer d’une
manière pratique les types d’influences que pouvaient avoir
les constituants d’un câble secteur.
La nature des conducteurs
actifs d’alimentation (phase et neutre) interfère, un peu
comme un câble d’enceinte, sur les qualités de douceur
ou de dynamique de restitution. L’isolation de même ce qui
permet encore au PTFE de montrer sa supériorité en absence
de bruit. L’hypothèse à laquelle nous pouvons penser
aisément est celle d’une résonance des conducteurs
avec l’impédance complexe du primaire du transformateur
: mais cela reste à démontrer.
Quant
à la liaison de terre, à part sur les appareils sur
lesquels elle n’était pas branchée, elle ne nous a
apportés que des déconvenues. Dans une situation
classique où les différents cordons secteur sont
reliés à une même barrette qui relie toutes les
terres, il nous a semblé que ce “bouclage”
supplémentaire venait s’ajouter en parallèle
à la transmission de masse déjà
réalisée par les câbles de modulation de
qualité et nuisait un peu à l'équilibre
déjà obtenu par ces seuls câbles. Cela veut aussi
sans doute dire que dans une situation différente dans laquelle
l’équilibre ne serait pas satisfaisant avec les
câbles de transmission, l’action caractérisée
du conducteur de terre, pour peu qu’elle aille en sens inverse
serait jugée bénéfique.
Pour mon
usage, et dans tous les cas, j’ai supprimé la terre
côté appareils, mais je ne vous ai rien dit !
Jean-Claude Tornior
Septembre 2003
NOUS NE
PRENONS PAS DE VACANCES !
Ce n’est pas tout à fait vrai car nous serons fermés
la semaine du 11 au 16 août pour de courtes vacances.
Le grand
succès de notre NEITH a un peu éclipsé dans notre
esprit et par-là même dans notre communication nos
câbles vidéo qui font pourtant le bonheur de bon nombre de
vidéastes exigeants. Ceux-ci, comme plusieurs de nos produits et
principalement le MAXITRANS, font une carrière discrète
dont la seule promotion est un petit peu notre réputation
grandissante et surtout un formidable bouche à oreille auquel
même certains revendeurs participent d’une manière
désintéressée.
Depuis maintenant
plus de huit ans que nous sommes spécialisés dans les
câbles, nous avons accumulé une expérience spécifique
qui est venue compléter l’expérience des années
passées par Jean-Claude Tornior en recherche et développement
des techniques de reproduction sonore tous azimuts.
Si on découvre
aujourd’hui que les câbles sont des éléments
prépondérants pour la qualité de restitution du
son comme de l’image, leur adaptation aux éléments
actifs est une condition importante d’une satisfaction pleine
et entière.
Il faut avoir constamment à l’esprit que la perception
humaine est à la fois très sommaire en comparaison des
microphones ou des capteurs vidéo actuels mais aussi que paradoxalement
notre cerveau est capable de détecter la moindre imperfection
qu’aucun appareil de mesure ne pourra révéler.
Certains d’entre
vous ont une telle humilité qu’ils ne se sentent pas capables
d’évaluer le rendu de leurs appareils. Alors ils se réfèrent
aux réputations ou aux publicités. C’est le bon
moyen pour payer très cher et ne pas aller au bout de ses possibilités.
Ce sont les essais personnels et ceux entre amis qui vous permettront
de déjouer les pièges du marché. Le plus cher n’est
pas toujours ce qui vous convient le mieux. Nous en avons l’expérience
car on vient souvent nous voir quand il est trop tard pour essayer de
réparer par les câbles.
Surtout que plus
on progresse dans l’aboutissement des réalisations, plus
les produits pointus ne peuvent plus réellement assurer une compensation.
Un de nos clients plaisantait ainsi sans mesurer la portée de
ses réflexions : “Il va devenir difficile de trouver les
appareils à mettre entre de tels câbles”.
Il faut aussi se
méfier des idées reçues qui pourront vous faire
manquer le bon choix et la hi-fi et la vidéo battent un record
pour cela. Plusieurs essais peuvent être réalisés
à peu de frais et vous édifier.
Tout
d’abord la liaison symétrique a une réputation de
supériorité absolue sur l’asymétrique.
C’est théoriquement et généralement exact
mais cela dépend essentiellement de la manière dont elle
est réalisée. Dans la plupart des cas le circuit de
symétrisation est rajouté en entrée ou en sortie
à un circuit d’amplification asymétrique.
L’importateur jurera d’ailleurs ses grands dieux que
l’ampli est entièrement symétrique.
Nous
pouvons aussi parler du RVB qui passe pour être
inconditionnellement supérieur au S-Vidéo. Pourtant la
définition reste sensiblement identique dans les deux cas car
c’est la séparation de la luminance,
réalisée dans les deux cas, qui est déterminante.
De toute manière, en final les signaux sont transformés
en signaux numériques afin de piloter le LCD ou le DLP. La
particularité d’un seul conducteur pour la chrominance
rend à l’usage le S-Vidéo moins fragile et moins
sensible aux grandes distances.
Ceci pour vous
conseiller de procéder à vos propres essais afin de tirer
les meilleurs résultats de vos éléments. Votre
liaison asymétrique, dans votre cas, est peut-être supérieure
à une liaison symétrique. Ou encore votre liaison S-Vidéo
ne pourra pas être surpassée par du RVB. Ces exemples sont
bien-sur basés sur des exceptions, mais qu’en est-il pour
vous?
Jean-Claude Tornior
Juin 2003
NOUS N'AVONS
PAS CHANGE !
Nous ne saurons jamais assez remercier l’équipe du
magazine “Haute-Fidélité” qui, sur son
numéro de mars 2003, a consacré nos nouveaux câbles
et par-là même nos nouveaux développements sur les
pollutions magnétiques.
Que de
chemin parcouru depuis nos timides débuts et nos prises de
position d’alors, de ne jamais “fabriquer” nos
propres câbles. Personne ne connaît son destin ni les
rencontres qui peuvent l’influencer. La première de
celle-ci fut avec du fil monobrin argent pur gainé téflon
qui nous donna envie d’essayer de construire des prototypes pour
notre propre utilisation. Les résultats furent encourageants,
bien que “désordonnés” au niveau des
qualités apportées. Un équilibre acceptable fut
dans un premier temps obtenu en plaçant en série un
conducteur en cuivre multibrins isolé polypropylène. Ces
développements intéressants liés à des
modifications de paramètres firent l’objet d’une
démonstration directe parrainée par la NRDS au Salon du
Son qui se tenait à l’Hôtel Concorde, mais je ne
sais plus quelle année. C’en était fait, le virus
était en nous, et si le fil monobrin argent pur a rapidement
disparu, et pas seulement pour des raisons financières,
l’isolation téflon PTFE est devenue notre impératif.
A cette époque
nous étions loin de nous douter où cette quête nous
entraînerait. Nous savions déjà qu’il n’était
pas possible d’évaluer les qualités des câbles
par des mesures car nous avions essayé de différencier
les câbles de marque que nous revendions ainsi. Les résultats
obtenus n’avaient aucune relation avec l’écoute.
Nous avons donc
joué les gâte-sauce en tirant parti de nos erreurs et en
sacrifiant des kilomètres de fils afin de trouver les points
déterminants et les bonnes combinaisons : Texture conducteur,
recuisson et cristallisation, diélectrique et blindage.
Il nous a aussi fallut trouver les bons partenaires, car nous ne sommes
pas des industriels, pour réaliser nos prototypes selon nos exigences
et à un prix qui nous permette d’amortir nos recherches
et un service client qui peut aller jusqu’à détruire
1 Km de câble payé non conforme à nos exigences
(histoire “mal” vécue)
Il est
vrai qu’aujourd’hui où un semblant de succès
pourrait nous monter à la tête, certains d’entre
vous pourraient croire que notre passion a fait place au pur commerce.
Nous tenons à les rassurer. La passion qui nous anime est plus
que jamais là. Même si Jean-Claude Tornior
n’apparaît plus que rarement au comptoir, absorbé
par ses travaux de développement et sa participation au service
téléphonique client, tous les collaborateurs sont des
“mordus” et peuvent répondre à votre attente.
Nous continuons
à nous faire une haute idée du service que nous pouvons
rendre par notre compétence à nos clients, souvent induits
en erreur par des propos ou des articles mercantiles reprenant des arguments
marketing dans le désordre afin de mieux profiter de leur confusion.
Si nous aimons
beaucoup nos câbles, nous respectons nos concurrents et surtout
les goûts et les avis de nos clients. Nous ne sommes pas des intégristes
du son et faisons passer avant tout l’intérêt du
client. C’est pour cette raison que nous favorisons à l’extrême
la possibilité d’essayer les câbles au moins une
semaine avant achat.
Jean-Claude Tornior
Avril 2003
JE SUIS
UN CONCEPTEUR HEUREUX !
Notre introduction des nouveaux câbles à haute
immunité est un succès total. Même les audiophiles
les plus chevronnés sont restés subjugués par la
restitution exceptionnellement musicale de ces nouveaux produits.
Pour
parler un peu de moi et de mes relations avec la reproduction sonore,
on peut dire que je suis “tombé dedans” quand
j’étais petit et que je n’en suis plus jamais
ressorti. Ma quête du son authentique m’a pris toute ma vie
et m’a apporté des doutes, des angoisses, mais aussi mes
plus belles satisfactions.
Alors, en
ce moment, je me “shoot” de NEITH, de SUPER MAXITRANS, de
POWERTRANS PLUS et de SOBEK. L’immunité apportée
par le mumétal et le Kapton R crée une transparence
incomparable. Le bruit de fond du câble a disparu et les
détails les plus infimes nous sont révélés
sans surlignage excessif, avec naturel et simplicité, comme si
un bouchon avait été ôté entre les musiciens
et les auditeurs.
Ce silence
électronique met encore plus en valeur les nuances subtiles
entre harmoniques que l’isolation PTFE autorise par un temps de
propagation de groupe parfait. Les écoutes sont d’une
grande subtilité, toutes en finesse et en douceur. Ne comptez
pas sur cette série de câbles pour vous faire ressortir
les détails à la “manière audiophile”
mais au contraire pour les restituer sans artifice avec naturel et
spontanéité.
A ce
propos, nous avons alors bien naïvement (comme d’habitude)
qualifié nos câbles comme immunisé EMI / RFI,
pensant ainsi nous démarquer des blindages traditionnels. Comme
d’habitude, encore, nous avons vu naître des câbles
certifiés EMI / RFI. Après de nombreuses recherches, nous
nous sommes aperçus que la norme est assez tolérante et
que tous les câbles s’ils possèdent un blindage sous
forme d’une tresse classique peuvent y prétendre. Ainsi,
pas besoin de blindage mumétal pour être qualifié
EMI (interférences électromagnétiques) En effet,
ces interférences peuvent être modulées à
différentes fréquences. Pour les fréquences
élevées, un simple blindage conducteur en tresse de
cuivre, tel celui pour les radiofréquences, peut convenir.
Dès que ces fréquences s’abaissent et
s’approchent du continu tel le magnétisme terrestre, le
blindage cuivre devient inefficace et il est nécessaire de faire
appel au mumétal, alliage de fer et de zinc aux fortes
capacités magnétiques, comme utilisé dans les
transformateurs ou les blindages de haut-parleurs.
Ainsi, pour nos
câbles il faudrait inventer une nouvelle norme LFEMI (Low Fréquency
Electro Magnetic Interference)
Nous ne pouvons que vous conseiller de nous emprunter ces câbles
sous caution afin de permettre à vos électroniques ou
vos enceintes de donner leur pleine mesure. Croyez-moi, vous serez étonnés
au-delà de ce que vous pensez comme nous l’avons été nous-mêmes.
Jean-Claude Tornior
Mars 2003
NEITH :
LA QUADRATURE DU CERCLE !
Personne n’ose plus mettre en doute l’apport des câbles
dans la qualité de restitution d’une chaîne hi-fi.
Ceux-ci ont acquis leurs lettres de noblesse au point que certains n’hésitent
pas à comparer les différences créées comme
équivalentes voir supérieures à celles obtenues
par le changement d’un ampli ou d’un lecteur de CD. Pour
notre part, il nous semble plus logique de préciser que les câbles
en fonction de leurs qualités ne font que mettre en valeur les
qualités et les défauts des appareils qu’ils relient.
Le plus merveilleux câble du monde, s’il existait, ne pourrait
en aucune manière rendre bon un appareil de mauvaise musicalité.
Au cours des années,
nos éléments d’évaluation qui nous permettent
d’entendre les différences des câbles qui les relient
ont été obligés d’évoluer pour devenir
de plus en plus transparents afin de nous permettre d’entendre
les différences les plus subtiles et surtout de trouver le bon
“réglage” de chaque câble afin que celui-ci
s’intègre avec le plus grand nombre d’appareils du
marché, simplement.
Nos derniers développements se sont orientés dans deux
directions qui peuvent pourtant paraître contradictoires : le
silence et la matière sonore.
En effet,
et on le voit pour les câbles d’alimentation secteur, les
audiophiles néophytes se laissent souvent abuser par certains
“bruits” de câbles qui peuvent passer pour de la
définition et de la dynamique. Une bonne installation,
puissante, prouvera sa qualité en étant capable de
restituer un grand niveau sonore sans agressivité. A
l’opposé une mauvaise installation deviendra vite
inaudible et semblera “casser les oreilles” dès que
l’on montera un peu le niveau.
Donc nous avons
évalué par la réalisation de prototypes quel pouvait-être
l’influence des différents bruits électroniques
sur la transmission des signaux. C’est à se demander quel
facteur n’intervient pas pour perturber nos précieux signaux.
Les photons, nous le savions, le magnétisme, nous le supposions
et pour les gamma : Pas du tout.
Nous
n’avons pas refait la théorie de la transmission des
signaux, mais plus prosaïquement nous nous sommes contentés
d’évaluer l’apport des différents types de
blindages sur la qualité sonore de restitution en explorant les
différentes améliorations au regard des moyens
utilisés. Ces évaluations nous ont permis d’obtenir
des résultats inespérés pour un coût
acceptable.
Ce gain de
silence et d’absence d’altération du signal
transporté nous a aussi donné le moyen de pouvoir enfin
révéler toute la matière sonore sans risque de
provoquer la moindre agressivité. De nouveaux conducteurs ont
été développés pour fournir le meilleur
compromis, en tout cas le plus réaliste de la matière
sonore captée par un microphone. Pour cela de nombreux essais
sur bruits naturels à large spectre ont été
réalisés : réalisme garanti.
Notre dernier-né issu de ces recherches est un câble de modulation s’appelant
NEITH qui vient s’installer au sommet de notre gamme. Il possède
à la fois silence de transmission, matière et dynamique.
Il est prévu pour trouver sa plénitude après un
rodage de plus de 48 heures, alors ne soyez pas patients.
Il est aujourd’hui
disponible aux prix suivants : 328€ en 0,5m; 439€ en 0,75m;
550€ en 1 m
Pour découvrir enfin toutes vos possibilités.
Jean-Claude Tornior
Février 2003
UN SUPER-MAXITRANS
?
C’est arrivé un soir de printemps 2002. Une idée
nous est venue, sans grand enthousiasme d’ailleurs, qui allait
bouleverser notre vision de la transmission des signaux.
Il faut
préciser que depuis sa création notre câble HP
vedette le MAXITRANS nous a comblé ainsi que bon nombre
d’audiophiles. Dans l’histoire de la hi-fi, peu de
câbles pour haut-parleurs ont réussi ce challenge de durer
dans le temps au-delà des modes créées par la
publicité et les intérêts commerciaux de la
distribution. Avec un budget publicitaire quasi nul puisque nous ne
consacrons qu’une demi-page de “réclame” par
mois et dans laquelle nous ne parlons pratiquement pas de lui, ce
câble s’est créé une réputation
basée sur le bouche à oreille, les forums Internet et les
groupes de discussion. Ses ventes n’ont jamais été
aussi importantes qu’aujourd’hui. Même, oh comble du
mérite, plusieurs infidèles y sont revenus.
Son importance
commerciale est telle pour nous qu’il était important de
lui trouver un successeur. Malheureusement tous les essais abordés
en faisant varier les paramètres d’origine furent décevants
au point qu’il nous vint à l’idée que nous
avions trouvée par hasard la “bonne formule” du premier
coup... Difficile à vivre...
Donc ce
fameux printemps, sans grande conviction, persuadés de
réaliser une fausse innovation à la manière de...
Nous avons quand même lancé le prototype d’un Super
Maxitrans qui conserverait la structure des conducteurs actuels mais
qui se verrait adjoindre un super blindage à la manière
de l’HORUS. En effet cet autre câble poursuit une
carrière incomparable qui est sans doute principalement due
à sa totale immunité à tous les types de
pollutions extérieures qui lui permet une douceur et une
lisibilité extrême des plus faibles signaux sonores.
Nous restions perplexes
quant au résultat, persuadés que nous étions, de
la faible influence probable des champs extérieurs sur de forts
courants à faible impédance. Mais nous étions enfin
résolus à payer pour voir et surtout à tout arrêter
si les résultats ne justifiaient pas le respectable surcoût
occasionné par l’utilisation de matériaux nobles.
Les vacances passèrent
et nous reçûmes les échantillons fin août.
C’est mon collaborateur qui le premier pu faire les essais. Il
revint de chez lui avec de tels propos flatteurs que je me suis senti
un peu soulagé et enfin curieux d’essayer les apports que
les écrans anti-magnétiques et anti-rayons gamma pouvaient
avoir apportés à notre MAXITRANS.
Je fut
sidéré et enthousiasmé comme lors de la
“découverte” du premier MAXITRANS. Les
qualités de celui-ci demeurent, mais en plus les extrêmes,
graves et aigus, deviennent d’une limpidité et d’une
définition incomparable. Le surcoût engendré par
ces améliorations se trouve tout à fait justifié
pour les audiophiles exigeants.
Notre enthousiasme
est tel que nous décidons dans la foulée de doter aussi
notre câble numérique 75 ohms le Nephthys d’une telle
protection qui le fera s’appeler le SOBEK.
Le SUPER MAXITRANS,
qui devrait être là lors de cette parution, est au prix
de 130 € le m
Nous nous excusons
aussi pour une rupture de stock momentanée sur le POWERTRANS-PLUS.
Jean-Claude Tornior
Décembre 2002
LE PRIX
DU SILENCE !
Tous les passionnés d’image, qui pour aller au bout de
leurs exigences utilisent un téléprojecteur vous le diront,
le résultat subjectif en terme de contraste dépend plus
de l’obscurité ambiante que de la puissance du téléprojecteur.
Vous pourrez “forcer” la lumière afin que les gris
paraissent plus sombres mais vous ne pourrez jamais produire du noir.
Pourtant ce noir obtenu par l’obscurité sera ce qui mettra
le plus en valeur les hautes lumières de l’image et par-là même le contraste.
Cet exemple peut
être utilisé pour mieux comprendre pourquoi dans la reproduction
sonore le silence est un peu le noir de la salle de projection. Réussir
à créer un câble qui restitue les “silences
entre les sons” est le gage d’une grande musicalité,
plus même d’une lisibilité accrue à moindre
puissance. De la même manière que pour le téléprojecteur,
il sera obtenu de meilleurs résultats avec une moindre puissance
dans un local obscur qu’avec une forte puissance dans un local
éclairé. Pour revenir à la reproduction musicale,
il ne sera plus nécessaire de pousser la puissance pour entendre
les petits détails.
Vous nous
direz que vos câbles sont parfaitement silencieux et que vous
n’entendez pas le bruit dont nous parlons! Ce que nous appelons
“le bruit” ne se manifeste pas en l’absence de signal
ou du moins pas d’une manière perceptible par le
mécanisme de l’audition. Il est fabriqué en partie
par le signal lui-même et par différentes influences
provenant de l’extérieur. Cela va de l’effet de
mémoire du diélectrique qui se
“décharge” créant une certaine
rémanence, et des influences de toutes sortes qui
interfèrent directement ou indirectement sur
l’intégrité de la conduction.
Nous avons fait
de nombreuses expériences dans ces directions pour découvrir
les moyens d’immuniser le passage des signaux de ce bruit. Nous
avons été étonnés de découvrir des
phénomènes auxquels nous ne voulions pas croire, que nous
n’espérions même pas et que nous avons été obligés d’admettre.
Les résultats
que nous avons obtenus nous ont “bluffés”. Au point
de nous demander si cette technologie à faible bruit n’était
pas plus importante que l’attention portée à la
conduction elle-même.
Pour une
fois, nous ne rentrerons pas dans les détails, notre parano nous
entraînant à croire que tous nos chers collègues ne
sont que de vulgaires copieurs en panne de compétence ou
d’inspiration à l’affût de nouvelles
idées.
Ce que nous pouvons
seulement vous dire c’est que ces travaux nous ont permis de développer
de nouvelles méthodes inédites à ce jour pour rendre
les câbles insensibles non seulement aux radiofréquences
mais aussi aux perturbations magnétiques et aux rayons gamma.
Les nouveaux produits
qui seront introduits dès cette fin d’année en bénéficieront.
Nous vous conseillons vivement de les écouter.
Utilisez plus que jamais le prêt sous caution !
A l’heure
où ces mots paraîtront, un nouveau POWERTRANS PLUS sera
disponible avec de nouveaux conducteurs massifs plats, une nouvelle
technologie d’induction terre / conducteurs et doté de
notre technologie faible bruit.
Jean-Claude Tornior
Novembre 2002
POUR LE
MYTHE OU LE RESULTAT ?
Comme nous diffusons de nombreuses marques de câbles, nous sommes
souvent sollicités pour vendre de nouveaux produits et ainsi
nous mesurons mieux l’évolution de la culture du
câble. Si les câbles eux-même n’ont pas
fondamentalement changé leur “look” a
considérablement évolué et surtout les
“Product Manager” ont du lire nos pubs car ils ont
soudainement “boosté” tous leurs câbles par un
sticker “isolés téflon”. De même, ils
n’ont pas tout compris car on a pu voir arriver des câbles
spécifiés OFC sur la boîte et sur lesquels il avait
été rajouté OCC par une étiquette !
Je plains aujourd’hui
ces pauvres diplômés commerciaux chargés de trouver
les arguments pseudo-techniques pour vendre leurs câbles. Argent
massif, monobrins, OFC/OCC, isolés téflon, anti MDI, mais
qu’est-ce qui fait donc vendre un câble ? Pourquoi-pas ses
qualités musicales liées à un subtil équilibre
au-delà de tous ces arguments commerciaux ? Mais cela dépasse
leur entendement et ils arrivent d’ailleurs mal à comprendre
que les acheteurs puissent y être sensibles.
Pourtant nous avons
basé notre stratégie avec succès sur ce résultat
musical en offrant la possibilité d’un essai sans engagement.
Tous nos câbles sont entièrement isolés PTFE et
mis au point après de longues heures d’essai. C’est
ce qui nous permet de pouvoir les prêter en toute confiance. Les
réactions unanimes de nos clients sont notre garantie.
Notre gamme actuelle
est constituée ainsi:
MAXITRANS : HP, universel, beaucoup de matière. Une référence!
400F/m
PURETRANS : HP, isolation totale PTFE dynamique plus classique. 149F/m
SETH : Modulation premier prix, isol. PTFE +PFE. utilisation générale,
tuner, MD. 350F/1 m
SATIS II : Modulation. Premier prix pur PTFE déjà une
référence, utilisation générale. 590F/1
m
TRANSNAP : Modulation structure en nappe PTFE à utiliser pour
sa faible capacité. 890F/1 m
AMON : Modulation 3 conducteurs de 7 brins en étoile. Dynamique
et “cru” un “must”. 1290F/1 m
ISIS II : Modulation grande précision et douceur dans l’aigu.
Superbe équilibre. Un classique 1890F/1 m
HORUS : Modulation immunité absolue contre les interférences
par isolation complémentaire kapton et Mumétal. Les plus
beaux silences par le câble le plus cher à fabriquer du
marché. 2990F/1 m
NEPHTHYS: num. coax. 75 ohms ø 6mm PTFE 640F/1 m
ANUBIS : Numérique coaxial 75 ohms avec transfo d’isolement
pour éviter le Jitter. 1370F/1 m
TRANSS-VHS : vidéo, double coaxial pur PTFE. Qualité d’image
optimum. 450F/1 m, 90F le m sup.
TRANSRVBS : vidéo, 5 coaxial pur PTFE. Le must des câbles
RVB à 2 synchros, peut aussi être utilisé pour transporter
simultanément de l’YUV et du S-VHS. 600F/1 m et 200F le
m sup.
Nous travaillons
actuellement sur un câble secteur à trois conducteurs et
capacité répartie qui permettra d’éviter
le filtrage. HFC.
Jean-Claude Tornior
Octobre 2002
ECOUTEZ-NOUS
ET ECONOMISEZ !
Continuant à appliquer nos bonnes recettes audio sur la vidéo,
nous avions projeté le développement d’un câble
de haute qualité en multi-coaxiaux afin de satisfaire les amateurs
de bonnes images.
Ne
pouvant, pour des raisons économiques de coût de stock,
investir dans toutes les configurations de l’YUV au RVBS, nous
avons pris l’option de viser le format le plus performant, qui de
plus, est le format en pleine expansion par le développement des
“scaler” et autres “configurateurs
d’image” qui communiquent avec le
téléprojecteur en RVB avec deux synchro.
De plus,
par les contraintes de format imposées par les
différentes sources, il est aujourd’hui très
courant de devoir utiliser à la fois l’YUV et le S-VHS
vers le même téléprojecteur (YUV pour DVD et S-VHS
pour le câble ou le satellite et le magnétoscope) Or ce
même câble à cinq coaxiaux permet de transporter les
deux formats sans interférences et dans le minimum
d’encombrement, grâce aux performances d’isolation du
téflon PTFE.
Les utilisateurs
du RVB à synchro. Composite pourront n’utiliser que quatre
des cinq coaxiaux se réservant l’utilisation ultérieure
du cinquième pour une autre application.
Notre
enthousiasme nous pousse à revenir sur les considérables
qualités apportées à l’image par
l’isolation téflon PTFE. Chacun des cinq coaxiaux
constituant le TRANS-RVBS est en effet constitué de conducteurs
de haute qualité isolés par du téflon PTFE
fritté à 350°. Nous rappelons que le PTFE
(polytétrafluoréthylène) est constitué
d’un chaînage d’atomes de carbone et de fluor
à la géométrie quasi parfaite ce qui le rend
d’une stabilité inconditionnelle. Il résiste
à tous les solvants et tous les acides, ses
propriétés isolantes sont excellentes et surtout il ne se
charge pas en énergie statique. C’est cette
dernière particularité qui le rend le plus
intéressant en ce qui concerne son utilisation dans
l’enduction des conducteurs.
En effet, il protège
le conducteur sans modifier en quoi que ce soit la transmission des
signaux à l’intérieur de celui-ci. Le conducteur
peut donc transmettre à cent pour cent sur toute sa section sans
les habituels conflits qui pénalisent généralement
sa périphérie avec les isolants classiques et même
les autres en téflon. En bouleversant même les idées
reçues, il semble qu’un conducteur gainé PTFE soit
supérieur en conduction de faibles signaux au même conducteur
à l’air libre, les qualités de ce dernier étant
sensibles à l’hygrométrie.
Ainsi,
autant sur l’image que sur le son, les signaux sont transmis dans
leur intégrité sans retard de phase ni bruit de
transmission ce qui se caractérisera sur l’image par un
parfait rendu des couleurs et l’absence de fourmillement des
contours et pour l’audio par un confort d’écoute et
le maximum de définition.
TRANS-RVBS
: 600F le premier mètre avec les connecteurs montés
à la demande et 200F le mètre supplémentaire.
Jean-Claude TORNIOR
Septembre 2002
OFC, OCC,
OFHC OU CUIVRE RECUIT ?
L’influence des câbles dans la transmission des signaux
audio-vidéo va grandissante dans l’esprit des audiophiles.
Même les plus réfractaires, en vertu de leur athéisme
technocratique, ont été obligés de convenir des
différences créées par les câbles.
Cette demande croissante ne va pas sans quelques inconvénients.
Ce marché devient alors comme une grosse galette dont on veut
avoir la plus grosse part. Les puristes idéalistes (les vrais)
sont renvoyés dans les cordes comme des gêneurs et doivent
laisser la place aux industriels et commerçants qui à
l’instar des chaussures de sport ou du matériel de ski
vont animer le marché par des produits à forte marge
supportés par un marketing efficace jouant sur plusieurs points
dont le design et des arguments pseudo-techniques.
A ce sujet
et pour jeter un pavé dans la mare, on a depuis peu ressorti les
appellations OFC (Oxygen Free Copper) et OCC pour argumenter sur une
hiérarchie de qualité de conducteur en cuivre. Je ne
reviendrais pas sur la marque qui a aussi osé classifier ses
conducteurs argent ainsi sans se soucier que l’un des
“C” des deux abréviations était la
première lettre de “Copper” (ouf!!). Si pour
l’industrie l’OFHC (Oxygen Free High Conductivity) est une
appellation générique qui intègre le CUOF de
classe C1 à 99,95% et le CUOFE de classe C2 à 99,99%,
l’OCC est un cuivre cristallisé à grains
orientés (méthode Ohno) spécialement
développé pour la HI-FI et inconnu dans
l’industrie. Sa conduction est même inférieure
à l’OFHC recuit. Pour retrouver ses
caractéristiques de conduction il devrait être
lui-même recuit à 800° ce qui transformerait sa
cristallisation et le ramènerait à une structure
cristalline homogène comparable à l’OFHC recuit.
De la
même manière, le cuivre OFHC voit sa structure cristalline
dégradée par son façonnage dans la filière.
Le fil ainsi utilisé ne possède pas ses
caractéristiques optimum de conduction et il doit être
recuit à plus de 800° afin de retrouver une structure
cristalline homogène et par-là même sa conduction
optimum.
Il est aussi important
de rappeler que la famille des OFHC est très étendue avec
des sous familles “Phosphor Free”.
La conduction optimum du cuivre tient plus à
l’homogénéité de ses cristaux, que
l’on obtient par recuisson que par une belle cristallisation non
chaînée entre-elle.
Par ces
informations, que nous tenons d’un professionnel des
métaux spécialisé dans les conducteurs à
hautes performances pour l’aéronautique et l’espace,
nous pouvons mesurer le décalage entre les informations
commerciales fournies au public et les réalités
industrielles.
Les câbles
que nous proposons sont tous, comme les câbles à hautes
performances, recuits à plus de 800° après rectification
à la filière et avant gainage. Cette opération
supplémentaire garantit leur parfaite cristallisation et par-là leur meilleure conduction.
Ce n’est pas là leur seule qualité, mais
c’est un élément essentiel qui justifie pour une
part importante le rendu que l’on est en mesure d’obtenir
pour la qualité de transmission et l’appréciation
subjective finale du son ou de l’image.
Tous nos produits
en cuivre recuit, anodisés argent et gainés téflon
PTFE sont présentés sur notre site : www.hifi-cables.fr/
Jean-Claude Tornior
Juin 2002
NOTRE SECRET
? PEUT-ETRE SIMPLEMENT LE SAVOIR-FAIRE !
Tout d’abord une bonne nouvelle : notre câble secteur le
POWERTRANS est maintenant disponible, et à moins que toute la
France ne décide de s’équiper en même temps
de ce câble secteur, nous devrions avoir réglé nos
problèmes de livraison à moyen terme. A ce sujet nous
tenons à remercier tout particulièrement l’équipe
de “Haute-Fidélité” pour l’article dans
lequel ils osent comparer notre POWERTRANS à un câble américain
très onéreux sans préjugé ni chauvinisme.
Pour ne
rien vous cacher nous sommes très heureux de nos
résultats et surtout de l’appréciation de nos
services et de nos produits par les clients. Quand vous nous laissez un
simple e-mail en nous disant merci et parfois même un peu plus
pour vous avoir aidé à y voir plus clair dans la solution
à vos problèmes, vous ne pouvez pas savoir le plaisir que
cela nous procure. Ce dialogue et cette complicité que nous
essayons d’avoir avec nos clients sont pour nous essentiel et
nous aident considérablement. Les essais que vous faites chez
vous, vos constatations, vos erreurs, vos improvisations et vos
réussites forgent notre savoir. Nous avons ainsi grâce
à vous le plus grand labo du monde.
Je me rappelle,
non sans nostalgie, mes angoisses et mes doutes de concepteur d’enceintes,
seul dans mon labo, à la veille de finaliser un produit pour
la production. Ah, si j’avais pu alors disposer d’un large
panel d’utilisateurs comme pour mes câbles aujourd’hui...
A une
époque ou l’on critique la mondialisation et la
mal-bouffe, nous sommes peut-être des précurseurs en
prônant une stratégie de l’anti-marketing. Aucune
considération pour le marché, l’image de marque et
la distribution. Nos produits sont conçus pour satisfaire les
exigences les plus pointues des mélomanes ou des
vidéastes, et ce au plus juste prix. Nous ne savons pas et ne
voulons pas apprendre les “combines” pour vendre des
câbles à des prix exorbitants. Quand nous sommes
amenés à vendre un câble un prix
élevé (pour nous) c’est parce que ses
qualités sont obtenues par une technologie onéreuse qui
se répercute sur notre prix de vente. L’HORUS, puisque
c’est de lui que nous parlons, est sûrement le plus cher et
le plus élaboré câble de modulation du
marché en prix production et ce en partie à cause de son
blindage “mumétal” antimagnétique.
Notre
position directe face à nos clients nous permet de jouer la
carte des performances. Si nous utilisons du téflon PTFE,
c’est en raison de ses qualités exceptionnelles de
diélectrique appréciables à l’œil ou
à l’oreille. Mais ce n’est pas parce qu’un
câble sera isolé PTFE qu’il sera bon. C’est
seulement une des composantes, essentielle en soi mais non
décisive.
Comme notre succès
agace certaines marques on voit se généraliser l’appellation
isolé PTFE à tort et à travers comme un argument
commercial généralement non vérifiable. Méfiez-vous,
car s’il y a du téflon ce n'est sûrement pas autour
des câbles.
Nos câbles
“HI-FI Câbles & Cie” sont élaborés
et réglés à la conception pour toujours obtenir
le meilleur son ou la meilleure image dans la plupart des conditions
d’utilisation et en plus au meilleur prix. Nos câbles sont
fabriqués dans une importante usine aux normes de qualités
très sévères approuvée pour l’aéronautique
et le militaire et capable de travailler le PTFE dans des fours verticaux
à 350°.
Alors n’hésitez
pas à nous tester avec notre formule de prêt sous caution
pour en avoir le cœur net.
Jean-Claude Tornior
Mai 2002
UN SECTEUR
PUR : POWERTRANS
Depuis quelque temps déjà, nous avions constaté
l’influence des câbles d’alimentation secteur sur la
sonorité des appareils qu’ils alimentaient.
Nous avions aussi
précédemment apprécié l’influence
d’un bon filtrage secteur sans que son action, pourtant essentielle,
ne vienne suppléer au rôle de ces câbles.
Le problème,
c’est que nous avions de la peine à comprendre de quelle
manière se manifestait ce rôle. Nous ne voulions surtout
pas déroger à notre ligne de conduite qui se veut de ne
pas créer un produit pour la simple raison qu’il y a un
marché et faire comme certaines marques qui se contentent de
reconditionner un de leur câble HP avec des prises secteur pour
répondre à la demande du marché.
Il faut
bien considérer que les qualités que l’on attend
d’un câble secteur sont radicalement contradictoires de
celles que l’on attend d’un câble HP. Dans ce
dernier, on privilégiera une bande passante étendue afin
de transmettre l’intégralité du message avec le
minimum de déphasage, ce qui conduira à un câble
très peu capacitif. Dans le cas du câble secteur,
l’objectif sera de transporter le maximum d’énergie
à 50 Hertz sans aucun souci pour les déperditions
au-delà ; les fréquences considérées
étant jugées indésirables.
Il reste juste un point stratégique qui dépendra de la
configuration constructeur de l’appareil : C’est le fil
de terre. En effet, si les conducteurs principaux (phase & neutre)
ne sont pas directement reliés au circuit et n’accèdent
qu’au primaire du transformateur d’alimentation qui les
isole du circuit, il n’en est pas de même pour le fil de
terre qui peut, selon la philosophie du constructeur être directement
relié à la masse du circuit et par-là même
participer d’une manière non négligeable, via la
barrette secteur, à la transmission des courants de masse en
parallèle des conducteurs de masse des câbles.
En tenant
compte de toutes ces exigences, nous avons commencé nos essais
à partir d’un câble HP que nous avions rejeté
en raison d’une transmission très atténuée
des aigus, ce qui nous semblait être une qualité pour un
câble secteur. Ces premiers essais ont été
très encourageants mais ils ne tenaient pas compte du fil de
masse, ce câble ne possédant que deux conducteurs.
Ce premier câble
tenait ses qualités en transmission secteur d’une constitution
en deux conducteurs plats couchés l’un contre l’autre,
ce qui constitue une capacité répartie et qui transforme
le cordon en véritable filtre haute fréquence.
Pour le fil de
masse, nous avons eu l’idée d’adjoindre un troisième
fil plat entre les deux précédents. De cette manière,
nous avons obtenu un effet capacitif série entre neutre et phase
dont le point milieu et la terre. Comme nous considérons, comme
vu précédemment, que la transmission de masse avait son
importance, nous avons adopté une isolation des conducteurs en
téflon PTFE. De cette manière nous évitons les
effets de mémoire, tout en filtrant les différents signaux
par effet inter-capacitif.
Ce nouveau câble
que nous avons appelé POWERTRANS est d’une réalisation
délicate du fait des conducteurs plats couchés l’un
contre l’autre et de l’isolation PTFE.
Nous le proposons
au mètre au prix de 90 € et en deux longueurs de 1 m : 109
€ et 2m : 199 €
Jean-Claude Tornior
Février 2002
CABLES
ISOLES EN "PAPIER CHOCOLAT" POUR NOEL !
Je suis atterré ! Je supporte avec un certain optimisme les
mensonges ou omissions techniques publicitaires des marchands de
câbles, conforté dans ma démarche intransigeante
par la fidélité de nos clients. Mais parfois en mon
âme et conscience j’ai de la peine à garder le
silence. J’ai même envie de citer des noms tellement je
pense aux pauvres audiophiles escroqués. Mais je vais vous
conter le sujet de ma colère.
Un client nous
amène un câble audio symétrique d’une marque
qui fait beaucoup de pubs en couleur sur les magazines spécialisés,
pas une “grande marque”, mais une marque opportuniste prête
à mettre du chocolat comme isolant dans ses câbles pour
Noël pour mieux vendre ou plutôt à simplement le dire
ce qui en évite le coût. Le client nous confie avoir fait
l’acquisition de ce câble pour passer en liaison symétrique
et qu’il n’a pas constaté d’amélioration.
A tout hasard nous démontons les fiches XLR et nous découvrons
avec horreur que le câble est un simple coaxial dont les extrémités
ont été “forcées” en asymétrique
en mettant simplement le pôle froid (-) à la masse. Ce
câble n’était symétrique que par l’utilisation
des fiches XLR avec une transmission asymétrique. Ne peut-on
pas appeler cela de l’escroquerie ?
Nous avons été parmi les premiers à faire la démonstration des différences
existant entre câbles par notre offre de prêt sous caution.
Ainsi les audiophiles, et un peu plus tard les vidéophiles, ont
pu comparer les différents câbles pour ne retenir que ceux
qui leurs convenaient en fonction du prix.
Par ces actions
nous avons réussi à convaincre les plus incrédules
de l’intérêt des câbles de transmission. Aujourd’hui,
plus personne ou presque ne conteste l’intérêt d’un
câble bien étudié.
C’est d’ailleurs
cet intérêt croissant pour les câbles de toutes sortes
qui a soudainement créé un marché non négligeable
et par-là même attiré plein de gens prêts
à en profiter.
Aujourd’hui, tout le monde veut vendre son câble pour
profiter de ce marché : les fabricants d’enceintes,
d’ampli etc. Le problème est que le réglage
d’un câble est très subtil. Peut-être
même plus que le réglage d’une enceinte ou celui
d’un ampli car moins rationnel. Il rejoint en cela
l’alchimie d’un Stradivarius. Il n’y a pas de grande
recette mais une application à équilibrer tous les
composants. C’est ce mot même
“l’équilibre” qui définit le mieux
l’aboutissement d’un développement complet. Ce
n’est pas l’utilisation d’un certain type de
matériau qui déterminera seul les performances du
câble mais l’agencement de ces matériaux et
même parfois leur pigmentation.
La méthode d’évaluation et la situation dans laquelle
on place le câble pour cette évaluation font partie de
nos secrets maison. L’éducation de notre système
auditif et la méthode d’écoute font le reste que
l’on ne peut pas nous prendre.
Nos câbles
coûtent chers à fabriquer et s’ils ne sont pas onéreux
à la vente c’est parce que nos frais sont réduits.
Dans la plupart des cas, les câbles concurrents utilisent du plaquage
argent au lieu de l’anodisation et des diélectriques PVC,
polyéthylène ou polypropylène qui coûtent
environ 10 fois moins chers à façonner, non seulement
à cause du prix de la matière mais aux conditions de fabrication
exigeantes (350°) Si nous disons plus haut que l’utilisation
de matériaux spécifiques n’est pas un gage absolu
de qualité, il n’est toutefois pas possible de faire un
excellent câble sans eux.
Jean-Claude Tornior
Décembre 2001
AES/EBU
110 OHMS ISOLE PTFE !
Le TransAES/EBU est un câble pour transmission numérique
symétrique de type professionnel. Sa construction est particulièrement
étudiée pour obtenir une impédance de 110 ohms
et son isolation PTFE lui assure une transmission intégrale des
signaux sans déphasage ni effet de mémoire.
La
transmission numérique, si elle s’affranchit par principe
des parasites et du bruit de fond originel des câbles, n’en
est pas moins très vulnérable. Les utilisateurs de
convertisseurs séparés en ont fait la douloureuse
expérience à l’utilisation. En théorie, ce
signal cadencé à quelques Mégahertz est
constitué de signaux 0 ou 1 avec un basculement très
rapide de l’un à l’autre qui détermine ce que
l’on appelle des signaux carrés. Il ne doit fournir que
des données en valeur numérique qui sont obtenues par les
différences par rapport à une “horloge” de
base. En utilisant un raccourci on peut comparer la
référence fournie par l’horloge dans un signal
numérique à la masse d’une transmission analogique
qui sert aussi de référence.
Dans ces deux cas,
ces signaux non nobles dont on ne tient pas grand cas sont au moins
aussi importants que les signaux "chauds" qui leur sont indexés.
Dans le
cas du numérique, seul le signal “chaud” est
transmis, le récepteur synchronisant automatiquement son horloge
d’après les données du signal. Or, ce signal
contient des harmoniques très élevées qui
déterminent la “qualité” à restituer
les “fronts raides”. Il est très sensible aux
câbles et réclame des performances en fréquences
importantes dont dépendent directement le temps de montée
de ces fronts et par-là même la qualité des
informations permettant au convertisseur de se synchroniser. Le
TransAES/EBU a été conçu dans cet esprit et permet
la transmission des plus infimes signaux sans altération.
TransAES/EBU :
0,5m = 600F; 0,75m = 700F; 1 m =790F
Notre gamme actuelle
est constituée ainsi:
MAXITRANS : HP,
universel, beaucoup de matière. Une référence!
400F/m
PURETRANS : HP, isolation totale PTFE dynamique plus classique. 149F/m
SETH : Modulation premier prix, isol. PTFE + PFE. Utilisation générale,
tuner, MD. 350F/1 m
SATIS II : Modulation premier prix pur PTFE déjà une référence,
utilisation générale. 590F/1 m
TRANSNAP : Modulation structure en nappe PTFE à utiliser pour
sa faible capacité. 890F/1 m
AMON : modu. 3 condu. de 7 brins en étoile. Dynamique et
“cru” un “must”. 1290F/1 m
ISIS II : Modulation grande précision et douceur dans l’aigu.
Superbe équilibre. un classique 1890F/1 m
HORUS : Modulation immunité absolue contre les interférences
par isolation complémentaire Kapton et Mumétal. Les plus
beaux silences par le câble le plus cher à fabriquer du
marché. 2990F/1 m
NEPHTHYS : num. coax. 75 ohms ø 6mm PTFE 640F/1 m
ANUBIS : num. coax. 75 ohms avec transfo d’isolement pour éviter
le Jitter. 1370F/1 m
TRANSS-VHS : vidéo, double coax pur PTFE. Qualité d’image
optimum. 450F/1 m, 90F le m sup.
TRANSRVB2S : vidéo, 5 coax. pur PTFE. Le must des câbles
RVB à 2 synchros, peut aussi être utilisé pour transporter
simultanément de l’YUV et du S-VHS. 600F/1 m et 200F le
m sup.
Nous travaillons
actuellement sur un câble secteur à trois conducteurs et
capacité répartie qui permettra d’éviter
le filtrage.
Jean-Claude Tornior
Novembre 2001
ENTIEREMENT
ISOLE PTFE !
Comme nous diffusons de nombreuses marques de câbles, nous sommes
souvent sollicités pour vendre de nouveaux produits et ainsi
nous mesurons mieux l’évolution de la culture du
câble. Si les câbles eux-même n’ont pas
fondamentalement changé leur “look” a
considérablement évolué et surtout les
“products manager” ont du lire nos pubs car ils ont
soudainement “boosté” tous leurs câbles par un
sticker “isolés téflon”. De même, ils
n’ont pas tout compris car on a pu voir arriver des câbles
spécifiés OFC sur la boîte et sur lesquels il avait
été rajouté OCC par une étiquette !
Je plains aujourd’hui
ces pauvres diplômés commerciaux chargés de trouver
les arguments pseudo-techniques pour vendre leurs câbles. Argent
massif, monobrins, OFC/OCC, isolés téflon, anti MDI, mais
qu’est-ce qui fait donc vendre un câble ? Pourquoi-pas ses
qualités musicales liées à un subtil équilibre
au-delà de tous ces arguments commerciaux ? Mais cela dépasse
leur entendement et ils arrivent d’ailleurs mal à comprendre
que les acheteurs puissent y être sensibles.
Pourtant nous avons
basé notre stratégie avec succès sur ce résultat
musical en offrant la possibilité d’un essai sans engagement.
Tous nos câbles sont entièrement isolés PTFE et
mis au point après de longues heures d’essai. C’est
ce qui nous permet de pouvoir les prêter en toute confiance. Les
réactions unanimes de nos clients sont notre garantie.
Notre gamme actuelle
est constituée ainsi:
MAXITRANS : HP,
universel, beaucoup de matière. Une référence!
400F/m
PURETRANS : HP, isolation totale PTFE dynamique plus classique. 149F/m
SETH : Modulation premier prix, isol. PTFE +PFE. utilisation générale,
tuner, MD. 350F/1 m
SATIS II : Modulation premier prix pur PTFE déjà une référence,
utilisation générale. 590F/1 m
TRANSNAP : Modulation structure en nappe PTFE à utiliser pour
sa faible capacité. 890F/1 m
AMON : modu. 3 condu. de 7 brins en étoile. Dynamique et
“cru” un “must”. 1290F/1 m
ISIS II : Modulation grande précision et douceur dans l’aigu.
Superbe équilibre. un classique 1890F/1 m
HORUS : Modulation immunité absolue contre les interférences
par isolation complémentaire Kapton et Mumétal. Les plus
beaux silences par le câble le plus cher à fabriquer du
marché. 2990F/1 m
NEPHTHYS : num. coax. 75 ohms ø 6mm PTFE 640F/1 m
ANUBIS : num. coax. 75 ohms avec transfo d’isolement pour éviter
le Jitter. 1370F/1 m
TRANSS-VHS : vidéo, double coax pur PTFE. Qualité d’image
optimum. 450F/1 m, 90F le m sup.
TRANSRVBS : vidéo, 5 coax. pur PTFE. Le must des câbles
RVB à 2 synchros, peut aussi être utilisé pour transporter
simultanément de l’YUV et du S-VHS. 600F/1 m et 200F le
m sup.
Nous travaillons
actuellement sur un câble secteur à trois conducteurs et
capacité répartie qui permettra d’éviter
le filtrage.
Jean-Claude Tornior
Octobre 2001
ENFIN LE
TRANS-RVBS EST ARRIVE !
Continuant à appliquer nos “bonnes recettes” audio
sur la vidéo, nous avions projeté le développement
d’un câble de haute qualité en multi-coaxiaux afin
de satisfaire les amateurs de bonnes images.
Ne
pouvant, pour des raisons économiques de coût de stock,
investir dans toutes les configurations de l’YUV au RVBS, nous
avons pris l’option de viser le format le plus performant, qui de
plus, est le format en pleine expansion par le développement des
“scaler” et autres “configurateurs
d’image” qui communiquent avec le
téléprojecteur en RVB avec deux synchro.
De plus,
par les contraintes de format imposées par les
différentes sources, il est aujourd’hui très
courant de devoir utiliser à la fois l’YUV et le S-VHS
vers le même téléprojecteur (YUV pour DVD et S-VHS
pour le câble ou le satellite et le magnétoscope) Or ce
même câble à cinq coaxiaux permet de transporter les
deux formats sans interférences et dans le minimum
d’encombrement, grâce aux performances d’isolation du
téflon PTFE.
Les utilisateurs
du RVB à synchro. composite pourront n’utiliser que quatre
des cinq coaxiaux se réservant l’utilisation ultérieure
du cinquième pour une autre application.
Notre
enthousiasme nous pousse à revenir sur les considérables
qualités apportées à l’image par
l’isolation téflon PTFE. Chacun des cinq coaxiaux
constituant le TRANS-RVBS est en effet constitué de conducteurs
de haute qualité, isolés par du téflon PTFE
fritté à 350°. Nous rappelons que le PTFE
(polytétrafluoréthylène) est constitué
d’un chaînage d’atomes de carbone et de fluor
à la géométrie quasi parfaite ce qui le rend
d’une stabilité inconditionnelle. Il résiste
à tous les solvants et tous les acides, ses
propriétés isolantes sont excellentes et surtout il ne se
charge pas en énergie statique. C’est cette
dernière particularité qui le rend le plus
intéressant en ce qui concerne son utilisation dans
l’enduction des conducteurs. En effet, il protège le
conducteur sans modifier en quoi que ce soit la transmission des
signaux à l’intérieur de celui-ci. Le conducteur
peut donc transmettre à cent pour cent sur toute sa section sans
les habituels conflits qui pénalisent généralement
sa périphérie avec les isolants classiques et même
les autres téflon. En bouleversant même les idées
reçues, il semble qu’un conducteur gainé PTFE soit
supérieur en conduction de faibles signaux au même
conducteur à l’air libre, les qualités de ce
dernier étant sensibles à l’hygrométrie.
Ainsi,
autant sur l’image que sur le son, les signaux sont transmis dans
leur intégrité sans retard de phase ni bruit de
transmission ce qui se caractérisera sur l’image par un
parfait rendu des couleurs et l’absence de fourmillement des
contours et pour l’audio par un confort d’écoute et
le maximum de définition.
TRANS-RVBS
: 600F le premier mètre avec les connecteurs montés
à la demande et 200F le mètre supplémentaire.
Jean-Claude Tornior
Septembre 2001
CA COUTE
MOINS CHER DE LE DIRE QUE DE LE FAIRE !
Les qualités presque incontournables du PTFE ont
été démontrées par le succès de
notre gamme de câbles aujourd'hui entièrement
isolée téflon. Notre exigence sur ce point est telle que
sur nos câbles aucun conducteur n'est plus en contact avec un
autre matériau autre que le téflon original: le PTFE.
Comme ce
matériau est d'un coût de 10 fois plus élevé
que le polyéthylène et que son frittage n'est à la
portée que de câbliers hautement
spécialisés, utilisant des fours verticaux à
350°, son prix de revient est sans comparaison avec celui d'un
câble habituel.
Bien que la notoriété technique du PTFE aille
grandissante pour ses innombrables qualités, son prix de revient
élevé et ses contraintes de fabrication dissuadent la
plupart des marques de l'utiliser intégralement. Plusieurs
astuces permettent pourtant de s'en prévaloir pour
bénéficier d'une synergie publicitaire au moindre
coût.
Monter des fiches
isolées téflon, permet d'utiliser l'abréviation
laconique "isolation téflon" sans plus de précision.
C'est l'arnaque la plus grossière. Utiliser des dérivés
téflon moins onéreux, mais dépourvus des qualités
du PTFE, tels les ETFE, FEP ou PFA. Ils sont souvent reconnaissables
car ils recouvrent du cuivre non argenté leur température
de travail n'excédant pas 200°.
Placer à un endroit quelconque un rubanage de téflon, "type plombier"
non fritté, permet d'utiliser l'appellation isolé téflon
et même double isolation téflon, comme j'ai pu le lire
pour un câble très onéreux, dans lequel le ruban
téflon est disposé par-dessus le gainage polyéthylène,
sans grand intérêt technique, et où le constructeur
considère sans doute qu'il isole vers l'intérieur et vers
l'extérieur ce qui nous amène à notre double isolation:
pas bête! Cette formule permet à un constructeur qui ne
dispose pas de la technologie du frittage téflon de contourner
l'obstacle. Dommage que les performances du téflon en ruban ne
soient pas mécaniquement aussi performantes que celles du téflon
fritté. Mais peut-être n'est-ce pas là le problème?
Si par
humour, nous reprenions les méthodes d'appréciation de
notre brillant constructeur, ne devrions-nous pas nous prévaloir
d'une sextuple isolation PTFE. Ce qui est surtout important c'est que
le téflon soit en contact direct avec les conducteurs de
manière à éviter les conflits de charges statiques
sur la périphérie du conducteur. Un conducteur
gainé polyéthylène ne sera en rien
amélioré par une couche de téflon
supplémentaire. Le bruit créé par les
différences de potentiel entre la périphérie du
conducteur et le polyéthylène subsistera
Lorsque
cette publicité paraîtra, notre TRANS S-VHS sera
disponible. Ce câble S-VHS est constitué de deux
conducteurs coaxiaux 75 ohms isolés PTFE. Il sera surtout
caractérisé par une transmission des plus faibles signaux
sans bruit et sans déphasages grâce aux qualités
diélectriques du téflon. Cela se traduit par une image
plus nette, des couleurs éclatantes et une absence de
fourmillement sur les contours. Ce câble sera le "must" des
câbles S-VHS. Son prix est de 450F le mètre monté
et 90F pour chaque mètre supplémentaire.
Il sera suivit
début septembre par le TRANS RVB2S à 5 coaxiaux qui permettra
de transmettre du RVB avec deux synchro. ou simultanément du
YUV et du S-vidéo.
Jean-Claude Tornior
Juillet 2001
MOI AUSSI
JE PEUX VOUS CONTER DE BELLES HISTOIRES !
A partir d'études réalisées pour la recherche
spatiale et basées sur la technologie des supra-conducteurs,
notre laboratoire a réussi à mettre en évidence
les modes de propagation des signaux alternatifs par permutation de
charge des atomes constituant les matériaux conducteurs. Ces
modes sont largement influencés non par la pureté, mais
par l'homogénéité du matériel conducteur,
l'action des diélectriques et de tout environnement, ainsi que
par les dimensions physiques des conducteurs qui déterminent le
dégradé des modes secondaires.
Les essais auxquels
nous avons procédé nous ont démontré que
la conductivité du matériau, évaluée en
courant continu, donc polarisé, n'avait que peu de relation avec
ses performances en signal alternatif dans lequel les atomes sont soumis
à des variations de charges très rapides. Le cuivre, qui
s'homogénéise à la recuisson, possède les
meilleures qualités de mobilité de potentiel. C'est aussi
son sens de recuisson qui détermine le meilleur sens de fonctionnement.
Le rôle du
diélectrique est aussi très important et dépasse
même, en bénéfice d'écoute, les autres paramètres.
Le PTFE s'est avéré incontournable pour plusieurs raisons.
Constitué de chaînes parfaites de carbone et de fluor,
il est à la fois un excellent isolant qui est insensible aux
charges statiques et de ce fait n'entre pas en conflit avec la partie
du conducteur dont il est en contact. Sa tenue mécanique après
frittage est remarquable et maintient les brins du conducteur très
solidaires.
L'organisation des conducteurs est aussi très importante pour
conserver l'intégralité du message sonore avec un temps
de propagation cohérent. Ainsi, dans l'AMON nous avons
été amenés à recourir à des
configurations de brins en étoile qui possèdent la
particularité d'être agencés par sept et de former
une figure géométrique d'un équilibre parfait dont
la propriété est de procurer un temps de propagation de
groupe idéal.
Dans le MAXITRANS,
c'est un agencement par groupe de trois conducteurs isolés qui
permet de bénéficier d'une induction entre courants."
Après ça,
si vous ne succombez pas! Eh oui, si je me suis basé sur la vérité,
j'ai enjolivé le reste et même un peu menti comme aurait
pu le faire un spécialiste de la publicité ou du marketing.
Pardonnez-moi.
Redevenons sérieux.
Notre câble S-VHS en pur téflon est attendu pour juillet.
Il permettra d'atteindre une qualité inégalée en
transmission S-Vidéo : contours définis et lisses couleurs
stables. Après bien des négociations et des achats de
grosses quantités nous devrions pouvoir le vendre à un
prix acceptable. Il sera suivi en septembre par un 5 coax. pour du RVB
à 2 sync. et aussi possibilité conjointe YUV+S-VHS. A
ce sujet, nous attirons l'attention sur une erreur qui s'est glissée
dans l'offre d'un de nos collègues qui présente le Belden
1522A comme un câble basé sur du RG179 téflon alors
qu'il est constitué de 5 KX6 isolé polyéthylène,
ce qui rend l'offre beaucoup moins intéressante.
Jean-Claude Tornior
Juin 2001
ACCEPTERIEZ-VOUS
DE PAYER PLUS CHER ?
Plus le "grand public" s'intéresse aux résultats
de nos produits, plus je suis confronté à de béotiennes
remarques faisant allusion à notre modeste image de bon "faiseur
de câbles" en opposition aux grandes marques. Pourquoi un
obscur chercheur solitaire pourrait-il faire mieux que les grands noms
réputés dans les câbles?
Ces remarques,
malgré une certaine naïveté, ne sont pas dépourvues
d'un certain bon sens. En effet, il semblerait logique que la réputation
d'une marque aille de pair avec les performances de ses produits. Cependant,
notre monde de communication exacerbée a créé de
nouvelles valeurs et aujourd'hui, la magie du marketing permet même
de créer de toutes pièces un passé et des performances
suggérées. Se créer un nom coûte très
cher, surtout si on veut le faire vite. Il faut de grandes quantités
de pages de publicité relayées par des rédactionnels
dithyrambiques expliquant les arguments incomparables souvent accompagnés
d'une grande liste de brevets dont on ne dit pas s'ils concernent le
filetage inversé de la fiche ou bien un type de serrage de la
gaine, bref...
A ce point, nous
serions-nous trompés? Aurions-nous du concevoir des produits
moins élaborés donc moins chers et les vendre beaucoup
plus chers afin de dégager une marge qui nous permettrait d'acheter
notre titre de grande marque.
Cela aurait été une démarche plus classique et plus rapide vers la "réussite"
et la fortune. La petite histoire qui circule aujourd'hui aux États
Unis n'est-elle pas que lorsqu'un exposant arrive à un salon
avec une Porsche ou une Ferrari, on lui dit : «Tu es dans les
câbles»
Nous aurions pu aussi créer les mêmes câbles avec
tout notre savoir-faire et les vendre beaucoup plus chers pour, en
plus, créer notre image. Cette attitude aurait aussi
nécessité de nous concilier la distribution en lui
permettant de revendre nos produits, causant une augmentation plus que
substantielle des prix pour englober une marge, les frais financiers et
les éventuels impayés.
Chez HI-FI
Câbles, et par ma volonté, nous désirons rester des
artisans du câble. Notre principe de vente directe nous permet
d'offrir à nos clients les produits les plus sophistiqués
à un prix acceptable. Ma créativité n'est ainsi en
rien limitée et je peux disposer de cuivre recuit anodisé
argent et d'isolation intégrale PTFE à des prix
imbattables (SATIS II)
Un nouveau modèle
le AMON sera présenté au Salon du CNIT. Ce câble
de modulation sera une grande nouveauté qui devra étonner
les audiophiles par un exceptionnel rapport qualité-prix.
Il remplacera l'Osiris
dans sa gamme de prix (1290F) Après les premières écoutes
que nous avons faites de la pré-série, il devrait devenir
une référence incontournable en liaison symétrique.
Je ne peux pas en dire beaucoup plus malheureusement, ma fâcheuse
tendance à tout dire se retournant contre moi en exacerbant l'inspiration
de certains.
Jean-Claude Tornior
Février 2001
PEUT-ON
VOIR LA QUALITE DU SON ?
Il s'agit bien-sur d'un titre racoleur en forme de boutade. Nous
n'avons malheureusement toujours pas inventé la "machine"
à évaluer les câbles, et comme vous le savez, nous
ne prétendons pas non plus détenir une science infuse qui
nous permette de créer le câble absolu dénué
de défaut.
Si nous avons osé ce titre, c'est que nous travaillons actuellement sur des câbles
vidéo à haute densité d'information et qu'il nous
est apparu une étonnante similitude entre les impressions que
nous ressentions sur l'image et celles que nous avions du son pour des
mêmes matériaux constitutifs.
Ainsi, les grandes
propriétés d'isolation et de faible perte du polyéthylène
(souvent en mousse), sont pénalisées par un léger
fourmillement des contours sur l'image similaire à une petite
agressivité sur le son qui est souvent utilisée pour donner
une fausse impression de définition.
Le PVC et le polyuréthane,
plus largement utilisés pour leur faible prix en bas de gamme
(surtout pour le premier), manquent de définition autant en audio
qu'en image.
Le PTFE, et c'est
là la surprise à laquelle nous ne nous attendions pas,
malgré une perte supérieure au polyéthylène,
restitue une qualité vidéo exceptionnelle autant dans
la stabilité des contours que la franchise des couleurs.
C'est
peut-être là qu'il faut faire une petite mise au point sur
ce que nous avons constaté concernant les évaluations de
pertes fournies par les constructeurs. La plupart des mesures de pertes
sont réalisées en "envoyant" dans le câble un
signal sinusoïdal à plusieurs fréquences et en
mesurant le signal restitué en bout d'une certaine longueur de
câble. On compare alors le voltage récupéré
par rapport au voltage initial et on quantifie la différence par
rapport à la longueur de câble traversée. Dans
cette mesure, on obtient une mesure optimiste des pertes car on prend
en compte toute l'énergie en bout de câble sans tenir
compte de la qualité du signal et des éventuels retards
de phase. Or ces retards de phase, pour la plupart occasionnés
par les charges et décharges statiques des diélectriques,
peuvent affecter dans une large mesure l'intégrité du
signal en corrompant la cohérence du temps de propagation de
groupe.
Ce que nous constatons
donc autant à l'écoute qu'à la vision, c'est que
les appareils de reproduction en interface avec nos sens perçoivent
ces retards de propagation comme une sorte de bruit de fond parasite.
Ainsi, on peut dire, sans grande erreur, que les charges statiques envers
le diélectrique des câbles peuvent se traduire par un bruit
parasite sur notre écoute comme sur notre vision.
Ainsi, un
petit câble à isolation PTFE procurera une transmission
perçue comme très supérieure au travers des
appareils de reproduction à un gros câble
polyéthylène aux grandes performances. En effet, compte
tenu des tolérances de niveau en entrée des appareils,
souvent contrôlés par un "contrôle automatique de
gain", la perte d'intégrité du signal est plus nocive que
la perte du signal lui-même.
Il est vrai que
nous étions arrivé à cette théorie sans
trop pouvoir la démontrer auprès des audiophiles. Nos
câbles isolés PTFE sont bien acceptés mais nous
passons beaucoup de temps à leurs réglages. S'il ne peut
pas être de très bons câbles sans téflon,
il est aussi possible d'en faire d'assez mauvais avec, si l'on choisit
mal certains paramètres. Il est aussi possible de rendre très
acceptables par réglage des câbles à isolation polyéthylène
ou polypropylène en utilisant leurs défauts comme qualités.
Mais les possibilités seront limitées et vous serez toujours
rattrapés par l'absence d'informations intègres donc de
transparence et une agressivité sous-jacente.
Donc quelque part, nos récents travaux nous ont sainement confortés
dans nos théories que nous pouvons même qualifier de réalités.
Les certitudes auditives sont toujours incertaines, la vue est plus
formelle, ce qui nous ramène à notre titre.
Donc
aujourd'hui nous "planchons" sur des câbles vidéo à
isolation PTFE. Notre problème n'est pas simplement de
qualité, mais de prix. Réaliser une isolation PTFE sur un
câble est onéreux (c'est le plus cher!). Bien que notre
politique de vente directe nous laisse plus de liberté sur le
prix de revient, de multiples coaxiaux, comme c'est nécessaire
en vidéo coûtent chers. Comme de plus les longueurs sont
souvent importantes, le prix du câble prend une importance
stratégique. Avoir une image parfaite est important, mais
à quel prix? Beaucoup d'amateurs mettent aujourd'hui entre 30 et
40 000F sur un télé-projecteur et utilisent un
câble basic.
Donc nous travaillons et ferons tout pour trouver la meilleure solution
au meilleur prix.
Nous avons de nouveau
frôlé la rupture de stock en MAXITRANS et en SATIS, mais
tout s'est arrangé et nous pouvons fournir à nouveau sur
stock.
Jean-Claude Tornior
Avril 2001
MERCI A
TOUS ET BONS SOUHAITS AUDIOPHILES !
Que ceux d'entre vous qui ont eu le courage de nous faire confiance
soient rassurés, nous avons fait une fin d'année record
et cela malgré une pénurie de plusieurs mois sur nos deux
câbles d'enceintes, le PURETRANS et surtout le MAXITRANS (plus
de 2 mois d'indisponibilité)
Le
MAXITRANS est pour nous un miracle. Malgré une concurrence
effrénée de la distribution et un support publicitaire
quasi inexistant, si ce n'est notre demi-page de "réclame" dans
laquelle nous parlons peu souvent de lui, le MAXITRANS se conseille
d'oreille en oreille et s'installe sur de très gros
systèmes à la place de câbles initialement bien
plus onéreux. Nous n'avons pas mesuré lors de sa
création l'étendue de ses qualités. Je dois
même humblement avouer que nous avons eu beaucoup de chance.
Premier projet, succédant à notre découverte des
qualités musicales de l'isolation PTFE, il devait être
prolongé par une gamme de produits dérivés. Or,
non seulement, nous n'avons pas réussi à faire mieux dans
tous les types de configurations, mais nous avons eu beaucoup de
difficultés à lui adjoindre un petit frère qui
conserve une partie des qualités avec un prix inférieur.
A chaque "piste" nous revenions au point de départ. Il faut
cependant avouer que nous ne savions pas ce que nous cherchions mais
plutôt nous espérions un peu trouver le Saint Graal
(n'est-ce pas ésotérique!), comme nous l'avions
approché, la première fois, lors de la création du
MAXITRANS. Et c'est vrai que lors de cette création, je suis
resté étonné et j'ai passé une nuit
entière à réécouter mes disques en
m'émerveillant. Mais je ne pensais pas alors avoir pu
créer un câble aussi polyvalent et qui passerait les
années en résistant à l'érosion du temps,
aux modes et passions, et surtout à l'active concurrence du
marché.
Mais le temps a
plutôt joué pour moi, ou plutôt pour le MAXITRANS.
Le marché du câble est en train de devenir adulte et les
audiophiles commencent à savoir ce que l'on peut attendre d'un
bon câble. Certaines marques opportunistes de la première
heure n'ont pas résisté. Les autres ayant beaucoup investi
pour se créer une image de compétence sont passées
en phase de prise de bénéfice et modifient leurs gammes
afin de baisser (encore) leurs prix de revient et améliorer leurs
marges afin de récupérer leurs investissements publicitaires.
Cela m'amuse toujours de voir la naïveté des consommateurs
qui souvent me disent avec beaucoup de conviction « c'est quand
même une grande marque sérieuse! » Eh oui, le sérieux
d'une marque se mesure bien-sur à la quantité d'argent
qu'elle est capable d'investir pour acheter une part de marché.
Ainsi,
compte tenu de cette conjoncture, des importantes marges de
distribution intégrées, je ne pense pas avoir à
craindre l'arrivée d'un câble à isolation
téflon PTFE au prix d'un SATIS II ou d'un PURETRANS. Ce qui est
plutôt à craindre, c'est l'opportunité malsaine,
voir l'incompétence malhonnête de certains qui
n'hésiteront pas à se prévaloir d'une isolation
PTFE sur leurs produits alors que ce ne sont que les fiches qui sont
isolées téflon. Pour information, la matière
téflon n'est pas beaucoup plus onéreuse que les autres
isolants nobles (polyéthylène, polypropylène),
c'est son application sur le câble qui est complexe et requiert
des équipements spéciaux que peu de câbliers
possèdent. C'est même en train de devenir par
défaut une spécialité française. Alors
soyez sur vos gardes et méfiez-vous. Le vrai téflon PTFE
se reconnaît de quatre façons: sans colorant il est blanc
laiteux, il est autolubrifiant et glisse entre les doigts, il ne peut
recouvrir que du cuivre anodisé argent et enfin il est
transparent à l'écoute car exempt de charge statique et
d'effet de mémoire.
N'hésitez pas à nous contacter pour tous renseignements.
Grâce à Haute-Fidélité, beaucoup ont
découvert le SATIS II et par-là même les
développements d'autres modèles que nous avons
déclinés à partir du cuivre anodisé argent
et de l'isolation PTFE. Cette courageuse "reconnaissance" nous a un peu
fait sortir du créneau "bricolage" et par-là même
étendre notre zone d'influence à de nouveaux amateurs
plus néophytes. Nous en sommes agréablement surpris, car
les français, au contraire de leurs voisins anglo-saxons et
germaniques ont plutôt tendance à porter aux nues la
technologie étrangère et à mésestimer ce
qui est fait dans l'hexagone, bien souvent à tort.
Ainsi le SATIS
II, par la grande quantité de prêts confirmés, a
complètement rempli sa mission. Nous pouvons avancer qu'il est
aujourd'hui le meilleur câble dans sa catégorie et bien
au-dessus car il a été préféré par
les emprunteurs, dans la majeur partie des cas, à d'autres câbles
dont on fait grand tapage.
Nous travaillons
aujourd'hui sur un câble numérique à isolation hybride
téflon/polyéthylène qui pourrait bénéficier
de l'ensemble des qualités spécifiques apportées
par ces deux isolants.
Pour les audiophiles
extrêmes, il faut absolument écouter au moins une fois
l'ensemble de câbles modulation + haut-parleurs HORUS/MAXITRANS.
Jean-Claude Tornior
Janvier 2001
N'ECOUTEZ
PERSONNE POUR MIEUX ENTENDRE !
Sans vouloir jouer les "monsieur je sais tout", et en me remettant
en question avec beaucoup d'humilité, je frémis particulièrement
de la somme d'évidences assénée aux pauvres audiophiles
et audio-vidéophiles en ces moments dans lesquels le câble
est à l'honneur. Tous les "fantômes" sont ressortis
avec plus ou moins de malhonnêteté, oh pardon, d'incompétence.
On recherche les points sensibles pour vendre et on appuie dessus :
cuivre OCC, pur argent, conducteurs rigides, etc., et ça marche.
Combien de fois par jour sommes-nous interrogés, soit sur la
qualité de notre cuivre, sur les conducteurs argent ou les conducteurs
monobrins. Pouvons nous dire à nos clients que ces critères
sont intrinsèquement sans grande importance et qu'en tous cas
ils représentent un argument passionnel d'achat plus qu'un gage
de performances musicales.
Tout
d'abord, le cuivre pur et l'argent sont choisis théoriquement
pour leur excellente conductibilité. Mais d'où tient-on
que la conductibilité est un critère décisif pour
les qualités de transparence et de musicalité du
câble ? Les câbles Van den Hul First et Second qui
utilisent un mauvais conducteur (carbone) mais à la structure
homogène ne démontrent-ils pas le contraire ? Le cuivre
OCC cristallisé selon la méthode Ohno qui avait
été introduit dans le début des années 90
par certains constructeurs japonais, puis redistribué par les
allemands (PC-Monitor), a laissé de très mauvais
souvenirs aux oreilles de l'époque (j'en possède encore
en magasin) Pourtant, certaines stratégies marketing nous
ressortent cet ancien argument en inventant même (dans la
foulée) un pur argent OFC et OCC, la troisième lettre,
(pour le premier au moins), n'est-elle pas l'abréviation de
cuivre en anglais (Cooper)
Il ne faut sans doute pas oublier que la transmission des potentiels
électriques transférés d'atome en atome se fait
d'une manière anarchique dans le conducteur. Il semblerait, en
corroborant nos sensations d'écoute, et je ne veux pas
échafauder une nouvelle théorie de plus, que la grande
conductibilité du matériau, alliée à une
structure à conducteur monobrin, se révèle mettre
en évidence des résonances déterminées par
la dimension du brin. Selon la fréquence du signal transmis, il
s'établit des modes de transmission secondaires qui rebondissent
à la manière du son dans un tuyau. C'est sans doute pour
cela que l'on observe une concentration de fréquences
élevées sur les bords du conducteur (effet de peau)
Il ne faut pas
oublier que le son est constitué d'une large plage de fréquences,
et donc de longueurs d'onde, dont la plus basse est sensiblement 1000
fois plus grande que la plus petite et tout ce petit monde passe par
le même tuyau.
C'est sans
doute pour cela que, lors des écoutes, nous avons toujours
préféré des conducteurs multibrins en cuivre
recuit. La recuisson se fait naturellement lors du frittage du PTFE
à 350°.
La multiplicité des brins combine à la fois les résonances de chaque brin
et celle du conducteur total, ce qui pondère les résonances
propres de chacun. C'est un peu comme si on remplaçait le tuyau
précédemment cité par plusieurs tuyaux plus petits,
percés de trous et courant côte à côte.
Pour la
tradition qui veut que l'on attribue à l'argent une
remontée de l'aigu, nous pensons qu'elle est erronée. Nos
premiers pas, qui nous ont amené à concevoir nos
câbles, ont été faits avec des fils pur argent,
monobrins, isolés téflon. Nous avions trouvé
l'écoute froide et technique, avec des résonances, mais
pas de remontée d'aigu. Plus tard, nous avons prit connaissance
d'une théorie qui semble vraisemblable. Les fils de cuivre
destinés à être argentés sont
généralement passés au décapant puis
enduits d'argent dans un bain à chaud. Il reste toujours un peu
des résidus du décapant entre le cuivre et la couche
d'argent. Ce serait la raison de la remontée agressive de l'aigu.
Sur les câbles
destinés à être isolés au PTFE, il est nécessaire
de les recouvrir d'argent afin qu'ils ne s'oxydent pas aux fortes températures
du four (350°) L'argenture doit impérativement être
réalisée par électrolyse après un décapage
à la soude et un lavage à l'eau claire. Sur ces câbles,
pourtant argentés, il est impossible de constater une quelconque
remontée agressive des aigus.
Pour terminer, j'aimerai vous donner un bon conseil qui, j'espère,
vous économisera de l'argent. Quand vous désirez changer
un câble, faites le sans passion exagérée, oubliez
le temps d'un instant toutes les histoires que l'on a pu vous raconter
et ne vous fiez qu'à votre oreille et sur votre propre chaîne.
Dans votre choix ne soyez influencés ni par le prix, ni la marque,
ni par une éventuelle prescription. Le câble acheté,
il vous faudra partager avec lui votre quotidien.
Jean-Claude Tornior
Décembre 2000
PURETRANS
ET CABLAGE INTERNE !
Merci à tous pour votre aide, car grâce à vous nous
allons pouvoir aller encore plus loin dans le développement de
nouveaux concepts pour la transmission des informations. Merci aux journalistes,
surtout ceux de Haute Fidélité, qui ont eu le courage
de faire mieux connaître nos produits en jouant le jeu des lecteurs
au grand dame de gros annonceurs, et surtout merci à tous nos
clients qui nous suivent depuis de nombreuses années, qui parlent
beaucoup de nous et pour lesquels la "consécration de haute
fidélité" est aussi leur consécration.Après
ce préambule d'autosatisfaction, nous devons vous dire que nous
avons quand même pas mal travaillé ce mois.
Le
PURETRANS est arrivé et il nous a comblé au-delà
de nos espérances. Nous savons par expérience que les
réalisations finales sont en général meilleures
que les prototypes car les conducteurs sont mécaniquement mieux
tenus par une gaine ajustée, mais à ce point !.. Le
PURETRANS est donc le digne petit cadet du Maxitrans et le parfait
complément de nos câbles de modulation isolés
téflon®. Il n'a pas la rapidité ni la matière
du Maxitrans, qui est pour cela inégalé, surtout quand
ces qualités s'accompagnent d'un équilibre tonal parfait
et d'une grande tolérance sur tous les types d'enceintes. Le
PURETRANS possède un superbe équilibre avec des basses
profondes et fermes. La faculté du téflon PTFE est de ne
pas retenir d'énergie lors des montées en tension et de
ne pas la restituer après coup. C'est ce défaut
appelé "effet mémoire" dont sont victime les autres
diélectriques y compris les téflon FEP vendus
généralement sous l'appellation téflon®. Cela
se traduit à l'écoute par une grande beauté des
silences entre les notes et une magnifique transcription des
dégradés d'harmoniques et de réverbération.
En ce qui
concerne les câblages internes des enceintes, nous avons beaucoup
progressé. Jusqu'à présent nous
préconisions l'utilisation de conducteurs multibrins cuivre dont
nous faisions varier la configuration selon les fréquences
à transmettre. Cette prise de position nous avait
été dictée par un souci
d'homogénéiser les différentes voies de
l'enceintes au risque de les ralentir un peu. Tenté par les
résultats exceptionnels que nous procurait le PTFE, nous
hésitions toutefois à l'utiliser en câblage
interne. En effet, l'adjonction d'un élément
téflon® dans une ligne de transmission avait tendance
à subjectivement accélérer la transmission des
données. Nous avions peur d'aller ainsi trop loin et de
rejoindre dans la caricature sonore pas mal de câbles hi-fi. A
notre grande surprise, il n'en est rien et plus notre ligne de
transmission se voit "dopée" au téflon, plus la
définition et la douceur progressent. Dans nos premières
expériences nous supposons que la partie en téflon
mettait plus en évidence les défauts des autres parties.
Nous proposons
donc 4 types de câbles isolés PTFE :
19 brins de 10/100
ref: 19-10; 19 brins de 20/100 ref: 19-20; 19 brins de 30/100 ref: 19-30
et 19 brins de 45/100 ref: 19-45. Ces 4 types de brins permettent une
parfaite adaptation aux fréquences à transmettre; les
gros brins pour le grave et les plus fins pour l'aigu.
Après bien des tracas, nous pensons emménager dans notre
boutique sur rue à partir du 21 octobre. Nous conservons le
local sur cour qui nous permettra d'adjoindre d'autres activités
à venir et surtout de reconstituer notre laboratoire de mesure
afin de pouvoir continuer nos investigations dans le sens d'un meilleur
son.
Concrétisation
totale du succès du SATIS II par les nombreux messages d'heureux
acquéreurs.
Jean-Claude Tornior
Novembre 2000
QUI EST-CE
QUI SE DECARCASSE ?
Notre recherche perpétuelle des opportunités pouvant aider
les audiophiles vers leur quête de la perfection sonore a abouti
sur trois grandes nouveautés.
Un MULTIMETRE NUMERIQUE
à 249F TTC. Beaucoup de nos clients recherchaient un multimètre
à haute impédance d'entrée afin de déceler
les valeurs de courants de fuite entre éléments et ainsi
pouvoir positionner les prises de courant dans le bon sens. En effet,
ce sont ces courants qui circulent dans les masses des câbles
de modulation qui provoquent un léger décalage de la référence
de masse de chacun des appareils et par-là même l'intermodulation.
Ce voltmètre
permettra une mesure différentielle à haute impédance
(10 Mohms/volts) qui présente l'avantage de mesurer la tension
alternative effective entre appareils et par-là même le
courant qui circulera quand les câbles seront mis en place. Cette
mesure différentielle, un peu plus compliquée, est la
seule méthode crédible à opposer au détecteur
classique de phase secteur.
Pour les clients rebutés par la technique nous fournissons gracieusement
une méthode dans laquelle nous exposons les problèmes
et les moyens de les résoudre.
Un REGULATEUR SECTEUR
1000W à 1650F TTC
Une aubaine pour les utilisateurs d'ampli à lampes. A rapprocher
des régulateurs qu'utilisaient nos parents sur leurs
télés à tubes et qui les prémunissaient
contre les pannes et "claquage" de tubes. Ce régulateur est plus
sophistiqué faisant appel à des circuits
électroniques qui garantissent une tension de 230V même si
à l'entrée elle varie de 160 à 260V. Ce
régulateur placé sur toute la chaîne ou plus
précisément sur l'élément sensible, le
protégera des écarts de tension et prolongera d'une
manière non négligeable la durée des lampes. Un
modèle 300W existe aussi au prix de 650F.
Poursuivant le cheminement que nous avions suivi pour notre câble
de modulation SATIS II, en réduisant un par un tous les
éléments coûteux du câble sans trop
altérer ses performances musicales, nous voulions
réaliser un petit frère à notre maintenant
très célèbre MAXITRANS sans trop y arriver.
Tous ces
essais infructueux n'ont fait que nous conforter dans
l'appréciation des grandes qualités, presque incroyables
de la configuration du MAXITRANS. Nous avions renoncé plusieurs
fois et presque définitivement, quand nous avons eu une
illumination. Si nous n'arrivions pas à baisser le prix à
cause d'une configuration à conducteurs multiples, pourquoi ne
pas revenir à une configuration simple tout en gardant les
avantages de l'isolation PTFE.
Il nous fallait
pourtant ne pas trop s'éloigner du côté "magique"
du MAXITRANS du pour une certaine part à l'agencement des conducteurs.
Les premiers essais
ont été décevants car on a cru nécessaire
de partir sur une section importante du conducteur qui nous "alourdissait"
le son. Même en modifiant la taille des brins, nous n'arrivions
pas à retrouver le bon équilibre. Puis on a osé,
contre toutes idées reçues, revenir à un conducteur
de section plus modeste qui nous a ramené à un bon équilibre.
Il ne restait plus qu'à peaufiner le réglage de la taille
des brins.
C'est ainsi qu'est
né le PURETRANS qui sera disponible le 1er octobre 2000 au prix
de 149F le m Dans sa gamme de prix il devrait s'installer comme une
référence avec une grande souplesse d'utilisation et une
transmission intégrale des données grâce à son isolation en PTFE.
Jean-Claude Tornior
Octobre 2000
NOUS AVONS
ETE BIEN RECOMPENSE !
Comme nous ne nous y attendions pas, la surprise fut très agréable.
Notre Satis a littéralement emballé les journalistes de
Haute-fidélité "Spécial câbles"
de juillet-août qui se sont payé le culot de placer notre
SATIS II bien devant les habitués aux honneurs.
C'est vrai que
nous faisons un peu office de "petit canard noir" dans ce
marché ésotérique aux leviers bien huilés
en jouant à la fois le rôle d'un revendeur et celui d'un
fabriquant. Cette situation n'est pas sans me rappeler, avec une certaine
émotion, un certain Audiotec...
Bien-sur, nous dérangeons un peu en pratiquant un circuit court
de distribution que certains n'hésiteront pas à appeler
court-circuit et qui nous permet, pour la plus grande joie des consommateurs,
de fournir un câble pur téflon PTFE au prix de câbles
en PVC d'origine asiatique, vendu à grand renfort de pub. et
bien-sur disponible dans tous les grands magasins.
Le PTFE, rappelons
le, est un diélectrique dépourvu d'effet de mémoire,
c'est à dire qu'au contraire des autres diélectriques,
il ne garde aucune trace des potentiels avec lesquels il est en contact.
C'est aussi un diélectrique utilisé pour les faibles signaux
car à "faible bruit".
Toutes nos
réalisations, que nous affinons amoureusement à
l'oreille, sont isolées en pur téflon PTFE, et pour cela
utilisent des conducteurs en cuivre argenté. Je sens des
oreilles se dresser! Non monsieur! Pas le cuivre argenté qui
vous a écorché les oreilles, car celui-ci ne
résisterait pas à la température de 350°,
nécessaire pour le frittage du téflon: il
s'écaillerait sous l'ébullition des restes de
décapant. Un cuivre décapé à la soude et
lavé à l'eau claire, puis recevant la couche d'argent par
électrolyse.
A ce sujet
si un de vos amis vous dit avoir acheté un câble en cuivre
gainé PTFE, il est soit menteur ou plus souvent abusé par
son vendeur. Il n'est pas possible de recouvrir du simple cuivre par du
PTFE sous peine de l'oxyder. C'est par obligation qu'on le recouvre
d'argent.
Aujourd'hui, tous
nos produits sont sur Internet à "www.hifi-cables.com".
Vous trouverez aussi des trucs, des astuces et plein d'idées
pour les amateurs de son et d'images. Une boite à lettre vous
permet de nous faire vos remarques et suggestions afin d'améliorer
encore ce site.
Nous avons gardé la plus grande nouvelle pour la fin. Nous agrandissons nos locaux et
aboutissons enfin sur la rue, pour un meilleur service et des activités
nouvelles.
Jean-Claude Tornior
Septembre 2000
MISSION
IMPOSSIBLE : SATIS 2 REUSSI !
Petit
à petit depuis notre création, en audiophiles
obstinés, nous avons essayé de comprendre parmi les
câbles quels pouvaient être les points importants qui
déterminaient leurs différentes qualités. Tout
d'abord naïvement, nous avons suivit les arguments techniques
avancés par les publicités et nous nous sommes
aperçus que la plupart de ces arguments étaient surtout
récupérés pour marquer les esprits audiophiles et
justifier une hiérarchie de prix qui puisse permettre à
une même marque d'occuper une large échelle de prix du
marché.
Il est en effet
nécessaire de justifier dans une même marque qu'un câble
qu'un modèle puisse valoir presque cent fois le prix d'un autre,
même si le conducteur passe du cuivre à l'argent ou si
tous les conducteurs sont isolés par du verni.
De la
même manière l'utilisation de noms évocateurs,
judicieusement placés et même si ce n'est pas tout
à fait à propos, fera assurément rêver
l'audiophile. Pourtant l'inventeur du fil de Litz n'était pas
l'ami de George Sand et son câble ne reproduit pas mieux le piano
pour cela.
Nous nous
sommes donc aperçus que l'importance résidait en
plusieurs points dont l'harmonie devenait essentielle : qualité,
épaisseur et couleur du diélectrique d'une part et
dimension, qualité et structure des conducteurs. En jouant sur
ces paramètres on peut modifier les qualités de
définition et d'équilibre du câble. Cette
évaluation ne peut être malheureusement que subjective car
ces phénomènes ne sont qu'impulsifs et affectent
principalement le signal à chaque inversion du sens du courant.
N'oublions pas que nous transmettons dans tous les cas un signal
alternatif dont la référence zéro est à
mi-potentiel, ce qui en clair veut dire que la résultante en
courant et un éternel va et vient dont la somme est
équilibrée. Les appareils de mesure habituels sont
incapables de mettre en évidence ces phénomènes
car ils en sont eux-mêmes victimes de par leurs câbles.
Deux
certitudes nous sont apparues confirmées par le recoupement de
nos essais. Le téflon PTFE est aujourd'hui le
diélectrique idéal pour ses qualités antistatiques
qui le dispense de l'effet mémoire et pour ses qualités
de maintien mécanique sous sa forme «fritté»
Le cuivre argenté recuit (qualité aviation) dans un
agencement judicieux est le meilleur conducteur.
Partant de ces
deux points qui sont devenus pour nous des évidences, nous avons
fait le pari de créer le meilleur câble du marché à moins de 600 F.
Nous avons
conservé les points essentiels : isolation totale par
téflon PTFE, conducteurs en cuivre argenté Q.A. Notre
travail a donc été de réduire le coût sans
altérer la qualité. Nous avons donc réduit la
taille des conducteurs et conservé toutefois un agencement
à 19 brins, les conducteurs sont portés à trois et
la tresse de blindage à une simple tresse rubanée de
téflon sur l'extérieur, l'habillage extérieur de
moindre importance étant réalisé en
polyuréthane. La couleur des isolants est entièrement
blanche pour les deux conducteurs et noire pour celui de masse. Dans le
cas d'une liaison asymétrique un blanc et un noir sont
utilisés en conducteurs de masse, la tresse reste toujours
«Phantom» pour ne pas altérer la transmission par un
phénomène «boomie» mécanique, propre
au polyuréthane.
Notre nouveau bébé s'appelle SATIS II et il est disponible en 0,5m (450 F), en 0,75m (520
F) et en 1 m (590 F) munis de célèbres Cinchs Switchcraft
plaquées or. Il est aussi disponible à la coupe à 150 F le mètre.
Jean-Claude Tornior
Mai 2000
SOMMES
NOUS REDEVENUS DES ALCHIMISTES !
C’est la question que je me posais récemment et qui en
amenait une autre : manier ce qui n’a pas encore
été expliqué, même si on le fait avec
rigueur et rationnel, ne devient-il pas un péché dans un
monde où certains voudraient rassurer en ne ramenant tout
qu’aux valeurs acquises.
Ce débat
passionné m’a déjà d’ailleurs valu
quelques lettres frisant l’insulte de la part de soi-disant scientifiques
atterrées que je puisse ainsi émettre des hypothèses
qui concurrençaient la loi d’Ohm
Bien que
je possède pourtant une formation technique et une
méthodologie de chercheur, je n’arrive pas à
comprendre ce qu’il se passe exactement dans les câbles. Je
n’arrive qu’à déterminer l’importance
relative des paramètres de chacun des composants et la mise au
point finale tient plus à la composition d’une peinture ou
la réalisation d’un plat, qu’à la conception
d’un produit technique.
Ainsi,
nous avons pu prouver, toujours sans l’expliquer, que la
qualité de pureté du conducteur, dont le marketing
s’est emparé et nous rabat les oreilles avec OFC, OCC,
cristallisation méthode Ohno, n’a que très peu
d’importance sur le son du câble. Il semblerait même
que le cuivre cristallisé (OCC-Ohno) mette
particulièrement en évidence les résonances
liées aux dimensions des brins conducteurs. J’ai
aujourd’hui encore en magasin des centaines de mètres de
câbles OCC cristallisé de différents modèles
qui sont insupportables à l’écoute. Autre point
important, la recuisson du cuivre, à la manière du
plombier, semble décisive pour la meilleure transmission des
signaux. C’est une conséquence indirecte apportée
sur le cuivre conducteur par le “frittage“ du téflon
à 350°.
Parfois un
matériau légèrement résistant mais
très homogène peu donner d’excellents
résultats. Il n’y a qu’à considérer
les conducteurs en carbone d’un Van den Hul First qui peuvent
dépasser 1 ohm de résistance série et qui pourtant
sont très supérieurs au meilleur des OCC.
Autre
point très important, tous les câbles ont un sens.
J’entends par-là qu’ils n’ont pas le
même son dans un sens que dans l’autre. C’est le
phénomène le plus troublant de tous, car il est difficile
d’imaginer une explication rationnelle. Quelques
hypothèses relatives au filage existent mais nous n’avons
pas pu les mettre en évidence. Alors nous continuons à
“étalonner“ le sens de la bobine lors de sa
réception, à l’écoute.
Le téflon
PTFE est en contre-partie notre seule certitude aujourd’hui. Matériau
magique, que j’ai rencontré dans une première vie
professionnelle en physique-chimie et que l’on appréciait
pour ses multiples qualités : stabilité, tenue en température,
auto lubrifiant et résistance à tous les acides. Depuis,
nous avons aussi découvert ses propriétés diélectriques
exceptionnelles dont une quasi-insensibilité à la charge
électrostatique qui le préserve de l’effet mémoire
qui retarde les signaux les plus élevés, effet que certains
compensent par des boîtiers magiques, inutiles avec une isolation
téflon.
Une
heureuse nouvelle, l’ISIS II devrait être là fin
avril. Il comporte toujours la configuration de base de l’ISIS
avec des conducteurs en cuivre recuit et argenté de 0,6mm, mais
qui se trouvent maintenant au nombre de trois. La tresse est maintenant
en cuivre argenté et recouverte de téflon. La nouvelle
configuration permet un câblage idéal en symétrique
et un câblage en masse fantôme en liaison Cinch Ce nouveau
câble est maintenant imprimé et revêtu du nom de
Hi-Fi Câbles. Son prix est inchangé.
Jean-Claude Tornior
Avril 2000
JE SUIS
UN CONCEPTEUR HEUREUX !
Notre introduction des nouveaux câbles à haute
immunité est un succès total. Même les audiophiles
les plus chevronnés sont restés subjugués par la
restitution exceptionnellement musicale de ces nouveaux produits.
Pour
parler un peu de moi et de mes relations avec la reproduction sonore,
on peut dire que je suis “tombé dedans” quand
j’étais petit et que je n’en suis plus jamais
ressorti. Ma quête du son authentique m’a pris toute ma vie
et m’a apporté des doutes, des angoisses, mais aussi mes
plus belles satisfactions.
Alors, en
ce moment, je me “shoot” de NEITH, de SUPER MAXITRANS, de
POWERTRANS PLUS et de SOBEK. L’immunité apportée
par le mumétal et le Kapton R crée une transparence
incomparable. Le bruit de fond du câble a disparu et les
détails les plus infimes nous sont révélés
sans surlignage excessif, avec naturel et simplicité, comme si
un bouchon avait été ôté entre les musiciens
et les auditeurs.
Ce silence
électronique met encore plus en valeur les nuances subtiles
entre harmoniques que l’isolation PTFE autorise par un temps de
propagation de groupe parfait. Les écoutes sont d’une
grande subtilité, toutes en finesse et en douceur. Ne comptez
pas sur cette série de câbles pour vous faire ressortir
les détails à la “manière audiophile”
mais au contraire pour les restituer sans artifice avec naturel et
spontanéité.
A ce
propos, nous avons alors bien naïvement (comme d’habitude)
qualifié nos câbles comme immunisé EMI / RFI,
pensant ainsi nous démarquer des blindages traditionnels. Comme
d’habitude, encore, nous avons vu naître des câbles
certifiés EMI / RFI. Après de nombreuses recherches, nous
nous sommes aperçus que la norme est assez tolérante et
que tous les câbles s’ils possèdent un blindage sous
forme d’une tresse classique peuvent y prétendre. Ainsi,
pas besoin de blindage mumétal pour être qualifié
EMI (interférences électromagnétiques) En effet,
ces interférences peuvent être modulées à
différentes fréquences. Pour les fréquences
élevées, un simple blindage conducteur en tresse de
cuivre, tel celui pour les radiofréquences, peut convenir.
Dès que ces fréquences s’abaissent et
s’approchent du continu tel le magnétisme terrestre, le
blindage cuivre devient inefficace et il est nécessaire de faire
appel au mumétal, alliage de fer et de zinc aux fortes
capacités magnétiques, comme utilisé dans les
transformateurs ou les blindages de haut-parleurs. Ainsi,
pour nos câbles il faudrait inventer une nouvelle norme LFEMI
(Low Fréquency Electro Magnetic Interference)
Nous ne pouvons
que vous conseiller de nous emprunter ces câbles sous caution
afin de permettre à vos électroniques ou vos enceintes
de donner leur pleine mesure. Croyez-moi, vous serez étonnés
au-delà de ce que vous pensez comme nous l’avons été nous-mêmes.
Jean-Claude Tornior
Mars 2003
ATTENTION
INVASION PERITEL !
Après
des années d'ignorance, le marché du câble attise
les convoitises. Il faut dire que les nouveaux procédés
audio vidéo sont gourmands en câblages de toutes sortes.
Alors un marché est en train de se créer qui ne fait plus
sourire.
Malheureusement, comme c'est généralement le cas, cet
attrait d'un nouveau marché attire le meilleur et surtout le
pire.
Pour ne citer que les cordons péritel câblés 21
broches, nous assistons aujourd'hui à une véritable invasion
de nouveaux produits tous plus attrayant les uns que les autres.
Ils sont tous réalisés
avec un superbe design et terminés par des contacts plaqués
or. Les prix vont de 99 F à plus de 900 F pour un cordon d'un
mètre.
Pour ne pas être
débordés devant cette nouvelle offre, nous avons voulu
conserver une position claire de prescripteurs responsables. Nous avons
donc mesuré les performances de quelques-unes de ces attrayantes
nouveautés. Les résultats sont incohérents.
Nous avons par
exemple relevé la capacité parasite entre conducteur et
masse pour les cinq signaux vidéo: composite ou sync. aller et
retour, rouge, vert et bleu. Pour une longueur d'un mètre, cette
capacité descend aux environs de 50 pF. Elle ne doit normalement
pas excéder 100 pF. Nous avons relevé jusqu'à plus
de 300 pF pour certains modèles. Autre constatation, certains
constructeurs ont porté plus d'attention sur le conducteur composite
qui descend à une faible capacité mais ont négligé les 3 RVB.
Cette
capacité parasite n'est pas à elle seule un
critère absolu de qualité mais elle concoure
assurément aux bons résultats de celui-ci en
interférant sur la stabilité des circuits
électroniques de sortie. Ensuite intervient la qualité du
diélectrique et comme pour l'audio ses performances
anti-mémoire qui permettent au conducteur de conserver une bande
passante élevée et surtout sans déphasage, ce qui
altérerait sa cohésion en propagation de groupe.
Ce qui nous a le
plus inquiété, c'est que certains de ces nouveaux câbles
' bien relookés" ont des performances inférieures
à des câbles presque standards que nous avions en version
péritel nickelé!
Ce qui
nous a rassuré, c'est que nos grands classiques que nous vendons
n'ont pas été dépassés et restent
même encore aujourd'hui le meilleur choix, pour ne citer
qu'Oehlbach.
Peut-être
au risque de nous faire assassiner, nous tenterons dans ces lignes un
large comparatif chiffré des performances des câbles péritel
du marché : Attention aux surprises ! ..
Nous restons toujours
à votre disposition au téléphone pour vous aider
dans vos problèmes de connexions. Pour l'audio, quand vous nous
appelez, n'omettez pas de nous dire les câbles que vous utilisez
aujourd'hui et le reproche que vous faites à votre écoute.
Cela nous donnera une base de départ.
Jean-Claude Tornior
Février 2000
NE REMPLISSEZ
PAS VOS PLACARDS !
Nous sommes dans
une société de consommation : grandes ou moyennes surfaces,
câbles en blister, affichage simpliste, voir erroné ou
inexistant et surtout aucun conseils, ce qui a pour conséquence
de faire vendre deux à trois câbles pour une seule utilisation.
Cette mise
à profit abusive de l'incompétence des consommateurs,
n'est pas sans me rappeler une truculente mais triste anecdote datant
de la grande époque de la hi-fi. Le propriétaire d'un
magasin du 12ème, aujourd'hui disparu, s'était
vanté alors d'avoir remplacé tous ses vendeurs
spécialisés par des vendeuses sexy mais
incompétentes. "Ainsi, disait-il, chaque vendeuse ne perd plus
son temps à expliquer la technique aux clients, mais vend. Deux
vendeuses me font le chiffre de trois spécialistes ! Et puis,
les clients vont se renseigner ailleurs où on les assomme de
technique et reviennent voir mes filles pour acheter". Brillante
démonstration de marketing qui a sans doute aujourd'hui fait
école. Bien sur on n'ose plus utiliser des jeunes filles sexy,
car ce n'est plus à la mode, mais les nouveaux hommes de produit
utilisent toujours quelque part la relation de l'incompétence et
du désir. Ce sont aujourd'hui les produits qui sont en mini-jupe.
Incompétence
ou malhonnêteté ? Un individu qui vend des produits, gagne
sa vie avec, devient donc un professionnel. Peut-il mentir sur les spécifications
sous prétexte qu'il n'est pas technicien et qu'il a seulement
fait une école de commerce ? A-t-il le droit de déformer
de raccourcir ou de retirer d'un contexte une argumentation technique
? C'est pourtant ce qui est fait tous les jours. Ce qui est parfois
cocasse et rassurant c'est que les bévues sont tellement grosses
qu'elles font se bidonner les gens de bon sens. Rappelez-vous le fabriquant
qui au cours d'une interview se prévalait de la technologie des
supra-conducteurs pour vanter la suprématie de ses filtres secteurs,
du fabricant de câbles qui prétendait assurer la transmission
de cent fois plus de joules qu'un câble "normal" ou
encore cet importateur, qui emporté par sa Téflonmanie
(il doit me lire) a écrit isolé téflon sur tous
ses câbles et même sur sa fibre optique! Le téflon
nouveau viendrait-il d'Asie ?
Après avoir
craché mon venin du ressentiment, je continue à affirmer
que nous sommes une équipe de professionnels du câble et
des connexions et que pour valoriser un bon achat il est essentiel de
l'équiper de bons câbles.
Je me fais aujourd'hui
peur quand je vois ces différences si clairement audibles entre
câbles. Je pense surtout aux nombreuses années passées
à peaufiner le schéma d'un ampli ou le filtre d'une enceinte
et jugeant du résultat en le connectant à l'aide du premier
Scindex venu! ..
N'hésitez
pas, utilisez notre formule de prêt sous caution afin d'essayer
un nouveau câble avant achat. C'est la seule formule pour ne pas
encombrer vos placards.
Jean-Claude Tornior
Janvier 2000
LE CABLE C'EST AUSSI 50% DE L'IMAGE !
Avoir chez soi une image de la taille d'un écran cinéma,
un son qui vous enveloppe et vous restitue la spatialisation des sons,
c'est aujourd'hui possible grâce au home-cinéma. La
qualité d'image a beaucoup progressé en doublant
pratiquement de définition depuis le VHS. Avec le câble,
le satellite, le Laserdisc et maintenant le DVD on atteint une
définition dépassant 400 lignes.
Les
moniteurs ont aussi progressé et ont
bénéficié des exigences et des quantités de
l'important marché informatique. La transmission de l'image est
influencée par la qualité des câbles au moins dans
la même mesure que le son. Si vous achetez un matériel
vidéo performant et que vous utilisez n'importe quel
câble, vous risquez de ne pas profiter de votre investissement.
La transmission intégrale et sans perte de votre signal
vidéo haute fréquence est la condition pour que vous
profitiez pleinement de celui-ci et de l'image qu'il procure.
Nous fabriquons
tous les câbles à la longueur voulue avec les meilleures
performances dans tous les standards : RVB, YUV, YC ou composite.
MOGAMI-RVB: 4 x
Ø 5mm, Ø16mm, très faible perte, 1 m:500F + 78F
le m sup.
MOGAMI-YUV: 3 x Ø 5mm, Ø13mm, très faible perte,
1 m: 450F + 68F le m sup.
MOGAMI-PRO: S-VHS le + performant du marché, 1 m:400F + 60F le
m sup.
En stock les meilleurs
câbles PERI/PERI
La ROLLS des péritel
OEHLBACH XXL: 1 m = 900F, 2m = 1000F, 3m = 1150F, 5m = 1500F, 10m =
2400F.
MONSTER: 1 m = 420F, 1,5m = 460F, 2m = 490F, 3m = 590F, 5m = 790F,
OEHLBACH: 1 m = 250F, 2m = 290F, 3m = 340F, 5m = 460F
Jean-Claude Tornior
Septembre 1999
HORUS,
TRANSNAP, SATIS, C'EST DEJA 2000 !
Faute de déterminer une méthode de mesure objective sur
l'influence des câbles dans l'application audio, nous continuons
nos recherches avec nos paires d'oreilles qui nous amènent
à certaines constatations et surtout de nouveau-nés dont
on devrait parler prochainement dans le Landerneau de la hi-fi.
Tout d'abord, nous
sommes aujourd'hui persuadés que la qualité de l'isolant
d'un câble détermine d'une manière décisive
le niveau de qualité global que l'on pourra espérer atteindre
avec ce câble. En contre-partie, cela ne veut pas dire qu'il suffit
d'utiliser par exemple du téflon et de l'argent pour faire un
bon câble. De nombreux exemples existent sur le marché.
Le téflon
PTFE est pour nous à ce jour le meilleur diélectrique.
Insensible aux charges d'électricité statique, donc dépourvu
"d'effet de mémoire" il conserve une impédance
constante jusqu'aux plus hautes fréquences sans créer
de retard de phase. Les constructeurs de l'aéronautique et de
la recherche spatiale l'utilisent presque exclusivement. Le problème
est son prix et la complexité de son utilisation due en grande
partie à son point de fusion élevé. C'est pour cela qu'il s'utilise souvent enrubanné.
Trois nouveaux
câbles de modulation viennent compléter la gamme :
SATIS, premier
prix en téflon FEP. Pour moins de 600 F en 2x1m, il permet d'obtenir
une grande étendue spectrale, un dégradé harmonique
équilibré et une grande aération. Son double blindage
le prémunit contre les interférences extérieures.
Conducteurs alliés argent
.TRANSNAP, premier prix en téflon PTFE. Sa structure
économique en nappe lui permet malgré ses composants de
haute qualité (conducteur alu argent) de rester en dessous de
800 Fr. Un astucieux agencement de ses dix conducteurs lui permet de
jouer déjà dans la cour des tous-grands.
HORUS, cuivre allié argent, téflon PTFE. Sûrement
l'un des câbles les plus sophistiqué du marche. Son impédance
de 75 ohms est assurée jusqu'à plus de 200 MHz. Son blindage
HI (double tresse + rubans haute perméabilité) lui assure
une immunité aux parasites supérieure de 50 à 100
dB par rapport à celle des blindages conventionnels. Une écoute
exemplaire de propreté, de définition et de naturel :
une sorte d'anti-câble : 2 990 F
Nous vous conseillons
absolument de les essayer sous caution afin de vous rendre compte des
importants progrès qu'ils feront réaliser à votre
chaîne. Vous pouvez même emprunter sous caution par la poste
si vous habitez la province ou la CEE.
Jean-Claude TORNIOR
Juillet 1999
RETROUVONS
LES VALEURS !
Amis audiophiles, au risque de vous déplaire, je dirais que je
n'aime pas l'orientation qu'est en train de prendre aujourd'hui notre
passion. D'une quête effrénée de
vérité sonore que nous avons connue lors de la
montée des technologies du son, avant le boum de la hi-fi
commerciale, sommes-nous aujourd'hui en train de forger notre
décadence ?
Avec un mélange
de nostalgie et de fétichisme, parfois malsain, nous poussons
l'intellectualisation de l'écoute à son paroxysme, parfois
même au-delà de la simple "vérité du
disque". Et puis, nous avons aussi tendance à considérer
qu'à l'image d'un bon cigare (pour les amateurs du genre) ou
d'un bon vin, la transcription personnalisée de la musique tient
autant au plaisir de déguster un bon cru et si possible de la
bonne année, qu'à une certaine calligraphie du son.
Bien-sûr,
ce plaisir est respectable et comme de plus nos désirs et nos
pulsions audiophiles se modifient au rythme des évènements
de notre vie, nous pouvons changer en passant même par les deux
extrêmes, pas besoin d'un tribunal pour prononcer le divorce.
J'ai connu un journaliste audio respecté et très respectable,
passer pour son écoute domestique, comme une révélation,
de 88 à 97 dB de rendement.
Ce divorce
entre "culture hi-fi" et reproduction sonore est encore plus
significatif si l'on fait le rapprochement avec le professionnel.
Divorce complet entre les fabricants d'enceintes hi-fi et celles
équipant les studios : ce ne sont pas les mêmes marques,
à peine trouve-t-on les mêmes haut-parleurs. Divorce aussi
entre la réalité et la reproduction. Les audiophiles
autrefois réalisaient leurs prises de son afin d'obtenir une
matière personnelle afin d'évaluer leurs transducteurs;
c'est de moins en moins vrai. Le disque est aujourd'hui devenu la
source incontestée à partir de laquelle on essaie de
tirer le maximum. A ce sujet, je réalise chaque mois sur
Répertoire le choix des meilleurs enregistrements classiques
parmi les marques commerciales. Je suis atterré quand je vois la
faible qualité technique des CD dit "hi-fi" et vendu par
certains labels spécialisés américains : pauvres
audiophiles !
Pour
reparler du disque, l'arrivée des DVD audio ou DSD, on ne sait
pas encore lequel sera choisi par les éditeurs, est un
événement considérable pour la
haute-fidélité. Le CD avait apporté sa rigueur et
sa relative inaltérabilité au prix d'une
définition minimale. Ainsi la génération CD
restera une séquence minimaliste dans l'histoire de
l'enregistrement. Ce qui est plus grave et moins connu, c'est que
depuis 15 ans les enregistrements (même ceux sur vinyle
marqué "digital") sont avec un échantillonnage
minimaliste de 44100 Hz. Tout ce patrimoine restera intransformable aux
performances des DVD et DSD. Curieusement, les bandes analogiques
antérieures se verront adaptées avec toutes leurs
qualités aux nouveaux standards, avec juste un peu de souffle.
Dans notre philosophie
et pour retrouver nos racines dans la réalité nous avons
convaincu Pierre Verany, ingénieur du son particulièrement
sensibilisé à la technique, de réaliser une prise
de son avec nos câbles Osiris, connectés en direct Micros-Nagra.
Plus de 100 m ont été nécessaires et cela donne
des quatuors de Fauré et Ravel interprété par le
quatuor Rosamonde et édité par Arion d'une grande vérité.
La sortie est prévue en juin.
Jean-Claude Tornior
Juin 1999
LES ANCIENS
ET LES MODERNES !
"L'homme a
toujours rêvé de ce qu'il ne peut atteindre". Cette
phrase pourrait synthétiser cette course à la perfection
à laquelle se livrent les audiophiles purs et durs.
Les
hasards de la vie m'ont permis, encore jeune, de côtoyer bon
nombre de ceux, aujourd'hui disparus, qui ont fait cette Hi-Fi qui nous
passionne encore. A l'époque, il ne s'agissait pas de
conquérir des marchés et du chiffre d'affaire mais de
conjurer la nature en reproduisant artificiellement les sons avec la
plus grande vraisemblance possible. Beaucoup de ces hommes n'ont pas
fait fortune mais ont souvent tout perdu pour leur quête. J'ai eu
la chance immense de pouvoir partager leurs doutes et leurs angoisses
en quelques moments privilégiés. Eh oui, les plus grands
doutaient et c'est sans doute pour cela qu'ils sont devenus grands et
ont pu laisser à la postérité un colossal
héritage de savoir.
Aujourd'hui, on
me pose souvent la question : quelle marque acheter, cette marque est-elle
mieux que l'autre ? Questions difficiles auxquelles il m'est impossible
de répondre. Une marque est une coquille vide sans les hommes
qui la font vivre. Dans la durée les hommes se suivent et n'ont
pas tous du génie. Des conflits opposent aussi parfois les génies
et le savoir peut disparaître. J'ai connu des marques dans lesquelles
la culture d'entreprise a été entièrement perdue
et ce sont de jeunes ingénieurs inexpérimentés
qui ont repris le flambeau pour "sauver les couleurs".
La prise
de conscience de l'action du câble est en train de
dépasser aujourd'hui le raisonnable. On lui attache une telle
importance qu'on attend d'elle des miracles. Oublié que certains
éléments ont des caractères contradictoires :
c'est la faute des câbles. Je dis NON, si le câble est
important et que son choix peut transcender la chaîne, il ne doit
pas être l'élément essentiel de celle-ci sans
lequel elle ne peut fonctionner. A ce sujet, et porté par les
modes et les marchés, on a tendance à oublier que tous
les amplis et les enceintes ne fonctionnent pas en parfaite harmonie.
Une notion d'impédance motionelle de sortie devrait être
réactualisée. En effet, au-delà des valeurs de
puissance et d'impédance, le caractère d'un amplificateur
peut varier considérablement. Ce caractère dépend
d'abord du réglage des gains des étages tension et
courant et ensuite du niveau de contre réaction appliqué
à l'ensemble. Ces choix déterminent l'action
réactive de l'amplificateur à toute variation de charge.
Il ne faut pas oublier qu'un haut-parleur réagit aux courants
qui lui sont transmis selon la masse de sa membrane et la compliance de
ses suspensions. Cette modélisation complexe crée des
courants (force contre-électromotrice)
générés par le moteur du HP qui viennent
contrarier le signal initial en créant ainsi une variation de la
charge. Selon son réglage, l'amplificateur réagira avec
plus ou moins de vigueur à ces variations de charge. On
comprendra ainsi aisément qu'il ne faudra pas mettre le
même ampli pour une Rogers LS5 au lourd HP de grave que pour une
enceinte haut rendement à pavillon.
Le câble
de modulation à équilibrage de potentiel de masse EQUITRANS
est disponible.
Jean-Claude Tornior
Mars 1999
BILLET
DE MAUVAISE HUMEUR !
Devenu commerçant de mon état, je devrais, comme tous
mes confrères, saluer du plus grand enthousiasme toutes les nouveautés
et évolutions de modes, créées pour dynamiser un
marché de la hi-fi devenu bien morose.
Mais on ne se refait
pas, et quand on a déjà de la peine à ne pas aider
les audiophiles en plein désarroi, comment faire pour argumenter
ou simplement laisser passer des idées en lesquelles on ne croit
pas ? L'incompétence à ce degré devient une force
car évidemment on ne peut pas être malhonnête si
on est incompétent : on est seulement incompétent. La
malhonnêteté est l'apanage de la compétence. Je
suis donc condamné à rester honnête en enviant parfois,
lors du remplacement d'un câble médiocre de grand prix
et au nom réputé, celui qui avant moi a fait la bonne
affaire.
Je suis
aussi condamné, je m'en excuse, commerce oblige, à suivre
discrètement le mouvement du bi-câblage. Oui, j'ai honte,
je profite honteusement d'un effet de mode que je combats
intérieurement. Je ne serai jamais en bi-câblage chez moi.
Je m'explique, même si cette position semble à
l'opposé de mes intérêts. Les composants de
tête d'un filtre passif d'enceinte sont d'action opposée.
La self (en série avec le H.P. de grave) augmente
d'impédance avec la fréquence, alors que le condensateur
(en série avec le H.P. d'aigu) diminue. La
complémentarité de ces deux composants réalise un
aiguillage des fréquences tout en maintenant une
impédance constante pour l'amplificateur. C'est leur
qualité, principalement leur résistance interne, qui va
déterminer la bonne pente de coupure. Leur interaction est
primordiale car d'importants courants circulent de l'un à
l'autre. Quand on passe en bi-câblage, ces deux composants ne se
"voient" plus qu'au prix d'un long parcours passant par les borniers de
l'amplificateur. On rajoute ainsi en série entre eux la somme de
l'impédance des deux câbles utilisés. Je suis
persuadé que le gain obtenu par le passage en bi-câblage
tient plus au fait de la suppression des "barrettes" laiton
plaquées or et de la disposition de deux câbles en
parallèle. Une intéressante expérience est
d'écouter la même installation bi-câblée en
la ramenant en mono-câblage, non pas en enlevant l'un des
câbles, mais en remettant sur l'enceinte, à la place des
anciennes "barrettes" des fils de cuivre. Ainsi vous devriez concilier
l'esthétique sonore obtenue avec un fonctionnement du filtrage
dans les meilleures conditions. J'attends vos commentaires.
Ah,
j'oubliais, j'ai aussi beaucoup ces derniers temps les oreilles qui
sifflent à propos du filtrage secteur et des appareils hi-fi qui
se polluent entre eux au point qu'il faut les découpler par un
filtrage séparé les uns des autres. Kolossal erreur, ce
n'est valable que si vous placez sur la même barrette que votre
chaîne : le frigo, la machine à laver et le gradateur de
lumière. Les éléments de votre chaîne, eux
ont déjà leurs masses à demeure reliées
entre elles par le blindage de vos câbles de modulation. Pourquoi
iraient-ils se polluer entre eux en choisissant un chemin aussi
difficile que de repasser en sens inverse l'isolation des transfos
d'alimentation ? Non bien-sur et si le filtrage est très
important, un filtre pour l'ensemble élimine déjà
l'essentiel des maux.
Jean-Claude TORNIOR
Février 1999
JE SUIS
UN VIEIL ENTHOUSIASTE !
Je fête cette année mes 32 ans de Hi-fi professionnelle,
et je ne compte pas les années passées en amateur
à construire des amplis à tubes ou essayer
d'améliorer mon système multi-haut-parleurs. Je suis un
peu "tombé" dans la Hi-fi naissante quand j'étais petit.
Oh, ce n'était pas cette Hi-fi sophistiquée et riche d'aujourd'hui,
où l'on veut faire croire que la perfection acoustique est surtout
une question de moyens, mais plutôt un laboratoire permanent,
dans lequel on exploitait toutes les pistes, et où le seul juge
était l'oreille. De cette période, je garde une grande
nostalgie, quelques EL84, 6L6GT ou 807, et surtout une forte réticence
sur tous les produits trop bien finis et trop bien présentés.
C'est ainsi, qu'en
1967 j'arrivais chez Elipson, avec ma seule paire d'oreilles et une
conviction à abattre des montagnes. Je voulais faire le bonheur
de tous en apportant la bonne parole acoustique. Ma rencontre avec Joseph
Léon fut pour moi le bouleversement de ma vie. Ce grand visionnaire
possédait réellement une "vue du son" et de
ses phénomènes en avance sur son temps qui firent de lui,
sans doute, le plus grand pragmatique de l'acoustique. Tous ses procédés
sont aujourd'hui utilisés dans le monde entier : charge symétrique,
résonateurs accordés, mise en phase des haut-parleurs,
etc. J'ai voué une admiration et une fidélité sans
borne à ce grand homme. Joseph Léon fut en quelque sorte
le père spirituel qui m'apprit sa vision du son et auquel j'ai
prêté mes oreilles.
La fin de
cette période coïncida avec l'explosion du marché
Hi-fi, la montée en puissance de la distribution qui favorisa
pour son propre intérêt l'invasion japonaise et
créa de toute pièce la réputation de ceux-ci en
creusant la tombe des quelques constructeurs français. Ce fut
aussi la montée enivrante des performances en chiffres. On ne
comptait plus les zéros après la virgule. On atteignait
le plus que parfait et si la musique n'était pas
présente, c'était de la faute à nos pauvres
oreilles qui ne pouvaient pas apprécier ce degré de
pureté (humour !). Ce fut aussi pour les enceintes la course aux
prix de revient, les frais de commercialisation ayant
décuplé. Non, les enceintes n'augmentaient pas, mais on
essayait de mettre le moins de chose à l'intérieur. Ainsi
la mode épisodique des filtres à 6 dB/O doit autant
à son faible prix qu'à la conviction ou au manque de
compétence du constructeur. A cette période, j'avais
créé Phonophone et j'avais souffert aux mains de cette
distribution. Ma seule et grande satisfaction reste le peu d'offre en
occasion des innombrables enceintes fabriquées à cette
époque.
Aujourd'hui, j'ai créé HI-FI Câbles & Cie pour
plusieurs raisons. La première, c'est pour rester dans le milieu
de la Hi-fi que j'aime et pour lequel j'ai toujours le même
enthousiasme. Je suis encore plus satisfait qu'auparavant car je
côtoie ainsi tous les passionnés. Il me vient parfois
à regretter de n'avoir pas vendu les produits Phonophone
directement. La deuxième, c'est qu'il faut bien trouver des
ressources pour exercer même sa passion. Par le câblage, je
peux exprimer mes compétences auditives sans grand risque d'une
éventuelle concurrence, car pour le moment, aucune mesure
n'arrive à mettre en évidence les différences
entre câbles. Les quelques valeurs traditionnelles d'induction et
de capacitance n'ont aucun rapport avec l'écoute. Nous voila
presque revenus à l'époque des luthiers de Crémone
: Travail empirique et comparatif à l'oreille. C'est à
peine si je suis un peu gêné par les comparatifs de
quelques revues, faits entre "copains" qui peuvent laisser croire aux
amateurs qu'ils peuvent choisir leurs câbles sans les essayer.
Jean-Claude Tornior
Janvier 1999
ETES-VOUS
YC OU RVB ?
Vous vous êtes
aperçu que la qualité de votre image vidéo était
d'une grande fragilité. Elle peut être rapidement dégradée
par une mauvaise connexion ou un câble peu performant. Cette image
contient un grand nombre d'informations et demande une bande passante
élevée pour être acheminée. Les fréquences
constitutives peuvent atteindre 10 MHz et ne peuvent circuler que dans
des câbles ayant une faible impédance accordée (75
ohms)
Pour compliquer
les choses on vous propose aujourd'hui deux possibilités de transfert
haute qualité aux avantages peu ou mal expliqués : Le
RVB (rouge, vert, bleu) et le Y-C (S-vidéo) Ces deux systèmes
ont leurs inconditionnels et luttent pour la suprématie absolue.
Nous ne parlons pas du YUV qui s'institutionnalise aux États-Unis
pour la simple et bonne raison que les TV de là-bas n'ont pas
de péritel.
Nous allons encore
faire un peu d'histoire pour une bonne compréhension du sujet.
La création et l'obligation faites aux téléviseurs
dès les années 60 de posséder une fiche vidéo
péritélévision a fait de nos téléviseurs
les plus avancés du monde même si elle en grevait le prix
pour ne pas être utilisée. Dans la norme, cette prise avait
largement prévu l'avenir car elle obligeait, en plus du composite
et du son, la possibilité d'une entrée RVB et d'une synchronisation
rapide. Ces premiers téléviseurs à la bande passante
vidéo volontairement limitée à leur utilisation
courante pouvaient être considérablement améliorés
par l'entrée RVB car celle-ci "sautait" les étages
vidéo pour attaquer directement le tube.
Il faut aussi différencier
une liaison RVB informatique et la liaison RVB fournie par votre lecteur
DVD ou le satellite. Dans le premier cas on dispose de deux synchronisations
horizontale et verticale et là c'est l'apothéose, dans
le second cas la synchronisation est réalisée simplement
par le signal composite dépourvu de ses couleurs (luminance),
comme dans le Y-C. Donc, côté définition on est
théoriquement à égalité. Avec humour on
pourra dire que l'incompatibilité du RVB joue en sa faveur et
que les différences que l'on peut constater viennent qu'il ne
peut pas être relié à un ampli audio-vidéo
et qu'on est obligé de le connecter directement. Pour les couleurs,
ça dépend en fait des spécificités des appareils.
Le RVB, s'il attaque directement et avec bonheur le tube de téléviseurs
aux circuits peu performants, ne permet aucune retouche de ces couleurs
(par le téléviseur) Le Y-C permet de bénéficier
de tous les progrès des projecteurs récents : surlignage,
doublage de lignes, etc., et de pouvoir jouer sur le réglage
du contraste ou des couleurs.
Il semblerait que
la promotion du RVB arrange pas mal de constructeurs européens
qui profitent ainsi de la particularité européenne de
la prise péritélévision. Ainsi, les décodeurs
satellite, où les Européens sont performants, offrent-ils
le RVB, le composite et seulement parfois du S-Vidéo. Cela oblige
aussi les constructeurs asiatiques à rajouter une péritel
RVB en plus du S-VHS.
Nous
jouons un peu contre notre camp en attirant votre attention sur ce
problème. Notre intérêt n'est-il pas de vendre le
plus de câbles possible. Nous sommes parfois
étonnés devant le nombre de clients qui font les frais de
ces contraintes en étant obligé de réaliser leurs
liaisons en double ou en triple, dans chacun des formats pou
accéder à tous leurs programmes.
Jean-Claude TORNIOR
Décembre 1998
JE SUIS
UN BIENFAITEUR !
«Amis de la Haute Fidélité, que j'ai du plaisir
à vous voir» Cette phrase, vous pourriez m'entendre la
proférer souvent si je ne m'imposais une certaine
réserve. Oui j'avoue, j'aime la haute fidélité,
surtout quand elle est la recherche de la plus grande qualité de
restitution musicale. Je lui ai consacré une grande partie de
mon passé et j'espère encore pouvoir lui apporter
beaucoup. Je me considère encore plus aujourd'hui comme un
amateur que comme un professionnel et si j'ai monté HI-FI
Câbles, c'est pour continuer à rencontrer des gens qui ont
la même passion que moi et auxquels je peux apporter mes
expériences..
Si vous lisez ces
quelques lignes, c'est que quelques points communs nous lient et vous
pouvez me comprendre quand je parle de bonheur authentique pour évoquer
les sensations que l'on peut ressentir à certains moments d'écoute
privilégiés, quand la reproduction flirt avec les sens,
avec la vie. Je suis peut-être un drogué des oreilles,
sûrement dépendant, mais je ne changerais en rien.
Tout cela pour
vous dire que mon service est mon plaisir et que vous pouvez m'appeler
pour quelque renseignement que ce soit ou même me faxer pour un
conseil ou un devis, je serais ravi d'y répondre.
Jean-Claude Tornior
Novembre 1998
COPIES
MAIS JAMAIS EGALES !
La mode ridiculise tout ce qu'elle touche. Cette citation pourrait bien
s'appliquer aujourd'hui à l'engouement soudain pour les câbles
de ceux qui hier encore les ignoraient ou dénonçaient
leur utilité.
C'est avec beaucoup
d'amusement que nous voyons apparaître des "rayons câbles"
chez les grands distributeurs qui sont souvent accompagnés du
nom de "spécialiste" des dits câbles. Comme ils
n'y connaissent pas grand chose et que cette partie très spécialisée
leur fait un peu peur, il se contentent souvent d'accoler à leur
liste de marques prestigieuses un ou deux noms de câbles bien
en vue dans les pages des magazines avec des prix élevés
(il faut toujours penser à une éventuelle reprise de l'ancien
câble) et un parrainage efficace de l'importateur. Parfois, le
génie de l'incompétence peut faire merveille et bon nombre
de câbles sont vendus ainsi, sur la foi d'une publicité ou d'un article de presse.
Chez HI-FI
Câbles, nous avons été convaincus très
tôt de l'influence des liaisons sur la reproduction sonore. Nous
avons été les premiers à encourager les
audiophiles à essayer les câbles avant de les acheter.
Notre remise en question du rôle fondamental du câble hi-fi
et des qualités que l'on pouvait en espérer nous ont
amené à créer différents modèles
spécifiques dont une gamme munie de transformateurs d'isolement
(Isotrans, Digitrans) Un câble de H-P exceptionnel, le Maxitrans,
est venu compléter la gamme.
Nous proposons
aussi les meilleurs produits des grandes marques et souvent du câble
en bobine qui nous permet des réalisations sur mesure.
Nous demeurons
toujours à même de vous conseiller sur place ou au téléphone
sur le choix du meilleur câble audio ou vidéo, de pouvoir
même vous le fabriquer et vous le faire essayer chez vous, même
si vous habitez la province.
Jean-Claude TORNIOR
Octobre 1998
LES ESSAYER
POUR NE PLUS LES QUITTER !
Dans une chaîne
Hi-fi, les câbles de liaison ont une importance stratégique.
Ils doivent transmettre le subtil signal audio sans rien ôter
de sa richesse ni rien ajouter. Ils doivent transporter à la
fois le signal et sa référence de masse au prix d'un léger
courant d'équilibrage pour cette dernière.
Cela semble simple
et n'importe quel électronicien vous dira qu'il suffit de deux
conducteurs de faible résistance pour que la transmission soit
idéale. C'est ce que l'on a pensé depuis des années
en rejetant sur l'inconstance de l'électronique ou sur l'irrationnel
de nos oreilles les différences que l'on ne pouvait pas expliquer
en utilisant des câbles différents.
Aujourd'hui, si beaucoup encore subissent ce phénomène
des câbles sans pouvoir l'expliquer, plus personne de
sérieux ne nie la différence apportée. Il nous est
devenu habituel d'entendre la réaction enthousiaste de certains
clients à la fin de leur optimisation «c'est incroyable,
j'ai plus gagné en changeant mes câbles qu'en changeant
mes appareils»
Chez Hi-fi
Câbles & Cie, nous avons été les premiers
à mettre en évidence l'influence essentielle des liaisons
entre éléments audio. On nous a proposé toutes les
marques parmi lesquelles bien-sur nous avons été
obligés de faire des choix. Nous avons toujours à
performance auditive égale privilégié le moindre
coût pour protéger nos clients. Devant la montée
excessive de certains prix (non justifiés par l'écoute)
nous avons même été amenés à
concevoir certains modèles "maison" qui font une honorable
carrière dans le temps compte tenu de l'absence de
publicité pour les supporter.
Aux débuts
de Hi-Fi Câbles & Cie, les audiophiles venaient nous voir,
se sentant ignorant, avides de conseils, afin d'essayer différents
câbles pour déterminer celui qui conviendrait le mieux
à leur écoute.
Aujourd'hui, on
nous demande le câble X ou Y, champion de la revue "machin"
sans tenir compte de la personnalité des enceintes ni de l'acoustique
du local d'écoute. Bien souvent l'ex-champion termine sa carrière
au fond d'un placard.
En effet, si on
peut déterminer les performances d'un câble en équilibre
tonal pour toutes les chaînes, il est difficile de l'évaluer
en terme de dynamique subjective et de définition. La dynamique
pouvant devenir de l'agressivité et la définition se traduire
en perte d'image. On ne choisit pas le même câble sur des
Altec et sur des Boston.
Pour mettre votre
chaîne en harmonie et en tirer la quintessence, oubliez sur les
câbles ce que vous pouvez lire ou dites-vous que ça ne
vous concerne pas. Venez nous voir et, après concertation, nous
vous prêterons différents câbles pour optimiser votre
écoute dans le sens où vous voulez aller.
N'oubliez surtout
pas avant tout le filtrage secteur et aussi de peaufiner le sens des
prises de courant. A ce sujet, nous pouvons vous adresser, sur simple
demande accompagnée d'une enveloppe demi-format timbrée
à votre adresse, un fascicule vous expliquant pourquoi et comment
mettre les prises dans le bon sens.
Jean-Claude TORNIOR
Septembre 1998
TRANSMISSION
ANARCHIQUE, RODAGE, LA MAGIE DES CABLES !
La
transmission des signaux audio par les câbles n'a pas fini de
nous étonner par l'importance qu'elle peut atteindre. Comme nous
l'avons déjà dit, le câble parfait n'existe pas.
S'il existait, il ne pourrait relier que des appareils parfaits
conçus pour fonctionner idéalement entre eux.
Malheureusement, ces merveilleux objets, surtout les plus
sophistiqués, ont des caprices de star, et plutôt que
jouer ensemble, luttent souvent entre eux pour faire prédominer
leur esthétique sonore.
Plus nous avançons
dans nos études, plus nous mesurons la difficulté de comprendre
l'action des câbles par les mesures traditionnelles. C'est un
peu comme expliquer le nucléaire par la chimie minérale
ou organique. Pour illustration, nous allons citer deux phénomènes
que tout un chacun peut expérimenter, pour peu qu'il ait deux
oreilles bien plantées sur un cerveau bien fait.
Couplage
entre métaux. Ce phénomène a été
évoqué par Jean Hiraga sur la NRDS. Il concerne les
tensions de jonction créées par le contact entre deux
métaux différents à la manière d'un
thermocouple. Nous avons pu le vérifier bien involontairement
lors de la mise au point du câblage interne d'une enceinte. Cette
enceinte possédait un câble qui reliait ses bornes
d'entrée à son filtre. Pour le choix de ce câble,
et pour ne pas être induit en erreur par le câble
extérieur, nous avons testé différents
câbles directement de l'ampli au filtre, sans passer par les
connecteurs d'entrée. Le choix réalisé, nous avons
fixé le câble aux connecteurs. Puis, sans douter, nous
avons remis le même câble jusqu'à l'amplificateur.
L'horreur, cette configuration multipliait par deux l'effet du
câble choisi. L'esthétique sonore rapportée, qui
allait dans le sens où nous le voulions la première fois,
devenait ainsi caricaturale. Depuis, nous avons
réitéré avec des câbles de modulation, en
coupant un 1 m en deux longueurs de 50 cm, mis bout à bout
à l'aide de connecteurs or. C'est flagrant. Nous pensons, sans
certitude toutefois, que cela peut être attribué aux
tensions de jonction. Cela expliquerait aussi, que l'apport d'un
câble commence à partir de quelques centimètres et
ne change pas avec la longueur.
Le rodage. Un câble
se rode, c'est certain. Mais comment l'expliquer? Les câbles monobrin
unique ont la fâcheuse tendance à favoriser une résonance
à une fréquence en relation avec leur diamètre.
C'est pourquoi on utilise la plupart du temps des câbles multibrins
constitués de plusieurs fils, généralement inférieurs
à 0,6 m pour éviter l'effet de peau et qui se trouvent
en contact plus ou moins intime les uns aux autres. Ces fils ont une
surface apparemment lisse qui observée au microscope représente
d'énormes irrégularités. Lors de passage de courants,
les contacts établis par de microscopiques petits points, créent
de minuscules arcs qui causent une altération du métal
(oxydation et électrolyse) Quand le câble est en place,
et surtout pas déplacé, cette altération des points
de contact est bénéfique par la diminution des micro-arcs.
Plus les fils constituant les brins sont gros, plus l'intervalle entre
les fils est important et plus le rodage est long. Une solution délicate
est de remplir à chaud et sous vide les câbles d'huile
silicone. On fait ainsi un peu comme pour ses cosses de batterie, l'huile
s'infiltrant dans les irrégularités empêche la création
d'arcs. Si cela vous semble délicat, et vous avez raison, essayez
seulement de convaincre la maîtresse de maison de ne pas déplacer
vos câbles d'enceintes.
Jean-Claude Tornior
Février 1998
SPECIAL
VIBRATIONS !
Beaucoup d'entre vous l'ont constaté, les vibrations, de quelque
ordre qu'elles soient peuvent limiter, voir altérer les qualités
de votre chaîne en terme de musicalité. Ces vibrations
peuvent être de différentes origines, acoustiques, mécaniques
ou externes.
Une impressionnante
quantité de produits sont proposés afin d'éliminer
ces défauts. Cela va du cône aux absorbants en passant
par des ressorts et j'ai même découvert (par un client)
des plaquettes qui prétendent éliminer les vibrations
sous forme de chaleur...
Savoir quel est le meilleur système serait illusoire et relatif
à une situation précise. Entre un lecteur de CD, qui génère
ses propres vibrations et un amplificateur qui peut soit les subir soit
les générer par son transformateur, les remèdes
sont différents. Nous allons essayer de comprendre le mécanisme
de ces absorbeurs afin de mieux les utiliser.
Les
cônes : ce sont des transformateurs d'énergie
mécanique. Ils sont solidaires de l'appareil ou de la surface
appliquée du côté opposé à la pointe.
Les vibrations alternatives sont évacuées par la pointe
qui ne transmet en retour qu'une composante statique. Ces cônes,
en évacuant les vibrations vers l'extérieur, seront les
parfaits compléments d'éléments à
protéger de leurs propres vibrations tel les lecteurs de CD, les
Laserdiscs, tous les éléments comportant un moteur, ainsi
que les enceintes. Attention à l'utilisation de coupelles de
réception qui peuvent réduire dans une large mesure leur
efficacité.
Les
absorbeurs : ils sont constitués d'une matière
élastique qui isole l'élément de son support. Les
plus performants sont réalisés en Sorbothane,
matière élastique et inerte. Prendre une grande attention
aux amortisseurs à ressorts, ceux-ci ayant des fréquences
de résonance propres issues de la combinaison
élasticité/masse difficile à amortir. Les
vibrations issues de l'appareil lui-même ne sont pas ou peu
amorties, mais l'appareil est parfaitement isolé des vibrations
extérieures et ne transmet pas ses vibrations aux autres
éléments. Ces isolateurs, puisque le nom est plus
adapté qu'absorbeur, seront très utiles pour un
amplificateur, un tuner et tout appareil ne produisant pas de vibration
et très sensible à celles-ci.
Comme vous pouvez
le constater, les accessoires de lutte contre les vibrations ont des
effets spécifiques et il ne faut pas les utiliser n'importe comment
pour obtenir de bons résultats. En résumant, on peut dire
que les cônes sont des évacuateurs de vibration et les
pieds amortissants des isolateurs. Les premiers trouvent leur limite
dans les plus basses fréquences alors que les seconds ont une
bande passante plus étendue.
Pour tout renseignement
complémentaire n'hésitez pas à nous appeler.
Jean-Claude Tornior
Janvier 1998
SPECIAL
TUBES ET HAUT RENDEMENT !
A l'approche des fêtes, nous nous sommes intéressés
à tous ceux, de plus en plus nombreux, qui adhèrent
à la tendance amplis à tube de faible puissance et
enceintes à haut rendement. Cette option est tout à fait
respectable et peut apporter de grandes satisfactions. Il faut pourtant
bien connaître les spécificités de ces
systèmes et leurs limites afin de ne pas "passer à
côté" du sublime.
Tout d'abord, côté modulation, il faut savoir que ces
amplis sont le plus souvent conçus avec peu ou pas de
contre-réaction. Les liaisons, au contraire des amplis à
transistors, sont à moyenne et haute impédance.
L'impédance de sortie est plus grande que sur les amplis
à transistors et l'impédance d'entrée plus faible.
On ne peut donc en aucune manière, comme sur les
précédents, compter sur l'amortissement de l'appareil
émetteur pour corriger les éventuels défauts de
capacité ou de blindage. Les câbles à utiliser
devront donc être particulièrement blindés et de
faible impédance série et forte impédance
parallèle afin de transmettre l'intégralité du
message.
Notre Sélection
: modulation
Audioquest Turquoise II : 570 F - Ruby III : 940 F - Quartz III : 1690
F - Esoteric Audio Graphis II : 995 F - Tech 2ii : 1400 F - Technus
: 2200 F - Hi-fi Câbles Isis : 1890 F - Mogami Neglex (grandes
distances) 1 m: 390 F + 78 F le m sup. (stéréo) - Oehlbach
NF-9 : 1110 F - Tara-Labs RSC-CD : 1590 F - Transparent Music Link Plus
: 1950 F - Van den Hul D-102 Mk V (métal) : 1015 F.
Pour les câbles
de haut-parleurs, nous vous conseillons un multi-câblage intelligent.
A la différence du bi-câblage "commercial" qui
n'a souvent pour seul but que d'enrichir les vendeurs de câbles
(dont nous faisons partie), il est plus astucieux de "sortir"
le filtre de l'enceinte, le placer au plus près de l'amplificateur
et de là, aller à chacun des composants par un câble
spécifique adapté aux fréquences à reproduire.
Vous atteindrez ainsi le résultat optimum et pour un prix inférieur
à un onéreux câble "large bande".
Notre Sélection
Haut-parleurs :
Large bande, courte
distance jusqu'au filtre (prix au m) - Audioquest Indigo+ : 160 F -
Crystal+ : 250 F - Flat-Line : 105 F - Sup-Flat-Line : 250 F - Link
Monitor 2001 (CU): 76 F - 2002 (AG+Carb.) : 190 F - Monster P2P : 212
F - M1 : 412 F - Oehlbach Trans 10 : 110 F - PC-Monitor Litz 5 (1274
br. isolés) : 94 F - Trimétaux 6 : 169 F - Tara-Labs RSC500
: 350 F - Transparent The Wave : 180 F - Van den Hul Magnum : 328 F.
Pour les câbles
spécifiques à chaque bande de fréquences, nous
consulter en nous précisant les fréquences de coupure
et la tendance vers laquelle vous désireriez aller.
Jean-Claude Tornior
Décembre 1997
LE BONHEUR
EST DANS LE PRET ET LES CONSEILS AVISES !
A l'heure d'aujourd'hui,
les essais sur les câbles prolifèrent. Il n'est pas, chaque
mois, un magazine qui ne teste quelques câbles, bien-sûr
dans des conditions rigoureuses, et pourtant les conclusions sont toujours
différentes. A la traîne de ces bancs d'essai, des vendeurs,
surtout les incompétents, n'hésitent pas à saisir
cette opportunité au vol et à conseiller le câble
"miracle" dans toutes les configurations, bancs d'essais à l'appui.
Si vous n'avez
pas d'oreille et que vous vous délestez d'une conséquente
somme d'argent, pour être "dans le coup", vous rassure
: C’est un choix respectable. Pourtant, si vous lisez attentivement
les introductions à ces bancs d'essais, nos honnêtes journalistes
ne manquent jamais de préciser la subjectivité de leurs
essais et les relativisent en décrivant les maillons qu'ils ont
utilisé. Et voila où nous voulons en venir... Nous ne
le répéterons jamais assez, le câble idéal
n'existe pas. Dans une configuration précise (et cela englobe
la salle d'écoute), il n'existe qu'un (ou deux) câble idéal.
Ce n'est pas obligatoirement le plus cher, ce n'est pas obligatoirement
celui que nous avons conçu (humour!), C’est celui que vous
choisirez après essais. En ce qui concerne les câbles,
c'est votre travail et vos longues heures d'écoute qui seront
plus payants que leur prix. Le jeu n'en vaut-il pas la chandelle ?
J'ai découvert
la magie des câbles il y a plusieurs années, j'ai beaucoup
d'explications à ce sujet et des idées. Ma certitude est
que ce n'est pas par le marketing que l'on résoudra les problèmes
des amateurs, mais au contraire on risque de les décourager.
L'or, l'argent, brillent au regard, et sont utilisés avec habileté,
mais où est la musique dans tout cela ?
Pour vous conseiller
et vous éviter les embûches, je serais disponible pour
vous tous les après-midi, à partir de 15 h au téléphone.
Jean-Claude Tornior
Novembre 1997
IL FAUT
LES ESSAYER POUR GAGNER !
Le choix du câble,
ce n'est plus un secret, est un choix important. On peut le constater
par le nombre de comparatifs titrant sur cet élément aujourd'hui
si important et pourtant tout aussi controversé. Alors pour en
avoir le cœur net essayez, vous aussi, sans frais, le câble
de vos rêves.
Le MAGNUM mérite
le champagne. Douceur et définition avec une restitution charpentée
du grave. Nous vous le proposons à la coupe au prix de 328 F
le m et en plus nous l'équipons de fourches ou de bananes selon
votre choix.
La plupart des
câbles sont chez nous disponibles au mètre. Cela vous permet
d'obtenir les longueurs de votre choix ou encore de vous les confectionner
vous-mêmes. A-Quest Turquoise : 49 F le m A-Quest Ruby II : 130
F le m etc.
Le Filtre secteur
RENDAR, économique et efficace. Pour 352 F il purifie le secteur
sans perte de dynamique.
MUSIC-PLUS, un
peu la poudre de perlin pin pin du Hifiste. Un peu comme les câbles
on ne sait pas pourquoi, mais ça marche !
Tous les câbles
vidéo MONSTER CÂBLE. Vous n'avez peut-être pas idée
de la définition et des couleurs que peut vous restituer votre
écran. Toutes les terminaisons péritel ou S-VHS.
La nouvelle référence
pour une transmission vidéo à longue distance CANARE 7Z6
Ø 8 mm 50 F le m
Jean-Claude TORNIOR
Octobre 1997
LE DIGITRANS
EST ARRIVE !
Résultats
surprenants, le "DIGITRANS", câble numérique à
transformateur d'isolement, a largement dépassé nos
espérances. En plus de la stabilité et de la
cohésion des plans sonores c'est un chatoiement de nuances qui
peuvent aller jusqu'à "porter" un "petit" convertisseur aux
résultats des plus grands.
Après l'Isotrans,
l'idée d'utiliser un transformateur d'isolement nous avait paru
intéressante malgré les inconvénients possible
de réduction de la bande transmise par le transformateur. Pour
résoudre ce problème, notre génial fabricant de
transformateur nous a concocté un mini-transfo à mini
inductance qui nous permet de dépasser allègrement les
spécifications de transmission en fréquences requises.
Notre théorie
était d'utiliser un transformateur d'isolement pour plusieurs
de ses qualités :
-isoler la masse du convertisseur de la masse souvent corrompue du lecteur.
-éviter les courants parasites de masse basse et haute fréquences
qui se superposent au signal numérique et créent une intermodulation
qui en décalant aléatoirement le signal par rapport au
seuil de reconnaissance du convertisseur, provoque un décalage
en fréquence et un "Jitter" contre lequel les anti
Jjitter ne peuvent rien.
En effet une des
qualités d'un transformateur est de pouvoir transmettre un signal
alternatif d'un circuit à l'autre sans qu'il y ait contact entre
les circuits. C'est aussi un des avantages que l'on retire de la fibre
optique mais au prix d'une double transformation signal/lumière/signal.
Surtout,
la grande qualité du transformateur est de procurer une
stabilité étonnante du signal à l'entrée du
convertisseur. Les signaux numériques se retrouvent parfaitement
"calés" par rapport à la "porte" d'entrée et de ce
fait d'une parfaite stabilité en fréquence.
L'écoute a été étonnante. Sur différents
convertisseurs les améliorations ont été évidentes
mais à différents degrés. On a l'impression que
le DIGITRANS "pousse" le convertisseur jusqu'à ses
dernières limites. Ainsi, avec nos confrères journalistes,
nous avons presque fait "sonner" un convertisseur modeste
(mais de bonne facture) comme un des plus prestigieux, ce qui n'était
pas le cas avant.
Nous commençons la fabrication des DIGITRANS en août et
nous pourrons commencer à les prêter dés septembre.
Une expérience que nous vous conseillons.
Le prix du DIGITRANS
: 1200 F en 1 m
Jean-Claude Tornior
Septembre 1997
BIEN-SUR,
LES CABLES PEUVENT CHANGER VOTRE CHAINE !
Si vous êtes amateur de reproduction musicale de qualité
et que vous faites partie des incrédules qui ne croient, ou
parfois ne veulent pas croire, à l'influence des câbles,
nous vous défions de venir nous voir.
Ceux d'entre vous
qui nous connaissent, savent que nous faisons notre métier avec
amour et honnêteté. Nous n'utilisons jamais d'arguments
technico-audiophiles mais essayons d'expliquer le plus clairement et
le plus simplement qu'il soit ce que nous savons. Et c'est parfois difficile,
car en opposition avec un certain bon sens technique.
L'histoire
de "Hi-Fi Câbles & Cie" a vraiment débuté quand
J-C Tornior, écrivant alors sur le magazine "Répertoire"
décida de faire des essais sur les câbles. Les
différences constatées furent telles qu'un projet
d'article vit ainsi le jour sur la comparaison de câbles
d'enceintes. Les écoutes qui devaient durer 15 jours, en
classant les bons et les mauvais câbles, durèrent 3 mois
et aboutirent à des conclusions qu'il fallut déchiffrer
entre les lignes. Il avait été trouvé
effectivement des câbles meilleurs que d'autres, mais comme en
même temps de nouveaux appareils devaient être
essayés avec les câbles en place, la hiérarchie
changeait selon les nouveaux appareils du moment. Les conclusions
furent donc plus un rapport de tendances entre câbles qu'un
véritable classement. C'était la première fois
qu'un comparatif de câbles était publié.
Cet article suscitât
une vive réaction, jusqu'à un constructeur qui fit écrire
par personne interposée afin de critiquer cet essai, les différences
entre câbles n'existant pas selon lui, et de se référer
à la loi d'Ohm de sa jeunesse.
Suite
à cet article, lors des essais des appareils, il fut
conseillé un type de câble qui donnait les meilleurs
résultats (avec cet appareil). Ce fut alors que
commencèrent les problèmes. J-C Tornior découvrit
que le marché du câble était volontairement
ramené par les distributeurs en terme de prix : ordinaire,
supérieur, supérieur plus et exceptionnel. Un revendeur
ne faisant souvent qu'une marque (d'un importateur ami) et
déclinant toute la gamme selon les prix. Les lecteurs voulaient
trouver le câble conseillé pour leur appareil et il
fallait parfois répondre à un acheteur parisien d'aller
chercher "son" câble à Orléans.
Hi-Fi Câbles
était né, et avec lui une nouvelle manière de travailler,
plus près des clients et en association avec eux afin de résoudre
leurs problèmes. Nos conseillers, avec l'expérience, sont
devenus encore plus pertinents et sont à même de vous orienter
selon vos constatations. Nous sommes toujours partisans du prêt
de câble qui permet de ne pas se tromper. Si nous ne sommes pas
toujours les moins chers, bien que nous nous y employons, notre formule
ne vous permet d'acheter que ce qui vous convient. Alors, fini les placards
remplis de câbles onéreux et inutiles. Nous restons aussi
les grands spécialistes des multi-câblages en fonction
des fréquences avec maintenant une panoplie de modèles
à venir à bout de l'ensemble le plus délicat. Nous
vous répondrons même si vous êtes en province.
Jean-Claude Tornior
Juillet 1997
FESTIVAL
D'ETE !
L'été sera chaud pour les mélomanes. C'est la meilleure
période de l'année pour remettre en question, au calme,
son installation, qu'elle soit audio ou audio-vidéo.
Les enfants, et
parfois madame aussi, sont en vacances, la circulation est plus aisée
et nous-mêmes sommes plus détendus afin de mieux vous écouter
et mieux vous satisfaire.
A partir du 15
juin et jusqu'à fin juillet, c'est le temps des bonnes affaires.
Nous allons déstocker à prix bradés pleins de produits
afin de nous trouver plus légers à fin août au moment
de notre inventaire. N'hésitez pas à nous appeler afin
de saisir les occasions au vol.
Pour les fanas de multi-câblages, de haut rendement, pour les
inconditionnels du son, nous avons encore étoffé notre
collection de câbles spécifiques qui vous permettrons
d'ajuster vos différents haut-parleurs à la bonne
sonorité selon les fréquences qu'ils ont à
transmettre. Ces câbles, de prix modeste, vous étonneront.
Pour la chasse
aux perturbations, toujours notre incontournable filtre Rendar qui en
ne filtrant que les interférences hors de la bande audio, utilise
des inductances à faible résistance qui n'entachent ni
le spectre de fréquence, ni la dynamique, ni la puissance. Ce
filtre fait aussi merveille en vidéo par la suppression du bruit
parasite de l'image lié à la transmission entre appareils.
Dans le registre
de la chasse aux perturbations radiofréquences, les anneaux ferrite
font merveille. Ils s'adaptent aisément sur n'importe quel câble
par un système de double coquille verrouillable. Trois diamètres
utiles sont disponibles : 7 mm = 55 F, 11 mm = 65 F, et 13 mm = 75 F
/ pièce.
Pour le câblage
Home Cinéma de qualité, toutes les connexions audio/vidéo
en argent chez MONSTER en commençant par les péritel grises
de série M et les cordons polyvalents pour entrer et sortir d'un
ampli audio/vidéo par de connexions Péritel / 6 Cinchs.
La
connexion S-VHS pose aussi parfois un problème à cause
des normes européennes qui obligent certains constructeurs
à utiliser le connecteur péritel. Il est alors
nécessaire d'avoir recours à des cordons d'adaptation
péritel / Ushiden + audio pour profiter du S-VHS.
Nous faisons bien-sûr
tous les cordons spéciaux dont vous pourriez avoir besoin sur
place.
Côté son, notre Isotrans est en train de se créer une réputation
de taille surtout après ses résultats dans le comparatif
du magazine N. R. D. S. Cela ne va pas dans le sens de régler
nos approvisionnements en transformateurs et nous demandons un peu de
patience à ceux qui voudraient l'acquérir.
Dans le même
esprit, nous travaillons sur un modèle numérique 75 ohms
le DIGITRANS qui devrait, en profitant de la stabilité apportée
par le transfo, réduire considérablement le "Jitter",
bien souvent provoqué par les courants parasites basses fréquences
de masse.
Jean-Claude Tornior
Juin 1997
JAMAIS,
PLUS JAMAIS SANS ISOTRANS !
Nos premières
paires d'ISOTRANS ont pu être enfin prêtées et nos
clients n'ont, pour la plupart, pas voulu les rendre. C'est un franc
succès qui couronne la sortie de notre câble. Nous étions
un peu anxieux des premières réactions, mais c'est maintenant
presque du passé.
Avec un
peu de recul, nous pouvons reconnaître que nous avons
bénéficié de chance. En effet, si la
théorie qui a présidé à
l'élaboration de l'ISOTRANS nous a fait utiliser un
transformateur d'isolation pour éliminer les courants parasites
de masse, nous n'avions pas prévu l'apport de qualité
apporté par l'ajout d'un transformateur et de quelle
manière elle se traduirait.
Nous avions d'abord
attaché toute notre attention à rechercher le transformateur
qui serait totalement transparent et se ferait oublier, le but n'étant
pas d'utiliser un "son transfo" pour satisfaire les nostalgiques.
Nos essais techniques et surtout auditifs nous ont porté sur
un modèle miniature à très large bande passante
(10 à 70kHz) qui nous satisfaisait tant en terme de définition
que d'équilibre et qui ne laissait transparaître aucune
résonance d'extrémité de bande. En effet le grand
problème des transformateurs se situe à leurs extrémités
hautes et basses de restitution. La résonance basse est surtout
présente sur les grosses armatures, et la haute, située
généralement hors du champs d'utilisation, vient apporter
une "coquetterie" subtile et raffinée, souvent pas
désagréable et même laissant supposer une définition
supérieure, telle que l'on rencontre sur certains amplis à tubes.
Donc, nous avons
équipé ce transformateur sur une base ISIS, tout en ayant
soin de le disposer près du récepteur afin de bénéficier
au maximum de la faible impédance de sortie de l'émetteur.
Comme nous nous y attendions, le résultat est superbe avec un
équilibre et un dégradé d'harmonique idéal.
Mais ce qui nous a le plus surpris, c'est la stabilité de l'image
et la localisation idéale des plans sonores. Reprenant les mesures,
nous nous sommes aperçus que l'ISOTRANS muni d'un transformateur,
de par son principe, et aussi par l'isolation qu'il crée, compense
les défauts d'intermodulation apportés par les liaisons
capacitives.
Dans les amplificateurs
modernes, on utilise couramment les liaisons par condensateurs. C'est
la manière la plus simple et la plus performante de transmettre
un signal d'un circuit à un autre. Cette transmission possède
toutefois certaines particularités qui peuvent devenir des défauts.
Ce type de transmission essentiellement "passe haut" favorise
considérablement les fréquences aiguës et tous les
signaux indésirables pour créer une intermodulation transitoire.
Le transformateur
d'isolement possède la particularité de ramener le signal
audio, symétrique par rapport au point zéro, et de permettre
ainsi aux haut-parleurs de fonctionner dans de meilleures conditions
avec une bobine mobile bien centrée dans l'entrefer.
Les qualités
de l'ISOTRANS seront mises en valeur sur tous les instruments impulsionnels
: piano, clavecin et vibraphone. Les coups de cymbales seront aussi
plus dynamiques et mieux définis.
Jean-Claude Tornior
Mai 1997
PLEIN DE
NOUVEAUTES : ISOTRANS ET LE RESTE !
Un après-salon
où les nouveautés fusent. Mais cela n'a que très
peu de relations avec celui-ci car ces nouveautés ne viennent
pas des majors à gros budgets (pub) mais de "chapardages"
dans les collections de câbles "dit professionnels",
ignorés, voir dédaignés par les "hifiimaniaques".
Dans ce fatras de modèles, difficile de s'y retrouver, mais quels
trésors à la clef.
ISOTRANS,
il est arrivé! Il lui manque encore l'emballage mais nous
pouvons commencer à le faire essayer. En raison du faible nombre
disponible, nous demanderons des prêts très courts. Le
transformateur utilisé pour l'isolement nous est livré au
compte-gouttes. Nous vous rappelons que ce câble est
réalisé sur une base d'ISIS et que sa
particularité est d'incorporer un transformateur de modulation
qui isole et laisse "flotter" les masses des appareils reliés,
évitant ainsi les courants de masse parasites. Autre point
bénéfique que nous n'avions pas prévu, la liaison
par transformateur "rééquilibre" l'intermodulation
transitoire créée par les liaisons essentiellement
capacitives des appareils modernes et permet au haut-parleur de mieux
fonctionner avec une bobine bien centrée, même lors des
plus fortes attaques. L'utilisation rationnelle du transformateur
permet aussi de réaliser des liaisons mixtes RCA/XLR
idéales dans les deux sens. Ah, un détail, le prix de la
paire stéréo de 1 m est de 2500 F. Nous commençons
dés à présent des essais sur le même
principe, en liaison numérique, qui devraient donner des
résultats intéressants, et peut-être même
supprimer le Jitter à sa source en éliminant les courants
parasites de masse. A suivre!
TRANSPARENT, c'est vrai!.. D'excellentes surprises dans cette marque
qui passe pour être, bien à tort, "l'outsider". La
qualité des cuivres et des isolants est exceptionnelle et un
astucieux agencement des brins fournit des résultats
étonnants. Une harmonie sonore qui allie douceur et
définition avec une image stable et définie. Après
de nombreux essais, nous adorons "The Link" et surtout le câble
pour HP "Musichord" utilisé en modulation, que nous
agençons en utilisant son troisième brin inductif en
renfort de masse, comme sur l'ISIS. Cela nous donne un câble aux
qualités exceptionnelles pour tous les mélomanes qui
recherchent douceur et définition : 1 m = 590 F
Claude Guérini
est venu nous présenter sa "potion magique" : MUSIC
PLUS. Ce produit agit sur les décharges statiques qui font se
"charger" les diélectriques au passage du courant et
provoquent une friture électronique, surtout dans les aigus.
P. Vercher avait été enthousiasmé, eh bien ça
marche et vous pouvez en mettre presque sur tout (câbles, CD,
etc.).
TACET :
Cette marque de disques classiques est réputée pour la
qualité de ses enregistrements. Elle a réalisé
toutefois quelques CD très intéressants pour les
audiophiles. Le premier compare différents micros
légendaires de différentes époques, un autre des
pianos (Bosendorfer, Bechstein, Steinway, etc.) sur le même
morceau et un dernier des violons célèbres (Stradivarius,
Amati, etc.). Le CD : 160 F
Jean-Claude Tornior
Avril 1997
RENDEZ-VOUS
AU SALON !
Pour la troisième
fois, depuis notre création, nous participerons au Salon de mars
devenu Salon de la Hi-Fi et du Home Cinéma. Nous serons en effectif
réduit les vendredi et samedi, puisque le magasin reste ouvert
et au complet les dimanche et lundi. Nous serons heureux de vous accueillir
au niveau 5, presque au débouché des escalators : stand
A2. Nous sommes revenus dans l'enceinte du Palais des Congrès,
comme il y a deux ans, préférant y voir le plus grand
nombre d'entre vous.
Il est encore malheureusement
un peu tôt pour dévoiler nos nouveautés, mais, si
nos efforts aboutissent et surtout si nous avons le temps de mettre
au point la réalisation finale, nous pourrons alors vous présenter
un nouveau type de câble de modulation qui règle définitivement
le problème de la distorsion par courant parasite de masse. En
théorie, ce type de câble devrait même rendre inutile
la mise en phase secteur de vos appareils, en théorie seulement
car cela reste à vérifier.
Nouveautés
:
Pour les puristes, conscients qu'une bonne adaptation du câble
selon les fréquences est bénéfique, nous venons
de compléter nos choix dans les extrêmes. Dans l'extrême
grave ou notre PC-Monitor 4 mm avec brins de 0,2 mm vient de se voir
déborder par un Visaton pur OFC de 4 mm avec des brins de 0,3
mm au même prix de 23 F le m. Ce câble sera idéal
pour les systèmes multi-câblés avec une coupure
basse (200 Hz).
Dans l'aigu, et
pour remplacer les strappes sur les deux voies, notre préconisation
idéale jusqu'alors le Vivanco HL 152, 1,5 mm avec des brins argentés
de 0,07 se voit compléter par plusieurs choix esthétiques
complémentaires :
- dans la douceur
par le Superflex 1,5, 1,5 mm avec des brins cuivre OFC de 0,07 mm :
22 F/ml.
- douceur et précision avec le Silverflex 1,5, 1,5 mm avec des
brins mixés cuivre et argent de 0,07 mm : 31 F/ml
- notre grande nouveauté le Visaton 2,5, 2,5 mm avec des brins
argent de 0,05 mm : 60 F/ml
BOOSTEZ votre image
à moindre prix grâce aux baisses PC-Monitor : vous améliorerez
non seulement votre image mais aussi le son de vos restitutions.
Péritel
- Péritel (nouveaux prix) 1 m = 175 F ; 1,5m = 195 F
Toujours la Rolls des Péritel : Monster Série M en 1 m
= 470 F et en 2m = 550 F.
Pour les amateurs
de grandes longueurs, une aubaine à prix plus que raisonnable
et de plus entièrement câblée pour les utilisateurs
de RVB : Péritel - Péritel Vivanco de 10 m = 300 F.
Jean-Claude Tornior
Mars 1997
JE REVIENS
DE LAS VEGAS !
Rassurez-vous,
nous ne nous sommes pas ruinés autour des tables de jeux, nos
prix resterons raisonnables et nous vous conseillerons toujours au plus
juste, comme par le passé.
FILTRAGE
SECTEUR ET CÂBLES DIRECTES
Chez les audiophiles, les grandes tendances constatées parmi
les exposants de la partie High End sont : tout d'abord la généralisation
absolue du filtrage secteur et la quasi-disparition (enfin) des petits
boîtiers «dit de compensation» sur les câbles
HP et modulation au profit de matières plus nobles.
L'INDISPENSABLE
FILTRE SECTEUR
Tout d'abord, l'installation de filtres secteur n'est plus
considérée comme un luxe ou un superflu que l'on n'entend
pas vraiment. Tous les stands en étaient équipés.
Il est évident, qu'aujourd'hui avec du recul, il nous parait
invraisemblable d'installer une chaîne sans cet
élément. Comme souvent, ce sont d'opiniâtres
amateurs qui ont décelé les différences dont on a
recherché ensuite les raisons techniques. Quelques parasites
haute fréquences circulant dans les masses des câbles de
liaison et pouvant être «détectés»
à tout moment par une jonction (diode ou semi-conducteur) comme
sur un poste à galène.
CÂBLES
: MOINS PERDRE, MAIS NE PAS CORRIGER
Sur les câbles, si les Américains maîtrisent encore
mal l'argent (nous n'osons pas penser que ce pourrait être
à cause du prix de revient qui grèverait l'importante
valeur ajoutée du marketing), les câbles vont chercher
leurs performances dans la forme des conducteurs (Tara Labs, Flat Line)
dans l'agencement et la taille des brins et aussi dans la
qualité de l'isolant dont on connaît les effets pervers de
mémorisation du signal. Dans la plupart des stands de l'Alexis
Hôtel Resort, disparition quasi totale des câbles à
correction passive identifiables par des petits boîtiers. En
effet, et nous l'avions constaté dès le début, les
composants passifs incorporés dans ces boîtiers (souvent
d'une qualité très médiocre) ne peuvent corriger
l'impédance série du câble qu'au prix de leur
propre impédance. En clair, comme il n'est pas possible
d'accélérer les hautes fréquences, victimes de
l'inductance série et des capacités parallèles, on
freine les autres fréquences afin qu'elles soient autant en
retard. Vu de l'appareil de mesure (et à condition que
l'appareil de mesure soit lui-même câblé par des
conducteurs «magiques»), cet état est
peut-être satisfaisant, il n'en est pas de même pour
l'oreille. Le déphasage de l'aigu, du à l'érosion
des temps de montées, ne peut pas être compensé par
un recul des autres fréquences. On revient à l'ancien
débat, maintenant clos, des contre-réactions à
correction de phase sur les amplis à lampes. Ces câbles
ont surtout l'inconvénient de «briser» le
bénéfice d'une faible impédance de l'appareil
émetteur qui permet, dans le cas d'une transmission de
modulation de s'affranchir d'une capacité d'entrée
excessive et dans le cas d'une liaison HP d'amortir les
déplacements du HP lui-même. La solution qui semble donc
s'imposer aujourd'hui est de considérer le déphasage de
l'aigu comme inévitable et de le limiter à son minimum en
usant de matériaux nobles comme le téflon, le
polypropylène, etc.) de brins fins et de tressages à
faible inductance et faible perméabilité
magnétique, sans essayer de le corriger.
Cette tendance
nous confirme aujourd'hui dans nos prises de positions courageuses,
voire héroïques, justifiées par de nombreuses écoutes,
face à ce qu'a été cette mode des petites boites.
Jean-Claude Tornior
Février 1997
LES "MUST" DE L'ANNEE !
Comme vous l'avez
sûrement constaté, et si vous ne le savez pas encore je
suis heureux de vous l'apprendre, notre grande originalité est
de prêter les câbles pour essai, ceci afin que les passionnés
de Hi-Fi puissent les évaluer et ne se ruinent plus en achats
inconsidérés qui finissent souvent au fond d'un placard.
Cette particularité est à double tranchant, car les «moins bons» câbles
nous restent «sur le dos». Pourtant, pour être crédibles,
nous devons avoir quelques câbles à la mode, souvent chers,
que nous ne vendrons peut être jamais. En échange, cette
manière de procéder nous livre un précieux enseignement
qui n'a pas de prix. Pour situer, nous devons faire près de 200
prêts par mois.
C'est en effet le palmarès des clients, tout particularisme de
chaîne confondu, qui est le véritable reflet de la
qualité fondamentale d'un câble. Que ce soit en audio ou
en vidéo.
La seule
réserve concerne les câbles de haut-parleurs pour lesquels
il est difficile de généraliser la prescription, la
«réactivité» des amplis et la dynamique des
haut-parleurs pouvant être paradoxale. Le câble intervient
alors comme un fédérateur.
Nous avons donc décidé de vous rapporter dans les grandes
lignes quels ont été les choix de nos clients au cours de
cette année. Il est vrai que ces choix ont été
encore favorisés par une prescription supplémentaire de
notre part pour les produits déjà largement choisis.
Câbles de
liaison numérique «Cinch-75 ohms» : le PC-Monitor
OCC n'est pas inquiété et attend toujours un challenger.
Câbles de
modulation : Mogami C-16 et Canare Starquad ont fait part égale
de succès à moins de 500 F. L'Oehlbach NF-9 vient juste
derrière avec un prix dépassant les 1000F. Enfin l'Isis,
dont la mauvaise promotion vient de notre modestie, s'est très
bien comporté. Un Soniclink Aéro vient d'arriver et semble
bien démarrer (820 F/1 m).
Câbles de
HP : c'est sans hésitation l'Oehlbach T-6 qui remporte tous les
suffrages, surtout sur les enceintes dynamiques. Le Tara Labs Omni 2
et le VDH Clearwater viennent juste en dessous. Pour des compensations
harmonieuses, le Tri-métaux 6 PC-Monitor, l'Audioquest Crystal
et le Tara Labs RSC500 ont aussi beaucoup de partisans.
Péritel
vidéo : Monster avec sa série M (qui n'est pas trop chère,
470F/1 m ) fait un tabac.
Câbles S-VHS
: l'invasion Furukawa à un rapport qualité/prix étonnant
(295F/1 m), et toujours Monster avec sa série M, cette fois un
peu plus chère (824F/1 m), mais argent oblige, enfin une étoile
qui monte avec l'Oehlbach OCC, remarquable (350F/1 m).
Filtre secteur
: que Rendar, et des clients heureux
Câbles secteur
: Eupen filtrés avec fiches en 2 m pour 355 f
Jean-Claude Tornior
Janvier 1997
PLUSIEURS
LONGUEURS D'AVANCE !
Comme vous l'avez sûrement constaté, et si vous ne le
savez pas encore je suis heureux de vous l'apprendre, notre grande
originalité est de prêter les câbles pour essai,
ceci afin que les passionnés de Hi-Fi puissent les
évaluer et ne se ruinent plus en achats
inconsidérés qui finissent souvent au fond d'un placard.
Cette particularité est à double tranchant, car les «moins bons» câbles
nous restent «sur le dos». Pourtant, pour être crédibles,
nous devons avoir quelques câbles à la mode, souvent chers,
que nous ne vendrons peut être jamais. En échange, cette
manière de procéder nous livre un précieux enseignement
qui n'a pas de prix. Pour situer, nous devons faire près de 200
prêts par mois.
C'est en effet le palmarès des clients, tout particularisme de
chaîne confondu, qui est le véritable reflet de la
qualité fondamentale d'un câble. Que ce soit en audio ou
en vidéo.
La seule
réserve concerne les câbles de haut-parleurs pour lesquels
il est difficile de généraliser la prescription, la
«réactivité» des amplis et la dynamique des
haut-parleurs pouvant être paradoxale. Le câble intervient
alors comme un fédérateur.
Nous avons donc
décidé de vous rapporter dans les grandes lignes quels
ont été les choix de nos clients au cours de cette année.
Il est vrai que ces choix ont été encore favorisés
par une prescription supplémentaire de notre part pour les produits
déjà largement choisis.
Câbles de
liaison numérique «Cinch-75 ohms» : le PC-Monitor
OCC n'est pas inquiété et attend toujours un challenger.
Câbles de
modulation : Mogami C-16 et Canare Starquad ont fait part égale
de succès à moins de 500 f. L'Oehlbach NF-9 vient juste
derrière avec un prix dépassant les 1000F. Enfin l'Isis,
dont la mauvaise promotion vient de notre modestie, s'est très
bien comporté. Un Soniclink Aéro vient d'arriver et semble
bien démarrer (820 f/1 m).
Câbles de
HP : c'est sans hésitation l'Oehlbach T-6 qui remporte tous les
suffrages, surtout sur les enceintes dynamiques. Le Tara Labs Omni 2
et le VDH Clearwater viennent juste en dessous. Pour des compensations
harmonieuses, le Tri-métaux 6 PC-Monitor, l'Audioquest Crystal
et le Tara Labs RSC500 ont aussi beaucoup de partisans.
Péritel
vidéo : Monster avec sa série M (qui n'est pas trop chère,
470F/1 m ) fait un tabac.
Câbles S-VHS
: l'invasion Furukawa à un rapport qualité/prix étonnant
(295F/1 m), et toujours Monster avec sa série M, cette fois un
peu plus chère (824F/1 m), mais argent oblige, enfin une étoile
qui monte avec l'Oehlbach OCC, remarquable (350F/1 m).
Filtre secteur
: que Rendar, et des clients heureux
Câbles secteur
: Eupen filtrés avec fiches en 2 m pour 355 f
Jean-Claude Tornior
Décembre 1996
L'ASCETISME
MENE A LA PURETE !
Au-delà des
idées reçues ou de celles que l'on voudrait bien nous
inculquer, un grand nombre de composants actifs (alimentés par
le secteur) utilisés dans une chaîne n'est pas toujours
un gage de supériorité pour celle-ci. La multiplication
des sources d'alimentation faisant appel au secteur contribue, par les
imperfections congénitales des transformateurs, a créer
des courants de fuite qui viennent se superposer à l'une des
composantes du signal (celle côté masse).
Éteints
mais non inactifs !..
Qui n'a pas constaté un changement de sonorité de sa chaîne
lors de l'adjonction d'un magnétocassette ou d'un tuner ?
En effet les appareils sont en contact par l'intermédiaire de
leur masse à travers les cordons de modulation. Quand l'appareil
est utilisé, et compte tenu que la recherche du bon sens secteur
a été effectué, c'est un mal nécessaire
dont il faut s'accommoder. Ce qui est plus pernicieux, c'est que ces
appareils non utilisés et éteints peuvent encore transmettre
des courants néfastes pour la musicalité. En effet, la
grande majorité des appareils du commerce sont munis d'interrupteurs
monopolaires qui ne suffisent qu'à interrompre le passage du
courant au primaire du transformateur et ainsi couper l'alimentation.
Cependant, l'une des phases secteur reste présente en tension
dans le primaire du transformateur. Par phénomène capacitif,
les éventuelles pollutions haute fréquences sont transmises
au circuit et dans ce cas les condensateurs de filtrage deviennent même
de dangereux alliés pour propager ces hautes fréquences
détectées par les diodes de filtrage.
Déconnectez
ce qui ne sert pas !
Deux solutions peuvent subvenir à ces défauts, tout d'abord
la plus simple mais la plus contraignante qui consiste à retirer
la prise secteur des appareils non utilisés, en ayant bien soin
de repérer son sens, ou encore de munir l'alimentation secteur
de chaque appareil d'un interrupteur bipolaire utilisé à la place de celui d'origine.
Toujours contre
les parasites !..
Nos éléments de filtrage secteur et différents
éléments contre les pollutions radiofréquences
font de plus en plus d'adeptes qui ne conçoivent plus une vrai
chaîne Hi-Fi sans ces accessoires. Filtre secteur RENDAR 6 ampères,
1400W : 352F
Cordons secteur filtrés EUPEN en quatre solutions : 3 fils &
prise = 355F ; dénudés = 284F ; 2 fils & prise = 178F
; dénudés = 142F.
Anneaux ferrite de 7 à 11 mm de diamètre à partir
de 55F.
Jean-Claude Tornior
Novembre 1996
A BAS LA
POLLUTION !
L'effet des électrons
parasites
Longtemps on a mésestimé l'effet de la pollution du secteur
car on ne comprenait pas comment elle se manifestait pour dégrader
le son. Comme souvent en audio, ce sont les constatations empiriques
de passionnés qui ont forcé la recherche de nouvelles
explications. Les fréquences parasites contenues dans le secteur
se manifestent non pas sur la tension d'alimentation de l'appareil qui
est filtrée pour 50 Hz (et d'autant plus pour les fréquences
supérieures, s'il en est), mais sur son potentiel de masse. Ces
hautes et moyennes fréquences transmises par les fuites, entre
autres capacitives, du transformateur, sont aisément détectées
par les nombreuses jonctions (diodes) présentes dans le circuit
et transformées en signaux parasites.
Ces fréquences
surchargent le potentiel de masse, ce qui n'est (théoriquement)
pas trop grave quand l'appareil est seul, ce potentiel étant
une référence zéro indépendante. Ce qui
se complique (et qui est toujours le cas en HI-FI), c'est quand il y
a au moins deux appareils. Quand on les relie entre eux, le point froid
des cordons de liaison, chargé d'unifier les masses, voit se
surcharger au signal, non seulement du 50 ou 100 Hz secteur que nous
avons essayé de réduire au minimum par la bonne orientation
des prises, mais aussi des fréquences parasites supportées
par la masse.
Attention au tuner,
DAT et autres !
Vous avez mis votre chaîne en bonne concordance avec le secteur
pour obtenir le moins de courants de fuite masse !.. Et pourtant parfois
votre chaîne «sonne» moins bien. Après des
mois d'entêtements vous réalisez que le CD fonctionne mieux
quand le tuner est allumé !.. Cela est dû à ce que
les appareils du commerce sont munis d'interrupteurs monopolaires qui
suppriment le passage du secteur dans le transformateur d'alimentation
mais laissent le primaire soumis à l'une des tensions non coupée
du secteur. Si l'appareil est construit de telle manière que
la mise en phase secteur place l'interrupteur du côté neutre,
le primaire restera sous influence de la phase avec des fuites possibles
sur masse.
Vos fils de HP sont
des antennes !
La pollution en fréquences parasites n'intervient pas seulement
par le secteur, mais aussi par voie hertzienne. Nous sommes aujourd'hui
submergés de signaux radio que certains malheureux détectent
intempestivement sur leurs chaînes. Vos câbles de HP sont
de superbes antennes qui captent parfaitement les ondes radio même
si votre ampli n'est pas capable de vous les faire entendre et ces signaux
se retrouvent toujours sur la même masse. Une solution : placez
des anneaux en ferrite sur vos câbles HP à la sortie de
l'ampli? C'est dans un autre ordre aussi efficace qu'un filtre secteur
et complémentaire.
Jean-Claude Tornior
Octobre 1996
LE BONHEUR
EST DANS LE PRET !
Une nouvelle charte
du prêt. Après plusieurs mois d'exploitation et différentes
augmentations des PTT, nous avons du faire la constatation que les frais
de port nous coûtaient chers. Soucieux de notre bonne gestion
et surtout ne voulant pas faire supporter aux produits que nous vendons
ces frais supplémentaires, nous avons décidé de
modifier notre protocole de prêt.
Les frais d'expédition de prêt seront portés
à 60 Francs, ce qui est sensiblement notre coût moyen
actuel, mais nous en prendrons une part de 30 Francs en charge en cas
d'achat, ce qui reviendra à une situation équivalente
à celle d'aujourd'hui pour les acheteurs.
Customisez votre écoute !
Après avoir écouté nombre de câbles
d'enceinte, votre cœur balance entre deux modèles.
Dilemme, chacun vous apporte quelque chose que l'autre n'a pas.
Savez-vous que vous pouvez additionner les qualités des deux en
les plaçant en série. N'ouvrez pas de grands yeux
horrifiés, qui vous parle de raccords, il vous suffit d'aller
avec un câble et de revenir avec l'autre ou si vous
préférez placer un type de conducteur au
«rouge» et l'autre au «noir». Vos deux
conducteurs préférés additionneront ainsi leurs
qualités ce qui vous laisse ainsi d'immenses perspectives
d'ajustement au plus précis. Il est inutile de préciser
qu'il faut faire de même à gauche et à droite.
BEL INDIGO
Le son des
câbles HP Audioquest est incomparable. La revue HI FI MAG a
«remarqué» l'Indigo dans son dernier comparatif. Le
Crystal est son parfait grand frère. Ces câbles sont
constitués de plusieurs brins de cuivre massif de 0,8 et 1 mm de
diamètre qu'il est possible d'agencer selon les
différentes configurations de bi-câblage. Ils illustrent
aussi parfaitement notre article précédent sur les
câbles en série puisqu'ils possèdent des brins
isolés au + et des brins gainés de carbone au - ce qui
les met électriquement en contact entre eux. L'Indigo est franc
et incisif et le Crystal plus épanoui.
TARA LABS LE «PETIT» QUI DERANGE
Un grand coup de cœur vient de nous perturber. Un petit
câble insignifiant avec une musicalité étonnante.
Cela n'est pas étonnant car chacun de ses conducteurs est
constitué de 7 brins accolés (en hexagone) en cuivre
massif de 0,6 mm de diamètre : 45 F/m. No comment !
Jean-Claude Tornior
Septembre 1996
NOUS SOMMES
DES ANARCHISTES DE L'IMAGE ET DU SON !
Être
systématiquement d'accord avec l'ordre établi en
proposant les câbles «dont on parle» et choisir la
facilité en s'appuyant sur les abondantes et élogieuses
publicités des importateurs ne nous ressemble pas. Notre
expérience, celle que nous apportent nos clients par leurs
essais, nous incite à rechercher les véritables
innovations au milieu d'une multitude de produits plus attrayants les
uns que les autres. Nous aimons ainsi déranger et ne nous fier
qu'à nos yeux et nos oreilles. Cela nous permet aussi de nous
placer en découvreurs de talents sur des produits sans
publicité tels que Mogami, Oehlbach, le filtre secteur Rendar et
aujourd'hui Canare et surtout Furukawa en vidéo.
Jean-Claude Tornior
Août 1996
NOUS NOUS FACHONS
PARFOIS AVEC DE "GRANDES" MARQUES, JAMAIS AVEC NOS CLIENTS !
Être
systématiquement d'accord avec les marques
réputées et vendre sans scrupules le dernier câble
à la mode ne nous est pas permis. Notre notoriété
nous est venue de nos conseils et surtout de permettre à nos
clients d'essayer les câbles en situation avant de se
décider. Combien de fois avons-nous créé
l'étonnement en «trouvant» le câble de la
situation dans des prix inférieurs à ceux en place...
Nous pouvons faire la même chose pour vous ! Venez nous tester en
essayant quelques câbles !
Jean-Claude Tornior
Juillet 1996
ESOTERISME,
BUSINESS ET MUSIQUE !
Une mode,
un marché.
Après avoir mésestimé l'importance des câbles,
on reconnaît aujourd'hui leur importance et le danger vers lequel
on va est un emballement en un phénomène de mode ouvert
à tous les excès. D'autant plus que tout est prêt
pour cueillir les futures victimes. Le marketing fait rage et il devient
difficile de résister aux noms, tous plus aguichants, faisant
rêver à l'atteinte de l'inégalable perfection sonore.
Les présentations et les gammes s'articulent en de nombreuses
combinaisons et il n'est pas rare de voir dans la même marque
des configurations très différentes voir opposées.
L'intérêt
du public
Devant cet intérêt croissant, les magazines y vont tous de
leur comparatif. Aujourd'hui un essai de câbles fait vendre.
Beaucoup viennent nous voir, la revue à la main, acheter
aveuglément l'heureux vainqueur. Malheureusement, faire un
"vrai" essai de câbles demande une énergie et un temps fou
et son compte rendu doit être rédigé de telle
manière qu'il puisse être interpolé pour chacun. En
effet un câble qu'il soit de modulation et encore plus de
haut-parleur possède un caractère sonore au même
titre qu'un lecteur de CD ou un ampli. Il se crée ainsi une
complémentarité entre les deux. Le câble neutre
(s'il existait), ne serait pas à sa place dans toutes les
configurations. Il n'est donc pas possible de déterminer une
hiérarchie absolue des câbles pour toutes les
chaînes. Nous pouvons l'affirmer sans crainte car notre politique
de prêt au client de câble sous caution a été
un merveilleux laboratoire d'essai pour la plupart de nos
modèles.
L'évolution
des disques et de l'électronique
Les câbles, que l'on choisit en dernier ont souvent pour fonction
d'égaliser "soft" tous les éléments de la
chaîne dans le local d'écoute. En fonction de la
technologie et des composants disponibles, le "son des
électroniques" a changé au cours des années. Les
causes d'agressivité résolues, on a pu revenir sur une
plus grande définition. En parallèle, les meilleurs
disques, qui péchaient le plus souvent par manque d'information
se trouvent aujourd'hui, aidés par une superbe technologie,
à la limite de l'hyperréalisme. Pour exemple, je fais
chaque mois une sélection d'enregistrements pour un magazine de
musique classique ; j'ai été pour la première fois
obligé d'éliminer des CD dans lesquels la prise de son
était trop crue, trop Hi-Fi.
L'évolution
des câbles
Dans cette évolution, le rôle des câbles a changé.
S'il y a quelques années on leur demandait de "créer"
(par effet de masque) la définition déficiente, aujourd’hui
on leur demande plutôt d'harmoniser et de conserver l'équilibre
initial, voir de "calmer" une trop grande vigueur.
Nos conseils
Tout d'abord les câbles doivent être choisis en dernier.
Ils doivent être essayés sur les éléments
et dans le local définitif. Il n'existe aucune hiérarchie
réelle entre les prix et une pseudo qualité absolue. A
part si vous êtes vraiment très riches, n'achetez pas des
modèles exagérément cher. Vous vous en lasserez
vite et ils seront invendables. Compulsez les petites annonces et déduisez-en
les câbles à éviter.
Jean-Claude Tornior
Juin 1996
CHANGEZ
LES CABLES ET CHANGEZ LE SON !
Les câbles
de modulation
NOUVEAU : Notre câble ISIS, développé à
partir de matériaux nobles comme l'alliage de cuivre-argent et
le téflon, commence une remarquable carrière. Il a
été adopté comme "câble de travail" par
plusieurs "pros". Sa dynamique et sa haute résolution des
messages complexes en conservant l'équilibre tonal en font un
cas à part avec naturel et élégance. A essayer
absolument !
Prefer-Mogami C-16 : la référence des câbles en
terme de neutralité. La vérité sans artifice.
Conseillé expressément pour les grandes longueurs
préampli-ampli : 1 m=478F, 2m=576F, 3m=674F, 4m=772F, 5m=870F,
10m=1360F (la paire).
REVELATION : Nous avons pris une claque en écoutant le Vivanco
HPCK. Ce petit câble sans prétention et pour un prix modeste
(290F) vous apportera équilibre, douceur et définition.
Alors n'attendez plus pour remplacer vos câbles "exotiques"
sur vos tuner, magnétocassettes, etc.
Audiotechnica AT
6A32 : Toujours un câble de grande valeur bourré de technologie
à faire pâlir les Américains : cuivre OCC, gaine
en poudre de ferrite pour éviter les saturations magnétiques,
etc. Un prix compétitif : 1 m=519F.
Oehlbach NF-9 :
Ce câble est notre mascotte. Nous l'avons découvert presque
par hasard puisque nous le connaissions en version symétrique
et que nous avons eu l'idée de le monter avec des RCA. Depuis
c'est devenu une sorte de référence auprès des
audiophiles les plus passionnés. Un grand câble : 1 m=1235F
Câbles
numériques :
HFC-OCC 75ohms : Ce câble que nous avons "découvert"
au cours d'un comparatif réalisé avec le concours de plusieurs
journalistes spécialisés, fait une carrière stupéfiante.
Il a acquit une place incontournable auprès d'une clientèle
avertie qui juge surtout d'après ses oreilles : 0,5m=367F, 0,7m=417F,
1 m=468F.
Prefer-Mogami 110ohms
: la référence des câbles AES/EBU pour liaisons
numériques XLR. Équipé de fiches Neutrik plaquées
or : 0,5m=367F, 0,7m=417F, 1 m=468F.
Câbles
haut-parleurs :
QED Qudos : Le moins cher des vrais câbles Hi-Fi. Il apporte
déjà un bel équilibre, ne "bouche" pas sur les
sifflantes de voix et fait preuve d'une bonne dynamique : 29F le m.
Van de Hul Clearwater
: un câble aristocratique qui brille par la rigueur de son grave
et l'élégance de ses aigus : 66F le m.
Oehlbach Trans 6 : notre câble de référence. Avec
lui vous écouterez vos enceintes sans artifice, ce qui explique
qu'il ne convienne pas à toutes. A choisir pour Cabasse et JBL
: 66F le m.
Monster
P3P : Ce câble en pur CU-OFC gainé fibre de verre, est
constitué de gros brins rigides non torsadés au centre
pour les graves et de petits brins tressés sur son pourtour pour
l'aigu : 96F le m.
Monster CX4 : constitué de brins rigides pour le grave et de brins fins torsadés autour
d'une âme en PVC pour l'aigu. Sa particularité est de permettre
d'utiliser séparément les deux conducteurs pour le bi-câblage.
123F le m.
PC-MON Bimétaux
: Un merveilleux câble pour sa dynamique sa définition
et son espace grâce à un savant tissage de brins de cuivre
et d'argent : 143F le m.
PC-MON
Trimetaux : De la même veine que le précédent mais
plus élaboré par la présence du laiton en plus :
182F le m.
Filtrage
secteur :
Rendar : filtre 6 ampères à placer sur le cordon d'arrivée
: 352F
EUPEN Cordon ferrite & prise : 3 cond.=355F, 2 cond.=178F
EUPEN Cordon ferrite sans prise : 3 cond.=284F, 2 cond.=142F
Jean-Claude Tornior
Mai 1996
LE FIL
TOUT DROIT !
Lors du
dernier Salon Hi-Fi 96 qui se tenait au Palais des Congrès de la
Porte Maillot, nous avons procédé à des
démonstrations de différences entre câbles de
modulation. L'intérêt de cette démonstration
résidait en ce que nous ne comparions pas des modèles de
marques entre eux, ce qui nous aurait posé de gros
problèmes avec certains importateurs influents auprès de
la distribution ésotérique et gros annonceurs, mais que
nous essayions, à partir de prototypes «maison» de
faire la part de chaque composant, graduellement, en les faisant
évoluer tour à tour un par un.
Une visite
guidée dans la matière
Cette démonstration était ni plus ni moins le "digest"
des différents essais que nous menons, curieux, pour évaluer
dans chaque câble la part de chaque élément, stupéfiante
alchimie, laissant les non-initiés pantois. Ainsi, depuis quelques
mois nous avons recherché avec l'aide d'industriels du "conducteur
électrique" d'approcher le son des différents paramètres
constituant un câble audio.
Pour débuter
la modulation:
Si les tendances sonores constatées entre matériaux se
recoupent entre les câbles de modulation et ceux de haut-parleurs,
ces derniers demandent une plus grande adaptation aux types de HP. En
clair, le bon câble HP de l'un n'est pas obligatoirement le bon
câble de l"autre. C'est ce qui nous a fait choisir pour cette
recherche les câbles de modulation.
Différents
apports bénéfiques : argent, téflon, polypropylène
etc.
Nous avons tout d'abord choisi une séquence musicale à
large spectre de fréquence et riche en timbres familiers sur
laquelle nous nous sommes fait l'oreille avec un bon câble en
cuivre, puis nous avons commencé les essais.
Ainsi en
évoluant sur un même type de câble, nous avons tour
à tour apporté de l'argent, du téflon, retour au
cuivre mais gainé polypropylène et mélangé
le tout de différentes manières. Curieusement l'argent
apporte de la matière au grave et le cuivre/polypro. au
médium-aigu. En mettant les deux en parallèle on
récupère de chacun le moins bon. Alors qu'en les mettant
en série on force le signal électrique et on
récupère les qualités. Les participants à
ces séances, enthousiasmés, nous ont demandé
comment acheter le câble écouté, ce qui nous a pris
de cours. Nous n'avions pas prévu d'issue commerciale directe
à cette recherche. Depuis, nous avons affiné notre mise
au point et décidé de commercialiser deux câbles de
modulation. L'Osiris, qui est ce câble enchanteur faisant appel
à du cuivre multibrins gainé polypropylène et de
l'argent pur monobrin gainé téflon, agencés pour
donner le meilleur d'eux même. Et l'Isis constitué de deux
brins en trois couches de cuivre argentés gainé
téflon et d'une gaine inductive pour favoriser
l'équilibrage de masse entre appareils, sans intermodulation du
grave.
OSIRIS 1 m & fiches plaquées argent (présentation tresse noire) : 1490F
IRIS 1 m & fiches Neutrik Profi or (présentation tresse noire)
: 1890F
L'Iris vous fera
entendre des détails et un étagement naturel des plans
que vous ne soupçonniez pas et surtout sans rompre l'équilibre
global.
Jean-Claude Tornior
Avril 1996
LE GRAND
CINEMA CHEZ SOI NE TIENT QU'A UN "FIL" !
L'image
Que ce soit à partir du Laserdisc ou même du satellite
via une parabole ou le câble, trois possibilités de transmission
de l'image s'offrent à vous avec des qualités de restitution
différentes. Le RVB (rouge, vert, bleu), le Y-C (ou S-VHS) et
le vidéo composite.
Le RVB est théoriquement le plus performant car il "transporte"
les couleurs de base distinctement et attaque directement le ou les
tubes cathodiques de votre moniteur TV. Il est par contre difficile
à manipuler tant pour le commuter entre différents
appareils que pour l'enregistrer. Il n'existe que très peu de
magnétoscopes à entrés et sorties RVB. Il est
aussi sous-exploité en liaison domestique où il est
limité aux performances des meilleures sources (environ 400
lignes), ce qui ne justifie pas ses exigences par rapport à
l'Y-C.
Le Y-C, utilisé par le S-VHS, transporte séparément
les signaux de luminance et de chrominance. Pour ceux qui ne le sauraient
pas, l'image de télévision est une image noir et blanc
sur laquelle on rajoute des couleurs. La luminance est l'image de base
avec les contours et la chrominance les couleurs. Pour illustrer, on
peut donner l'exemple des formats PAL et SECAM dans lesquels la luminance
est identique et seule la couleur change de codage. Quand on passe de
l'un dans l'autre sans transcoder, on n'obtient qu'une image noir et
blanc. La définition de l'Y-C est de 400 lignes et permet aisément
la commutation et l'enregistrement (avec un magnétoscope S-VHS).
Aujourd'hui presque tous les amplis audio-vidéo possèdent
des entrées S-VHS en plus des entrées normales.
LE VIDEO-COMPOSITE est le signal standard incorporant toutes les données
de l'image vidéo. C'est celui que vous avez sur votre prise PERITELEVISION.
Sa définition est de 280 lignes maxi. Il est universel et présent
sur tous les appareils. Seule restriction, il peut se présenter
sous un standard différent (NTSC, PAL ou SECAM).
Le son
En attendant l'introduction grand public de l'AC3 et d'autres procédés,
le principal pourvoyeur de sensations sonores de qualité reste
le Laserdisc. Différents points sont à considérer
pour l'optimisation de la chaîne audio. Si vous êtes en
configuration Pro-Logic, choisir une enceinte centrale d'un rendement
équivalent aux enceintes principales. C'est votre seule manière
de vous approcher empiriquement d'une cohérence dynamique de
la scène sonore. De même manière utilisez des câbles
identiques pour les trois enceintes frontales, pour les enceintes d'effets
plutôt se porter vers des câbles plaqués argent qui
vont vous "booster" vos sensations "surround".
Jean-Claude Tornior
Mars 1996
LE MIROIR
AUX ALOUETTES !
Un élément
passif :
Le câble est un élément passif chargé de
transmettre un double signal électrique entre deux appareils. Il
ne peut en aucune manière ajouter des informations ni amplifier
le signal qu'il transmet. Il ne peut agir que sous une forme
restrictive. Une plus grande quantité d'informations que nous
percevons comme un apport est souvent ce qui reste
"dégraissé" d'autres informations. Comme on le sait,
l'oreille n'a pas de sensibilité référentielle et
ne fonctionne que par rapport d'intensité. Ainsi, si
l'énergie est ramenée dans la zone médium, le
signal paraîtra plus fort et plus clair, avec un inconfort que
l'on ne découvrira qu'avec le temps.
Un défi
à la loi d'Ohm
Autre constatation, les valeurs électriques traditionnelles ne
délivrent aucune information utilisable sur le caractère
du câble. En l'état de nos connaissances, il était
possible de penser que ces différences, clairement audibles,
avaient une relation directe avec l'inductance ou la capacité,
mais il n'en est rien et nous l'avons prouvé de manière
objective. Sur un même ampli, à impédance de sortie
élevée, des câbles capacitifs se sont
trouvés brillants, d'autres ternes, de même pour les
câbles à haute valeur inductive série.
Il faut aussi dire
que les valeurs de self ou de capacité auxquelles nous avons
à faire sont de l'ordre du Micro Henry et du PicoFarad, alors
que les étages de sortie sont couramment essayés sur des
valeurs un million de fois plus grandes.
Transmission
dans la matière ?
Un jour peut-être quelqu'un viendra apporter des réponses
objectives et désintéressées à ces phénomènes.
Pour le moment nous en sommes tenus à des constatations auditives
bien difficiles à maîtriser à partir de nos oreilles.
Mais avec de la patience et de la méthode il est possible d'une
bonne approche. Pour cela, nos clients sans le savoir et après
essais, nous confirment souvent dans nos opinions.
J'aime bien l'analogie
d'une restitution musicale avec une peinture. Le câble est un
peu comme la lumière qui éclairera la peinture. Plus claire,
plus sombre, avec du rouge plus chaud ou du bleu plus froid, la peinture
reste la même mais on la savoure différemment. Un bon câble
doit être avant tout un modèle d'équilibre et donc
de discrétion ce qui le rend difficile à découvrir.
Méfiez-vous avant tout des câbles qui vous dynamisent votre
chaîne, ce sont ceux que vous ne pourrez plus supporter bien rapidement.
La matière
La matière donc en premier lieu, mais plus que sa constitution
minérale et sa pureté, sa forme physique ouvrée.
La gaine ou isolant et surtout les contraintes qu'elle a imposés
au métal lors de son "filage". Plusieurs constatations
nous ont troublées lors d'essais de nouvelles matières.
L'argent qui a une réputation de brillance comme on le trouve
couramment en forme plaquée sur un fil de cuivre, perd cette
caractéristique quand il est pur. D'après les tréfileurs
cette dureté viendrait du choc thermique et du décapage
subit par le support cuivre au cours du traitement. Cette caractéristique
diminue avec la taille des brins. Cela nous a amené, sauf cas
de compensation, à n'utiliser l'argent plaqué qu'en brins
de 0,07 mm.
La gaine
La gaine, nous l'avons constaté de manière objective,
apporte sa propre "couleur" au son du câble qu'elle entoure. Nous
avons essayé plusieurs fils d'argent pur gainés en Kapton
et en Téflon. Autant le Téflon "éteignait"
l'argent au point de supprimer les réverbérations ou de
les raccourcir d'une manière spectaculaire, autant le Kapton les
amplifiait et les rendait même désagréables. Nous
avons alors été tenté de faire le rapprochement
avec les matières utilisées dans les condensateurs
où le Téflon est le roi en instrumentation par ses
performances électriques mais inutilisable en audio par son
rendu aseptisé. C'est alors que nous avons pensé au choc
thermique du plaqué argent et nous avons essayé le
même fil argent mais cette fois enrubanné de Téflon
: et ça marche.
N'achetez
plus sans écouter
La prise de conscience des mélomanes au câble en est
à ses balbutiements. Encore beaucoup croient qu'il y a les
câbles standards et les supérieurs... Tous les
câbles chers ne sont pas toujours adaptés à vos
exigences. Méfiez-vous aussi du très convaincant
marketing. Il se trouve curieusement que ce sont les câbles les
plus chers qui possèdent le moins de matières nobles
(argent, carbone, poudre de céramique), écoutez-les avant
de casser votre tirelire.
Jean-Claude Tornior
Février 1996
SYMETRIE
OU PAS ?
Une grande controverse
est aujourd'hui lancée sur l'intérêt des liaisons
symétriques en Hi-Fi. Plusieurs constructeurs, parfois plus par
marketing que par raison technique, ont introduit des liaisons symétriques
sur leurs produits. Il n'en fallait pas plus pour que le monde de la
Hi-Fi s'enflamme et redécouvre une technologie d'antan.
Un peu
d'histoire :
Sur les premiers préamplificateurs (à tubes) il était
très difficile d'obtenir une faible impédance de sortie,
alors pour abaisser celle-ci et ainsi pouvoir transporter le signal
sans détérioration on avait recours à des transformateurs
qui abaissaient l'impédance de sortie à quelques milliers
d'ohms aux environs de 600. L'appareil récepteur, à l'aide
d'un transformateur inverse remontait l'impédance de même
que la tension d'entrée. Cette onéreuse configuration
offrait l'avantage supplémentaire de ne transporter que le signal
sans être influencée par les différents potentiels
de masse de chacun des appareils.
Le développement
des qualités des condensateurs et les progrès de l'électronique
permirent de s'affranchir des transformateurs avec une amélioration
notoire des performances au niveau de l'étendue des fréquences
reproduites. La configuration symétrique ne fut plus conservée
que dans les applications professionnelles dans lesquelles le signal
devait être transporté à grande distance.
Symétrie
à semi-conducteurs
Le prix élevé des transformateurs de qualité et
leurs performances limitées donnèrent l'idée
à des électroniciens de les remplacer par des circuits
intégrés. C'est le schéma moderne aujourd'hui
généralisé. Sur chaque canal, un matriçage
de résistances attaque deux circuits intégrés en
sens inverse et simule une sortie "flottante" constituée de deux
"points chauds" symétriquement en opposition de phase de part et
d'autre de la masse. Si la dépendance à cette masse reste
plus impérative qu'avec les transfos, le conducteur de masse
possède l'avantage de ne plus être utilisée pour
conduire le signal. Il ne sert plus qu'à équilibrer les
potentiels zéro et blinder les conducteurs.
Les avantages
Comme nous l'avons vu lors d'une précédente "pub", la
masse des câbles de liaisons asymétriques est
perturbée par les courants d'équilibrage des potentiels
de masse de chacun des appareils. Ce n'est pas le cas pour la liaison
symétrique dont les quatre conducteurs ont des rôles bien
définis. Les deux points chauds transportent essentiellement le
signal et ce en étant flottant de part et d'autre de la masse ce
qui a pour conséquence de les rendre insensibles aux pollutions
externes, celles-ci se trouvant automatiquement annulées par
opposition de phase. Les qualités et les particularismes du
conducteur sont aussi atténuées. L'équilibrage de
masse se fait par un fil spécifique et le blindage par un autre
relié aux masses mécaniques qui protège aussi la
masse électrique. Encore faut-il pour cela utiliser un "vrai"
câble symétrique à trois conducteurs plus masse tel
l'Oehlbach NF-9.
Si vous disposez d'une entrée XLR, vous pouvez l'attaquer avec
une Cinch et obtenir des résultats supérieurs compte tenu
que vous utilisiez un vrai câble symétrique à 4
conducteurs ce qui vous permettra quand même de faire circuler
dans des câbles différents la masse et le signal. Il suffira
de relier à la masse de la Cinch le point chaud négatif,
et les deux masses. Pour l'inverse, XLR-Cinch, si cela fonctionne, nous
sommes moins enthousiastes car de cette manière il est nécessaire
de placer l'une des sorties directement à la masse en créant
de forts courants.
Jean-Claude Tornior
Janvier 1996
TAISEZ
VOUS LES ELECTRONS !
Le silence
pour la dynamique
Pour apprécier toute la dynamique de la musique il est nécessaire
que la chaîne soit silencieuse. Si les ingénieurs recherchent
toujours plus loin le "rapport signal/bruit" le plus favorable
c'est pour que les informations les plus infimes ne soient pas noyées
dans les bruits de l'amplification. Pour les bruits de l'ampli, il est
toujours possible de pousser le volume afin de s'en dégager,
mais cela impose une écoute à haut niveau souvent fatigante.
Pour ceux du convertisseur, du lecteur CD ou du préampli c'est
tout différent car le niveau de bruit résiduel ne peut
pas être modifié par rapport au signal.
Un secteur
de plus en plus pollué
Une grande partie du bruit des circuits électroniques provient
de l'alimentation par le secteur. Du fait de l'augmentation significative
des appareils électriques et électroniques et surtout
des circuits numériques, la fourniture du courant secteur est
de plus en plus difficile à réguler et à filtrer.
Une incroyable
panoplie de bruits
Des parasites de tous genres allant du "cloc" de l'interrupteur
de la lampe de chevet aux bruits plus insidieux du gradateur de lumière
et même ceux presque imperceptibles distinctement du tube néon,
affectent notre "prise de courant". Même les ordinateurs,
ou les appareils ayant recours au numérique, régulateurs
en tout genre, de plus en plus nombreux, apportent leur lot de surcharges
parasites, sans parler des appareils, genre interphones utilisant directement
le secteur comme moyen de transmission.
Certains de ces
bruits sont francs et nets, d'autre sont ressentis sans être clairement
entendus, compte tenu qu'ils se trouvent à des niveaux très
faibles ou à la limite de la perception humaine. Ce sont ces
derniers qui sont les plus insidieux en créant un flou dont on
ne trouve pas naturellement l'origine, mais qui perturbe le confort
d'écoute.
Vous écoutez
le secteur
Ainsi en écoutant votre chaîne, encore plus si elle est
performante, vous écoutez dans une certaine mesure les bruits
affectant le secteur. Ces bruits sont, bien-sur, infimes et devraient
être éliminés par le redressement qui comporte de
gros condensateurs et lisse en théorie les tensions d'alimentations.
En réalité ces bruits "passent" par la masse
via le transfo ou les différentes mises à la "terre",
et modulent l'ensemble de l'alimentation créant des tensions
sournoises lors de la transmissions des signaux.
Une solution
: le filtre secteur
Dérivés de l'industrie et de la mesure, il existe des
cordons secteur et surtout des filtres très efficaces pour les
bruits dans les fréquences audibles. Il n'y a pas très
longtemps nous n'y croyions que timidement, mais des essais ont
balayé nos réticences. Le signal est plus propre, plus
limpide, sans l'ombre d'un doute. Le cordon est très efficace
car il isole chacun des appareils de l'autre mais par-là
même plus onéreux car multiplié par le nombre de
ceux-ci. Le filtre secteur est économique car il peut supporter
plus de 6 Ampères et être ainsi placé sur le cordon
d'une barrette qui alimente toute la chaîne. CORDON SECTEUR &
filtre LC incorporé+ gaine en ferrite : 355 F ; FILTRE SECTEUR :
352 F
Jean-Claude Tornior
Décembre 1995
PRENEZ
DE LA HAUTEUR POUR COMPENSER LA LONGUEUR !
Source
: près ou éloignée ?
Ce sont la plupart du temps les contingences domestiques qui
déterminent l'emplacement des sources par rapport aux enceintes.
Cela souvent d'ailleurs parce que l'on n'a pas d'idées
très précises sur les avantages et les
inconvénients et que l'on suit plus souvent une tradition
spontanée issue simplement de la non-disponibilité de
câbles de liaison de plus de un mètre.
Avantages
d'une disposition rapprochée
Dans la plupart des cas la chaîne est disposée au centre
des enceintes. Le principal avantage est de pouvoir utiliser des liaisons
courtes avec les haut-parleurs, ce qui assurera un minimum d'impédance
en série et améliorera l'amortissement de ceux-ci par
l'amplificateur. Cet amortissement ne sera efficace que dans la partie
ou le H-P de grave fonctionne en piston parfait. L'amélioration
sera obtenue dans les basses fréquences. L'autre avantage, d'ordre
économique, sera que la dépense de câble H-P, liée
directement à la distance, sera moindre. Un autre avantage, que
nous expliquerons plus loin sera la possibilité, sans inconvénients,
d'utiliser un ampli-préampli intégré, d'un moindre
coût et souvent plus aisé à "régler".
Avantages
de l'éloignement
Éloigner les sources de la zone H-P, peu s'y osent, pourtant
cette formule n'est pas dénuée d'intérêt
et injustement "hors mode" pour nous intéresser. Les
avantages sont de pouvoir rapprocher les sources, et donc les fonctions,
de l'auditeur, ce qui permet de changer de CD, de modifier des réglages
sans se déplacer. Avantage important, les appareils se trouvent
hors de la zone d'influence des H-P et n'ont plus besoin d'être
"préservés" des vibrations parasites. Cela permet
aussi de diminuer les liaisons H-P ce qui est toujours favorable, soit
en plaçant l'amplificateur entre les enceintes, ou mieux, si
on dispose de blocs mono, à proximité immédiate
des bornes H-P.
Précautions
contre l'éloignement
Si vous optez pour une configuration dans laquelle vos sources seront
éloignées des enceintes, il est conseillé de
choisir une configuration ampli et préampli
séparés. C'est d'ailleurs la seule justification de cette
formule, l'origine du préampli séparé
étant, à l'égal des professionnels, prévu
pour commuter les sources, corriger et surtout abaisser
l'impédance de sortie afin de "tenir" le signal à
l'intérieur d'un câble de plusieurs mètres.
Plus performante
et moins chère
La configuration avec ampli au pied des enceintes, si on possède
déjà les éléments ampli et préampli
séparés, coûtera moins cher en câbles et sera
plus efficace. Plus efficace car rajouter quelques ohms en série
sur une impédance d'entrée de plusieurs dizaines de milliers
d'ohms est négligeable en modulation, alors que rajouter près
d'un ohm en série avec une enceinte qui n'en fait souvent que
4 diminue les performances. De plus, idéologiquement, l'amplificateur
est un adaptateur d'impédance qui doit faire corps avec ses H-P.
Moins cher, car souvent le prix d'un bon câble de modulation,
au mètre, coûte moins qu'un câble H-P de même
niveau, et détériore moins le signal.
Jean-Claude Tornior
Novembre 1995/3
NE LAISSEZ
PAS VOS PUISSANTS GRAVES ECRASER VOS FRAGILES AIGUS !
Les 4 bornes
magiques
Aujourd'hui, bon nombre d'enceintes disposent sur leur arrière
de quatre bornes qui remplacent les deux traditionnelles. La présence
de ces bornes, qui sont généralement reliées deux
à deux par un strappe, indique que le constructeur a prévu
la possibilité de bi-câblage. Cela veut aussi dire qu'il
a conçut son filtre en deux parties distinctes qui ne laissent
passer que les fréquences correspondant aux haut-parleurs.
Deux jeux
de câbles
Ainsi il sera possible, en ôtant les strappes, d'utiliser deux
jeux de câbles connectés en parallèle à la
sortie de l'amplificateur. Si l'intégralité des fréquences
était présente dans les deux câbles, seules les
fréquences concernées circuleront dans chacun d'eux, par
le jeu des éléments de filtre qui créeront une
résistance importante aux fréquences ne les concernant
pas.
Les câbles
: identiques ou différents ?
Si l'on ne veut pas prendre de risques, l'utilisation d'un câble
identique dans le haut et le bas du spectre sera la solution la plus
simple et celle qui assurera les résultats les plus surs, mais
ce sera une solution onéreuse car elle nécessitera l'utilisation
de deux câbles "large bande" à la structure élaborée,
chacun de ces câbles n'étant utilisé que pour une
petite partie de ses qualités. Une solution plus complexe mais
amenant à des résultats supérieurs est d'utiliser
des câbles spécifiques dans chacune des parties du spectre
sonore. Dans les deux cas on bénéficie de la diminution
de l'intermodulation entre basse et aigu, mais dans le deuxième
cas on augmente les performances, du fait des qualités spécifiques
des câbles choisis, pour un prix inférieur.
Deux ou
trois voies : concept très différent
Si votre enceinte est une trois voies, la coupure en fréquence
correspondant à la répartition des fréquences entre
les deux câbles se trouvera généralement en dessous
de 400 Hz ce qui correspond à une coupure équilibrée
du spectre en deux parties. Dans cette configuration le bi-câblage
prend toute son importance car on peut parfaitement spécifier
les câbles. Pour une deux voies c'est plus difficile car l'utilisation
quasi-incontournable d'un tweeter ne permet qu'une coupure aux environs
de 3000 Hz ce qui oblige à utiliser un câble large bande
dans le bas et un spécial aigu dans le haut. Compte tenu des
faibles courants circulant en aigu le bénéfice de l'intermodulation
reste limité.
Remplacer
les strappes
Dans cette dernière configuration, il est souvent plus astucieux
d'utiliser un câble "large bande" dans le bas et d'optimiser
l'aigu en utilisant à la place des strappes dix centimètres
de câble avec des brins de faible diamètre recouverts d'argent
(HL 152).
Jean-Claude Tornior
Novembre 1995/2
NE PRETEZ
PAS VOS PRECIEUX CABLES A L'EDF !
Le son
de la prise de courant
Lequel d'entre vous, ne s'est-il pas posé la question de savoir,
après avoir constaté des différences notables de
son, selon le sens de branchement de ses prises de courant, à
quoi cela était-il du et quel était le "bon"
côté.
Le premier
rôle méconnu du câble de modulation
Le câble de modulation transmet deux signaux : le signal électrique
analogique bien sur, mais aussi le signal de référence
zéro, c'est à dire la masse. Il relie les masses électriques
des appareils qu'il place au même potentiel. C'est le rôle
du conducteur "froid" qui est souvent aussi sa tresse de blindage.
Jusque là pas de problème si ce n'était que nos
circuits qui devraient être parfaitement isolés du secteur
et "flottants" ne le sont qu'imparfaitement.
Les fuites
des transformateurs
Chacun des appareils, relié au secteur, est muni d'un transformateur
dont l'une des fonctions est d'isoler le circuit électronique
du secteur. Malheureusement, selon sa constitution et compte tenu d'inévitables
fuites, il place le circuit à un certain potentiel entre les
deux extrémités du secteur EDF. Bien sur cette dépendance
est faible et n'engendre que de très faibles courants qui sont
aisément jugulés en théorie par la liaison des
cordons de modulation.
Les courants
de masse
En réalité, l'équilibrage de ces potentiels de
masse donne naissance à des courants alternatifs qui, compte
tenu de la résistance des cordons de modulation, créent
des tensions affectant la crédibilité de la masse de l'appareil
suivant et génèrent des distorsions à des fréquences
de 50 et 100 Hz avec des répercutions sur les harmoniques supérieures
par phénomène d'intermodulation. Ces distorsions sont
encore plus gênantes si les signaux sont faibles.
La solution
Hi-FI Câbles & Cie
Brancher les appareils, les allumer, ne pas les relier entre eux et
ni-même qu'ils se touchent, puis, à l'aide d'un voltmètre
rechercher la plus faible tension alternative entre leurs "masses"
en jouant tour à tour sur les prises de courant. Le but est de
placer tous les appareils en phase par rapport à leur "fuite
secteur" de manière à ce que leurs masses "individuelles"
soient aussi en phase et ne gênèrent dans la masse des
câbles que le plus faible courant. Ainsi, vos câbles seront
consacrés à la transmission du signal et non à véhiculer le secteur EDF.
Jean-Claude Tornior
Novembre 1995/1
FORCEZ
LE NATUREL, IL S'ENFUIT AU GALOP !
Tous nos
clients ont choisi leurs éléments de chaîne pour
leur neutralité et viennent nous consulter pour les relier par
des câbles eux-mêmes neutres, et pourtant après
essai leurs choix diffèrent! .. Ils sont souvent
équipés de câbles onéreux, de grande
réputation, qu'ils ont acheté, convaincus par une
démonstration au cours de laquelle ils entendaient "plus de
choses". Après avoir, à l'époque, savouré
le changement qui ne pouvait leur sembler que positif, ils se sont
quand même rendu compte que les nouvelles informations en avaient
remplacé d'autres ou changé l'équilibre, qui
maintenant manquait. Alors ils ont compris que la hiérarchie
liée au prix était absurde, qu'il n'y a pas de
câble magique et que le pire est celui qui n'est pas à sa
place. C'est pour cela que nous avons institué le prêt
essai sous caution dont chacun de vous peut gracieusement profiter.
CHARTE DU MULTI-CÂBLAGE
Si un câble haut-parleur performant est requis pour transmettre
toute la bande étendue des fréquences musicales avec un
temps de propagation cohérent, le multi-câblage permet
l'amélioration des performances par l'utilisation de câbles
spécifiques à chaque bande de fréquences. D'ailleurs,
bon nombre de câbles spéciaux large bande sont constitués
de différents conducteurs en parallèle (Monster, Cardas,
PC-Monitor, etc.).
Comme la bande
totale des fréquences audibles est partagée en deux, trois,
voir plusieurs tranches par le filtrage, chacun de nos câbles
ne doit donc plus transmettre qu'une étendue réduite de
fréquences. Cela permet donc d'utiliser des câbles adaptés
à structure "classique" qui restitueront un son plus
réaliste et surtout dénué des "effets"
artificiels, bien que parfois agréables, procurés par
les câbles au tressage complexe.
Pour un câble
à structure classique, c'est à dire constitué de
plusieurs brins identiques en contact les uns avec les autres, trois
paramètres sont à prendre en compte pour une parfaite
adaptation à son utilisation : La section, le diamètre
des brins et la présence d'argent.
La section, hormis
sa relation avec la puissance à transmettre, intervient sur la
sonorité. L'augmentation de la section apporte de la douceur
et du confort d'écoute, même à faible puissance,
qui peut être au détriment de la définition. C'est
pourquoi nous préconisons souvent dans l'aigu le 1,5 mm2.
Le
diamètre des brins agit sur la restitution des
fréquences, non pas en niveau, mais en "matière". Un
câble avec des brins de 0,3 mm sera excellent dans le grave qu'il
rendra rapide mais se "bouchera" un peu dès le médium. A
l'opposé avec des brins de 0,07, il sera doux et défini
dans l'aigu mais manquera de conviction dans le grave.
La
présence d'argent améliore la rapidité du signal
et l'aération avec des risques de dureté. Il doit
être utilisé avec la plus grande précaution. Son
"mixage" avec le cuivre donne des résultats très
intéressants dans le médium (HL401, HL251). L'argent, si
ce n'est pour corriger des HP trop lents, n'est à conseiller pur
que dans l'aigu (HL152) ou pour les enceintes d'effets en "Home
Cinéma".
Un graphique ci-dessus vous indiquera les différentes prescriptions
des câbles en fonction des fréquences à reproduire.
Jean-Claude TORNIOR
Octobre 1995
FERMEZ
LES YEUX ET ECOUTEZ
Le choix
Le plus grand choix de câbles audio et vidéo réunis
dans une boutique. Tous les câbles cuivre et argent sont sélectionnés
selon leur section, leur structure et la taille de leurs brins, en vue
d'optimiser le multi-câblage d'une manière rationnelle
et au meilleur prix. Nous proposons aussi un choix de câbles parmi
les plus grandes marques, sélectionné par notre équipe
et qui vous permet d'optimiser votre chaîne au meilleur prix.
Le service
Des conseils compétents pour vous aider à optimiser la
restitution musicale de votre chaîne et même compenser,
le cas échéant, en douceur, quelques imperfections ou
déséquilibres. Nous sélectionnons chaque jour parmi
les nouveaux produits ceux qui nous permettrons d'étayer notre
offre dans toutes les esthétiques sonores au meilleur prix. Enfin,
nous offrons la possibilité et nous insistons pour cela, d'essayer
sous caution les différents câbles chez vous avant l'achat,
afin de ne pas vous tromper.
Les prix
La solution au meilleur prix, telle est notre devise. Nous avons guéri
de nos fantômes et si nous présentons des modèles
de marques ayant beaucoup investi en publicité pour se faire
une image, c'est que celles-ci ont aussi réussi à être
compétitives. D'ailleurs, nous ne faisons que rarement les gammes
complètes mais sélectionnons les modèles les plus
intéressants. Les nouveaux produits ? .. L'essai sous caution
permet de vaincre l'appréhension et les craintes des auditeurs
avec souvent de bonnes surprises financières à la clef.
Chez HI-FI Câbles,
le résultat est au meilleur prix.
Jean-Claude TORNIOR
Septembre 1995
PROFITEZ
DU CALME DE L'ETE POUR OPTIMISER VOTRE CHAINE !
Les
vacances sont là et aussi parfois un peu de temps, l'esprit
libre, pour se consacrer à peaufiner sa chaîne haute
fidélité qui a rendu bien du plaisir tout l'hiver.
Vous devez savoir
que les câbles de liaison ont une importance capitale dans la
restitution finale de la musique. Leur influence est déterminante
pour lier entre elles les différentes sonorités d'un orchestre
symphonique ou d'un jazz-band afin que le résultat soit vraisemblable.
Vous êtes
sans doute satisfaits de votre chaîne, mais peut-être en
ignorez-vous les possibilités. Savez-vous qu'en optimisant les
câbles de liaison modulation et haut-parleurs, vous pouvez complètement
changer le résultat d'écoute, et pour un prix parfois
très raisonnable.
Le "secret",
c'est votre travail.
Prendre le temps de venir nous voir pour une consultation gratuite au
cours de laquelle nous vous orienterons vers les meilleurs choix
pouvant correspondre à vos éléments, que nous
pourrons vous confier quelques jours, contre un chèque de
caution. Ensuite, chez vous, il faudra procéder à un
check up de vos éléments et de vos liaisons existantes.
Nous disposons à cet effet de "câbles de travail" qui sont
d'une neutralité exemplaire et vous permettront de "situer" le
caractère de vos éléments actifs (lecteurs CD,
préamplis, amplis et enceintes). Car le problème est de
ne pas partir sur une mauvaise base, c'est à dire par exemple,
de ne pas compenser des câbles de modulation très
"typés" par un câble d'enceinte au caractère
inverse. Le résultat pourrait être correct mais ce serait
ainsi mettre les électroniques à contribution en leurs
demandant des qualités hors normes et toutefois ne pas parvenir
au résultat optimum avec le grand déplaisir de devoir
changer à nouveau de câbles à toute nouvelle
amélioration de la chaîne.
Pour cela, nous
conseillons de commencer par remplacer les câbles de modulation
par les câbles de travail et de procéder ainsi au choix
du type de câble haut-parleur. Dans un premier temps nous préconisons
plusieurs choix qui nous semblent adaptés, que ce soit en bi-câblage
ou en mono-câblage. L'utilisation du bi-câblage est ainsi
choisie à l'écoute, en connaissance de cause, mais nous
nous apercevrons qu'il ne s'impose pas à chaque fois.
Une fois le câble
HP déterminé, il faut essayer d'optimiser l'écoute
en fonction de chacun des éléments actifs. Nous avons
dit que nos câbles de travail étaient neutres, mais le
caractère des appareils étant ce qu'il est, le câble
le plus neutre n'est pas le plus souvent celui qui délivre le
plus de plaisir. Et comme le but est de se faire plaisir...
Enfin une fois
vos essais terminés, vous avez une idée objective de l'influence
de chacun de vos éléments et vous pouvez décider,
soit de rester sur votre dernière composition, soit de continuer
d'affiner votre recherche dans le genre qui vous convient (une 2e sélection
s'impose alors), soit de ne changer que certains câbles qui vous
semblent les plus inadaptés.
Nous restons présents
pour vous assister et vous conseiller tout au long de vos essais. N'oubliez
jamais que "le câble" idéal n'existe pas. Si
vous en doutez, venez et écoutez!
Jean-Claude Tornior
Juillet 1995
LE CHANT
DES CABLES !
Oh combien d'entre
vous, voyons nous, traumatisés, pousser la porte de notre boutique,
presque comme dernier recours et nous exposer qu'ils ne savent plus
quoi faire, ayant cassés leur tirelire pour acheter un câble
de grand prix et restant insatisfaits.
Au risque de déplaire aux "bijoutiers de la Hi-Fi"
et à tous les mystiques , il est nous pensons indispensable de
ramener un peu de rationnel dans le débat. Plusieurs points essentiels
sont à rappeler :
- un câble
est un élément passif, il ne peut pas inventer de la définition,
il ne peut qu'en enlever.
- il peut en contre-partie provoquer des perturbations ou des saturations
(sifflantes etc.).
- il peut donner une impression de plus grande clarté par un
agencement subtil des fréquences en intermodulation transitoire,
mais souvent au prix d'une "caractérisation" permanente
des sons.
- le câble idéal, s'il existait, ne fonctionnerait sûrement
que sur un ampli et des enceintes idéales.
Pour notre part,
nous nous posons beaucoup de questions depuis de nombreuses années
et une quantité innombrable d'essais avec des matériels
très différents nous ont amenés à certaines
constatations :
- les valeurs électriques
traditionnelles, résist. capac. et induct. n'ont strictement
aucune relation avec l'écoute.
- la qualité du type d'alliage de cuivre utilisé est très
important (cuivre rouge ou jaune). Le mélange de plusieurs matériaux
donne d'intéressants résultats.
- le tressage des brins peut aboutir au meilleur ou au pire, surtout
si l'effet est accentué par un émaillage.
- les boîtiers "passe bas", très à la
mode, montés entre les deux conducteurs, diminuent l'amortissement
de l'amplificateur, ce qui n'est pas idéal dans tous les cas.
Toutes ces
constatations pour nous ramener à plus de circonspection et
d'humilité. Bien sûr une certaine hiérarchie des
prix existe, mais jusqu'à une certaine valeur. Au-delà le
prix n'est plus justifié par ce que l'on achète mais par
un soi-disant amortissement des recherches. Toutes les personnes qui
passent notre porte nous demandent un câble neutre et
défini. Après leurs avoir expliqué ce qui est
écrit précédemment, nous leurs confions en
général trois câbles très différents
avec lesquels ils doivent procéder à des écoutes.
Dès les essais terminés, elles nous rapportent leurs
constatations et nous affinons le choix pour un éventuel
deuxième essai. Une fois le choix final défini, ces
amateurs sont souvent étonnés que les câbles qu'ils
ont choisis soient souvent beaucoup moins cher que ceux qu'ils
possédaient.
Ainsi, chaque câble
a sa place. Il n'y a pas de mauvais câble ni de miraculeux et
il n'en est pas de pire que celui qui n'est pas à la sienne.
Pour cela, n'hésitez
pas à venir nous voir, même si votre chaîne est modeste
ou ancienne, nous adapterons des éléments en rapport et
vous serez étonnés du résultat.
Jean-Claude Tornior
Juin 1995
LE MULTI-CABLAGE
Pour le
bi-câblage, tri-câblage et la multi-amplification.
Que ce soit en amplification multiple ou en bi-câblage, l'alimentation
séparée des différentes parties d'une enceinte
permet d'utiliser des câbles spécialisés afin d'optimiser
les résultats.
Les
câbles sophistiqués (TDC, fils de Litz) doivent leur
construction onéreuse à leurs performances dans la
transmission de l'intégralité des fréquences avec
une égale rapidité. Leur utilisation en bi-câblage
est un luxe inutile. En utilisant des câbles à structure
homogène et en jouant sur trois paramètres qui sont la
section totale, la taille de chacun des brins et l'alliage avec
l'argent, on obtient un rendement optimum.
Afin de vous aider,
nous avons élaboré trois propositions qui devraient s'adapter
dans la plupart des cas.
Tri-amplification ou tri-câblage :
- Pour l'aigu, Vivanco HPHL 152, 1,5 mm² avec des brins argent
de 0,07 mm.
- Médium, Vivanco HPHL 251, 2,5 mm2 avec des brins cuivre-argent
de 0,07 mm.
- Grave, PC-Monitor Standard 4, 4 mm2 avec des brins cuivre de 0,3 mm.
Bi-amplification, coupure basse (100 à 800 Hz).
- Partie haute, Vivanco HPHL 251, 2,5 mm2 avec des brins cuivre-argent
de 0,07 mm.
- Partie basse, PC-Monitor Standard 4, 4 mm2 avec des brins cuivre de
0,3 mm.
Bi-amplification, coupure haute (1000 à 5000 Hz).
- Partie haute, Vivanco HPHL 152, 1,5 mm2 avec des brins argent de 0,07
mm.
Dans le bas, deux options :
- pour privilégier le grave, PC-Monitor Standard 4-2, 4 mm2 avec
des brins cuivre de 0,15 mm.
- pour favoriser le médium, Vivanco HPHL 251, 4 mm2 avec des
brins cuivre-argent de 0,07 mm.
Vivanco HPHL 152 : 19,50 F le m.
PC-Monit. Stand. 4 : 20,70 F le m
Vivanco HPHL 251 : 24,30 F le m
PC-Monit. Stand. 4-2 : 26 F le m
Un nouveau Tri-métaux chez PC-Monitor
On sait
que chaque métal caractérise la transmission des
fréquences. Sur ce point, PC-Monitor vient de nous gâter
en nous offrant un 6 mm2 avec trois qualités d'alliages de
cuivre et d'argent. Ce câble aux couleurs très
"Cartier"blanc, jaune et rouge, possède en plus en son centre un
brin isolé pour rattraper le temps de propagation aux basses
fréquences.
Nous le proposons pour son lancement au prix exceptionnel de 136 F le
m.
Offre exceptionnelle
Monster M-1000
La Rolls des cordons de modulation, le Monster M-1000 en cordon stéréo
de 1 m pour 1250 F. Il est livré équipé de 4 fiches
Cinch PC-Monitor Série Z, contacts plaqués or, isolant
téflon et anti-magnétique.
La liaison numérique
idéale
Enfin un Flat Line sera disponible pour relier un lecteur à son
convertisseur. La structure de fils à section rectangulaire et
configuration parallèle favorise la transmission des hautes fréquences
et de ce fait la rigueur des fronts d'impulsions numériques ce
qui permet une diminution de l'effet "Jitter". Pour son lancement,
nous vous proposons deux longueurs équipées de fiches
Cinch : 0,6 m, MGD-06 à 1200 F et 1 m, MGD-1 à 1300 F.
Liaison symétrique
de luxe abordable
L'univers liaison symétrique est limité et relativement
onéreux. Nous avons eu l'idée de concocter un cordon maison
avec les éléments non montés du marché qui
nous semblaient les plus intéressants. Cela nous donne un câble
Mogami-Prefer à isolant carbone et des fiches XLR Supra professionnelles.
Nous pouvons ainsi proposer le câble de 1 m à 349 F. Pour
les autres longueurs, nous consulter.
Pour connecter
dans les coins
Si vous avez peu de profondeur derrière vos éléments
Hi-Fi, et que vous vous désoliez de ne pouvoir accéder
ainsi aux volumineux câbles haut de gamme, soyez rassurés,
des raccords Cinch à 90° sont là pour vous aider.
Ils sont plaqués or et isolés au téflon ce qui
ne détériorera pas la qualité d'écoute et
vous permettra de conserver les câbles que vous aimez. Nous vous
les proposons à 159 F la paire.
Fibre optique en
verre
La plupart des fibres optiques vendues sont en matériaux synthétiques.
Leur transmissibilité de la lumière n'est pas parfaite.
Or les signaux numériques demandent une grande vitesse de transmission
pour conserver la rigueur des fronts des impulsions et éviter
le "Jitter". Une véritable fibre optique en verre vous
mettra à l'abri de ces problèmes. Elle existe en différentes
longueurs : PC-Monitor 1 m 779 F - 2 m 1149 F - 3 m 1549 F.
Offre Câble
HP de référence
Pour l'ouverture de notre magasin, nous vous offrons la
possibilité d'acheter 2 x 5 m de l'un des plus prestigieux
câble de haut-parleur : le Monster M1, équipé de
bornes à fourche serties pour 3600 F. Attention, l'offre est
limitée au mois d'avril et dans la limite des stocks.
Péritel
/ péritel de qualité
Un bon investissement pour les amoureux de vidéo. La fiche péritel,
si elle est pratique par sa combinaison du son, de l'image et des signaux
de commutation souffre de la médiocrité de ses contacts
cuivre anodisé. Si la fiche en face est plaquée or cela
se passe mieux. Et si le cordon est de qualité (à faible
perte), c'est la panacée, et cela se voit. Notre offre : cordon
péritel câblage intégral (stéréo -
RVB) en trois longueurs - PC-Monitor 1 m : 220 F - 1,5 m : 260 F - 2
m : 340 F.
Les coups de cœur
Les câbles HP
Oehlbach Trans 6 : Ce câble de 6 mm2 à structure classique
en brins de cuivre tressés de 0,1 mm est d'une exceptionnelle
franchise. Il comblera les audiophiles désirant une restitution
sans artifices. 54 F le m.
PC-Monitor Semi-silver TDC-5 : 5 mm2, remarquable par sa constitution
avec brins centraux vernis de 0,2 mm et brins extérieurs tressés
en fils argentés de 0,1 mm. 68,40 F le m.
PC-Monitor Lack 5 : 5 mm2, tous les 1274 brins cuivre de 0,1 mm sont
vernis et de ce fait insensibles à l'oxydation et aux phénomènes
de contacts entre brins. Le signal est ainsi transmis séparément
et profite pleinement de l'effet de peau. 90 F le m.
PC-Monitor Multi TDC 8 : véritable oeuvre d'art, ce câble
de 8 mm2 ne comporte pas moins de 4 types de brins agencés de
manière à compenser les temps de propagation selon les
fréquences, les brins les plus fins étant (par tressage)
les plus longs : 0,3 - 0,2 - 0,15 mm en cuivre et 0,07 en argent. 324
F le m
Les câbles modulation
Monster M-350 : le plus "petit" de la série M affirme
déjà ses qualités, espace, localisation des plans,
image. Il est aussi déjà constitué de brins tressés
les uns sur les autres à la manière "Monster".
Le premier ticket d'entrée dans l'univers Monster. 0,5 m : 379
F - 1 m : 432 F.
Prefer Carbon-16 : un câble intègre universellement reconnu
par les professionnels, idéal pour les grandes longueurs. Sa
constitution en tresse mixée cuivre et argent et son isolant
carbone en font un des premiers prix à haute technologie. 0,5m
: 379 F - 1 m : 432 F.
PC-Monitor TDC émail : ce câble voit sa tresse de blindage
renforcée par un film d'aluminium. Son âme est constituée
de plusieurs brins non tressés de différents diamètres
isolés par un vernis. Une écoute dynamique mais qui sonne
juste. 0,7 m : 530 F
Oehlbach NF-2 : Un câble à large étendue de fréquence,
équilibré et très défini. D'une présentation
cossue avec des fiches de qualité, c'est le choix universel pour
une chaîne haut de gamme. 1 m : 440 F.
Jean-Claude Tornior
Avril 1995
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